Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Séparables | Page d'accueil | J'veux un mec »

jeudi, 16 novembre 2006

Le timing

Hier, pendant des heures, avec un pote, j'ai enculé la théorie du timing une bonne trentaine de fois. Tout d'abord au Flore où la grosse voisine aigrie a dû ravaler ses idées sur la femme d'aujourd'hui sous peine que je lui fasse bouffer son amour pour ses fils Julien et David exilés au Canada. Tu m'étonnes, avec une mère comme elle, moi aussi je me casserais ! Et quand son mari qu'elle critiqua comme une salope arriva, elle devint sage comme une image d'Epinal. Donc Sylvine : essaie de virer l'aigreur, ça te fait grossir, t'es moche quand tu craches.

medium_chezgeorges.jpgEnsuite, enculage de timing rue des canettes. Entre une crêpe (la bonne, hein, la bleue) et un verre de blanc (le énième de la soirée) chez nos amis con-cons de la Sorbonne, l'idée d'arriver au mauvais moment dans la vie de quelqu'un a dû avoir super mal au cul. 

Sauf que... quand je reçois certains mails, je me dis que le mauvais timing des uns sauve celui des autres et vice-versa . Enfin voilà.

Et j'ai rêvé de mon premier flirt. Je lui demandais si ça le brancherait de me faire un gamin dans quelques années si j'étais seule. Et du coup, lui, il disait oui mais surtout il semblait retomber amoureux. Et moi non. Mais je me laissais draguer parce que l'andalou était à l'extrémité de la piscine.

Ici, ni ex, ni premier flirt encore moins de piscine et de soleil. Ici, aujourd'hui, gris partout mais rose dans ma bulle.  Les larmes du Flore ont dû se perdre dans le troisième verre, la soirée a fini en rires, la soirée a fini avec des gens qui te ramènent à ce que tu es : une nana de 26 ans drôle, pas trop con quand elle veut et pas trop boudin quand elle évite les cernes de l'insomnie.

 

Sinon, à part ça ? Je crois que j'ai un cancer du foie. Langue d'une couleur qui ne me plaît guère... Je vais la glisser à cause de l'andalou : si je meurs, son adresse est quelque part dans mon organizer, prenez-là et allez lui couper la bite, attachez-le à un arbre et faites-venir un groupe de pittbulls affamés. Merci. Et si je ne meurs pas,  faites-le quand même mais en remplaçant les chiens par des vieilles de 80 balais à poil qui dansent en bougeant leur corps mous et fripés.  

 

Ah, et encore une anecdote marrante : une histoire de mec déjà vu et qui me contacte alors qu'il ignore qui je suis. Enfin c'est pas très clair mais juste pour dire que j'accumule les rencontres hasardeuses et peut-être bien-heureuses en ce moment. Rigolo de voir un mec dans le métro, de savoir qui il est, de le fixer tout en sachant qu'il ne vous connaît pas et recevoir un mail quelques mois plus tard de ce mec aux yeux saisissants. Ouais, juste rigolo.

Clin d'oeil pour chaque seconde qui me sépare de l'amour : le décompte a commencé !... podcast

 

Commentaires

Jen, quel bonheur de te lire comme ça.
Ce genre de petites rencontres ont le don de redonner le sourire. Parfais en l'état actuel des choses. Pourvu que ça dure !!

Écrit par : juliju | jeudi, 16 novembre 2006

ouep. suis la première! trop d'honneurs =)
(petite nouvelle dans la blogosphère mais aussi sur ton blog. toujours un plaisir de te lire)

Écrit par : juliju | jeudi, 16 novembre 2006

Contente de divertir tes mornes journées au taff ! ;))
Merci. Je reprends du poil de la bête et c'est pas peu dire. Doucement mais sûrement.

Écrit par : Jen | jeudi, 16 novembre 2006

Je ne comprend vraiment pas, je ne prend jamais le métro... ;-)

Écrit par : Joli Kiwi | jeudi, 16 novembre 2006

ach, la théorie du timing (soupir) ;-)

Écrit par : Mathilde | jeudi, 16 novembre 2006

Hé hé mais on avait quand même trouvé la méthode minceur ultime "dépression et 50 clopes par jour, mince comme au premier jour!"

Écrit par : Docteur Greene | vendredi, 17 novembre 2006

D'ailleurs... encore 1 kg en moins ! Les autres tomes sont en préparation ;)

Écrit par : Jen | vendredi, 17 novembre 2006

Ah tu vois ! Tu avoues pour les cernes. Ca faisait depuis la dernière fois que je n'étais pas venu ici et je te prends en flagrant délit.

En te lisant je n'arrive jamais à savoir si ça va bien ou pas alors je te le demande maintenant.

Écrit par : Ben | dimanche, 19 novembre 2006