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mardi, 16 décembre 2008

Le ridicule ne me tuera pas, le kérosène non plus

La nuit dernière, j'ai rêvé que mon avion allait s'écraser. Sa destination ? Inconnue. A la différence de Nicolas, je n'ai pas eu le temps de connaître la sensation du dernier souffle, lui qui sombra sous une balle en Irak il y a deux semaines - dans son rêve, entendons-nous.

Pourquoi rien ne se passe comme on dit autour de verres à moitié pleins, pourquoi on ne fait jamais comme si on allait mourir demain, pour de vrai pour de bon ? Pourquoi soudain j'ai peur d'être rattachée à Obispo et Natasha St-Pier ? Je savais bien qu'un jour les heures de bain avec RFM me reviendraient en pleine gueule.
Si on était tous dans mon avion, le garçon que je n'arrive pas à effacer de mes interrogations me dirait "Jen, je suis amoureux de toi, non c'est vrai" et moi je répondrais "oui, c'est peut-être faux alors j'ai envie d'y croire" et là on ferait l'amour dans une indifférence aux autres passagers telle qu'elle sublimerait l'expression "temps suspendu", Stéphane m'embrasserait une dernière et première fois, le garçon de La Buffa me demanderait de l'épouser et p(l)ouf. Voilà, c'est ainsi que mon avion devrait commencer son ascension.

Je cherche ce qui pourrait me sauver de mon conte de fées, je ne trouve rien ni personne. Shit, vin rouge et désintégration en do majeur.

C'est en 2013 que sa carrière explosa...

(Je rêve régulièrement que je m'éclate en mer, toujours assise à l'aile droite. La faute à Charlélie Couture ou à New York. Ravagée par des névroses de conne, je reste quand même perplexe le jour de la signature de l'appartement quand j'apprends que le propriétaire est steward et que ce con me demande "Mais vous, vous êtes journaliste, alors ? L'avion du Pentagone ?" Mmm.)