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mardi, 12 décembre 2006

A trois, on ouvre le gaz : 1, 2 ... 4 Perdu !

Arte. Reportage. "Le Courage de vivre". Deux vieilles amies. Seules. Elles ont dit une chose qui a résonné ici : "Quand on n'apporte plus rien", il n'y a plus de raison d'avancer.  Elles étaient angoissées non pas par le fait de savoir qu'elles avaient "fait leur temps" et que la mort était l'étape à atte(i)ndre ; non, ce qui leur était le plus pesant, angoissant (ce sont leurs mots), c'est de ne plus rien apporter à personne. 

C'est atroce mais j'ai l'impression d'avoir leur âge. La même angoisse de vivre pour personne.

Putain.

Je dis que je vais mieux mais je me raconte des salades, je ne vais pas super bien en ce moment. Ca passera, je le dis sans cesse mais c'est vrai, ça passera. Mais là, ce sont les fêtes et je me sens super seule. Et je l'imagine, lui avec sa famille, happy end pour lui et "démerde-toi" pour moi. Putain je ne supporte pas cette rupture. Je ne supporte pas. 

"Il ne faut jamais baisser les bras, c'est ça le courage de vivre."

 

Vous vous rendez compte, j'ai 26 ans et l'abandon de l'autre me pèse comme une veuve aux cheveux blancs étouffée par la solitude. C'est pathétique. J'ai pourtant des amis, une vie sociale, du boulot mais tu as beau combler le vide, lorsqu'une seule personne te manque, c'est le monde qui t'écrase de son poids, aussi absurde et faux soit-il.

J'écris cette phrase et je reçois un sms, retour à la vie, qui me dit : "si ça va pas, appelle-moi". Ca se lit tant que ça je sombre dans le faux-semblant ?!!

 

Et là une vieille new-yorkaise qui fait du théâtre quand elle déprime. C'est génial. Triste mais génial.

Quand même, faut vraiment des forces pour se lever chaque jour quand tout fout le cafard parce qu'une personne, une seule, n'est plus. Limite de la survie parfois. J'ai vraiment vraiment hâte de retrouver mon appétit de la vie. Vraiment hâte qu'on m'aime de nouveau, vraiment hâte d'y croire encore. Vraiment envie de l'oublier mais j'y arrive pas. L'absence me hante, dix mille visions me pourissent la vie, dix mille situations me reviennent à l'esprit et tout me paraît faux et c'est l'horreur. J'aimerais tellement rencontrer un homme qui me fasse palpiter le coeur, me faire oublier toute cette merde.

Sans amour, on est vraiment rien. 

Ce reportage était vraiment touchant, beau, humain. Humain, je crois que c'est savoir souffrir avec le sourire, sinon c'est la survie. Bien sûr c'est indécent de dire que je suis entre les deux quand certains crèvent dans des hostos ou sur des terrains arides ou bombardés mais pourtant, c'est ça : sans amour, quelque que soit ton état de vie, tu n'es rien. Et parfois, tu es aimée de beaucoup de monde mais ça ne suffit pas. 

 

Bonjour l'ambiance ce soir ! 

 

Je pensais tellement qu'on n'allait pas s'arrêter ici. Je ne comprends pas comment il a pu autant changer, influencé ou non, je comprends pas comment j'ai pu autant me tromper. C'était lui et pas un autre, l'homme de mon moment. Et je ne veux personne d'autre et pourtant j"ai besoin de quelqu'un d'autre. Trop dur, besoin de plus de temps que prévu. La chute se fait sur la distance, c'est pire. Dès qu'on a l'impression d'aller mieux, il suffit d'un détail du quotidien pour replonger dans le désarroi. (Beaucoup de "et", de "mais".)

 

Bon allez, j'arrête. J'ai hésité à publier cette note mais tant pis pour la réputation de faible trop émotive, c'est comme ça, je suis comme ça actuellement, pourquoi mentir pour rester digne. La fêlure, ça n'a rien à voir avec la dignité. Enfin... tant pis !

Voici deux extraits de ce film-reportage sur Arte.   J'ai vraiment aimé, l'émotion provoquée m'a rappelée un documentaire sur les personnes fragiles, un peu folles comme on dit...

(désolée pour la qualité)

 

 


MOV01493
Vidéo envoyée par Katia1980
 
Je ne m'aime pas aussi sensible. Ca m'a toujours étouffé et j'ai perdu beaucoup de gens à cause de cette foutue passion, tout ou rien, c'est une merde de vivre à ce rythme.
 
Le pire, c'est qu'en avancant dans la vie, je réalise, je comprends, je sais que les gens passionnés ne sont jamais heureux, jamais satisfaits. Je serai jamais capable de rester avec un homme que j'aime très longtemps. Heureusement qu'il y a des périodes dans la passion qui sont planantes sinon on abandonnerait tous à mi-chemin. Ca me tue de constater que je perds toujours ce(ux) que j'aime. Une si mauvaise estime de moi qu'il me faut trouver dans les yeux d'un autre ce que je suis incapable de me procurer par mes propres moyens. Je ne sais pas. Je pensais tellement que les choses seraient évidentes encore un moment. Mais non. Bordel, ça se gère comment tout ça ?
 
 

MOV01496
Vidéo envoyée par Katia1980
 
Et pour se quitter, une chansonnette qui me plaît bien, j'imagine Poelvoorde la chanter, ne me demandez pas pourquoi, je souris, c'est déjà pas mal pour une chute de note aussi noire. ;)
(Cela dit, "Il faut savoir" allait très bien aussi...)
 

podcast
 
 
 

Commentaires

Bonsoir,
De par mon expérience, je ne crois pas que l'amour va remplir ta vie, si tu n'a pas trouvé un équilibre seule avant! Ce n'est pas l'autre qui va d'une baguette magique t'apporté ce que tu attends! L'amour c'est un partage, un don de soi, et pas une attente de l'autre! Passe une bonne fin de nuit ;-)

Écrit par : Henri | mardi, 12 décembre 2006

Je me permets de m'imiscer sur ce besoin de vivre des choses fortes mais qui ont bcp de mal a durer... je connais ça et oui c'est tres frustrant mais l'impression de voler de ressentir des emotions brulantes n'a pas de prix à cote d'une relation pale, moderee, raisonnable. J'ai fait le choix d'abandonner ce qui me faisait mourir peu a peu et je renais depuis deux ans à ce que je suis. Ne perds pas espoir tu sais avoir un manque de confiance en soi c pas si mauvais je crois c aussi ce qui permet de rester a l'eveil, attentive à ce qui t'entoure parce que tu as besoin de te nourir de l'autre. Penser qu'on est bon, qu'on n'a besoin de personne n'a aucun interet à mes yeux. Ne le vis pas comme une faiblesse mais comme une richesse et ton image interieure elle n'appartient qu'à toi, personne n'a le droit de la juger.
bonne nuit

Écrit par : ardence | mardi, 12 décembre 2006

Je me permets de m'imiscer sur ce besoin de vivre des choses fortes mais qui ont bcp de mal a durer... je connais ça et oui c'est tres frustrant mais l'impression de voler de ressentir des emotions brulantes n'a pas de prix à cote d'une relation pale, moderee, raisonnable. J'ai fait le choix d'abandonner ce qui me faisait mourir peu a peu et je renais depuis deux ans à ce que je suis. Ne perds pas espoir tu sais avoir un manque de confiance en soi c pas si mauvais je crois c aussi ce qui permet de rester a l'eveil, attentive à ce qui t'entoure parce que tu as besoin de te nourir de l'autre. Penser qu'on est bon, qu'on n'a besoin de personne n'a aucun interet à mes yeux. Ne le vis pas comme une faiblesse mais comme une richesse et ton image interieure elle n'appartient qu'à toi, personne n'a le droit de la juger.
bonne nuit

Écrit par : ardence | mardi, 12 décembre 2006

Je me permets de m'imiscer sur ce besoin de vivre des choses fortes mais qui ont bcp de mal a durer... je connais ça et oui c'est tres frustrant mais l'impression de voler de ressentir des emotions brulantes n'a pas de prix à cote d'une relation pale, moderee, raisonnable. J'ai fait le choix d'abandonner ce qui me faisait mourir peu a peu et je renais depuis deux ans à ce que je suis. Ne perds pas espoir tu sais avoir un manque de confiance en soi c pas si mauvais je crois c aussi ce qui permet de rester a l'eveil, attentive à ce qui t'entoure parce que tu as besoin de te nourir de l'autre. Penser qu'on est bon, qu'on n'a besoin de personne n'a aucun interet à mes yeux. Ne le vis pas comme une faiblesse mais comme une richesse et ton image interieure elle n'appartient qu'à toi, personne n'a le droit de la juger.
bonne nuit

Écrit par : ardence | mardi, 12 décembre 2006

J'ai vu ce doc ce soir, j'ai ris, j'ai pleuré.
J'ai 24 ans et mon père est décédé cette année à l'âge de 60 ans... alors dans ce type de situation, ce genre de documentaire prend un sacré sens ou un sens sacré... j'étais heureuse pour elle et pour eux malgré leur solitude... enfin c'était bien, c'était beau quoi : "c'est quoi un être humain ?"
Bonne nuit et longue vie à ton blog !

Écrit par : Demelza | mardi, 12 décembre 2006

Henri : ok, c'est juste. J'ai été seule et bien, seule. Mais merde, quand tu aimes quelqu'un, pour de bon, tu te sens pousser des ailes, rien ne te paraît impossible. Faut juste rerendre le rythme de croisière en solo...

ardence : La passion, c'est beau mais usant. Tant pis, hein ;)

Écrit par : Jen | mardi, 12 décembre 2006

Demelza : Oui, ce film était vraiment très fort et tellement juste dans la vérité, cette petite vie si riche et absurde... La vie. Merci pour ton commentaire.

Écrit par : Jen | mardi, 12 décembre 2006

Pour revenir sur le premier commentaire, lis la prophétie des andes (j'avoue que c'est pas un style époustouflant, mais t'y trouveras surement quelques réponses)

Écrit par : LaLu | mardi, 12 décembre 2006

Il est 9h32.
Tu dois être encore dans les bras de Morphée (ils sont aussi chauds que les autres, tu sais !)
Fais moi signe quand tu emergeras,
et dis moi que tu as passé une bonne nuit, après cette soirée tristoune...
;-)

Écrit par : Vali, samy's mum | mardi, 12 décembre 2006

C'est beau ta sensibilité (hé hé)

Écrit par : Charl' | mardi, 12 décembre 2006

Je lis ces quelques lignes, et je sens ma gorge se serrer, mes yeux devenir plus humides. Je me reconnais tellement dans ce que tu écris. Je connais cette situation, dis toi que tu n'es pas la seule, même si ça ne console pas. tu es simplement humaine, sensible, là où d'autres donnent l'impression d'être fait de pierre.
Ce qui pèse ce n'est pas la solitude, car nous ne sommes pas seuls. C'est plutôt une sensation d'isolement. La solitude, c'est quand tu sais que personne ne pense à toi...sensation d'être inutile. que faire ? vivre, profiter de tout ce que notre vie peut nous offrir, voyager, sortir, voir des gens, des amis, faire du sport, bref s'occuper l'esprit jusqu'à ce que ça passe et que l'on retrouve la joie de vivre dans le quotidien.

Un truc que j'adore faire quand ça va pas : de l'escalade en salle...pourquoi n'essaierais tu pas ?

courage

Pascal

Écrit par : paskal | mardi, 12 décembre 2006

Putain.... Qu'est-ce que je connais ce vide et cette tristesse ! Un peu trop, même...

Je t'envoie les quelques ondes positives qui me restent !

Écrit par : Ambiome | mardi, 12 décembre 2006

Réponse à ton Post-it : Bah moi j'm'en vais pour de bon, mais je garde un oeil sur toi p'tite Framboise !
Et sinon, tu fantasmerais pas sur Loïc en ce moment ?
Je t'embrasse fort minette...

Écrit par : GreG | mardi, 12 décembre 2006

moi meme en pleine rupture, après avoir cur que je m'en sortirais facilement et après avoir papillonné quelque peu, je me rends compte qu'il faut prendre le temps, accepter un moment de replonger dans ses souvenirs après avoir cru qu'on était déjà passé a autre chose. Bref, bon courage et fait du bénévolat, donne des cours, comme les vieilles du reportage, on ne sent jamais mieux que quand on laisse notre petit ego de coté et qu'on aide les autres, meme si c'est juste un peu égoiste au fond, meme si c'est juste pour nous faire du bien.

Écrit par : mat | mardi, 12 décembre 2006

Un ptit commentaire comme les autres qui passera sûrement inaperçu..
Mais, une amie m'avait conseillé de regarder ton Blog, et je n'ai jms été déçu depuis ce jour..
Comme bcp de monde surement(comme quoi, on est peut-être un peu tous pareil même si on veut de l'unique, et qu'on espère l'être..) je me reconnais ds ce post en tt k..
Je suis Excessive, Passionnée..Quand je ris c trop fort, quand je mange c trop, quand je bois c trop, quand je pleure c trop etc etc..une hyper sensible aussi, un rien m'enfonce comme un rien me relève!
Oulah je fais long, mais tout ça pour dire que tu as l'air d'être une personne super, que le trop plein d'émotions vaut mieux que le "pas du tout d'émotions"..
(j'ai même pleuré dvt une ptite fille pr le Téléthon, alr l'émotion je la connais!=))
et : Courage!
Ton blog c ma ptite parenthèse enchantée de la journée..ne pas être tjs la seule à ressentir certaines choses, c délectable!=)

Écrit par : ykOo | mardi, 12 décembre 2006

ouhlala....
j'adore ton blog je le dis à chaque fois, je me reconnais trop dans toutes tes notes et celle là, elle bat les records!!!! c'est dur des fois....on dirait que la vie reprend toujours ce qu'elle donne et franchement c'est pas facile tous les jours...la clé c'est de croire en soi il paraît...ça peut déjà être un début mais comme tu dis; comment croire en soi quand c'est grace à l'autre que l'on se sentait éxister??....il va falloir compter sur soi-même...aller on respire un grand coup et on y va...

Écrit par : marie(la gentille) | mardi, 12 décembre 2006

Personnellement le seul truc qui me reconstruise et recimente le mur de la confiance en moi, c'est de sortir avec mon frère et ses potes et penser comme un mec. Repasser du côté des enculeurs après avoir été enculée, y'a que ça qui calme. Après on peut envisager retrouver ses états d'âme sans sombrer dans le sentimentalisme larmoyant des ruptures. Bisous j adore ton blog.

Écrit par : Philosofille | jeudi, 14 décembre 2006

http://www.pastroploin.com/jukebox/couacouac.php

Ecoute "Délectable séparation", titre à propos (Ctrl-F "Delectable" pour la trouver ds le foutoir de la page).

Écrit par : monsieurclyde | jeudi, 08 mars 2007

géniale, cette page : l'impression d'être à Pâques, je cours partout pour trouver les meilleurs oeufs ;)

Écrit par : Jen | jeudi, 08 mars 2007

merci

Écrit par : Jen | jeudi, 08 mars 2007