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dimanche, 27 janvier 2008

Berlin mon amour

Dix jours que je suis à Berlin, dix jours que je sors le même peech à tous ces gens que je rencontre ici (so much in love with your fucking town, something different in the air, good vibes, need to live here before having babies and this kind of bullshit, need to feel Berlin more than one month, need to write here...), dix jours que j'abandonne ma vie parisienne et ses responsabilités, dix jours que je suis heureuse.

Dix jours que j'aime entendre mes pas sur le bitume berlinois, dix jours que je squatte le paradis qui a la qualité de ses défauts, neuf jours pour tomber amoureuse, un jour pour pleurer l'homme que je crois aimer et un semblant d'éternité pour ne pas avoir peur de moi avant tout.

Le Pong, cette soirée au Tape, le plus beau gay italo-grec du monde accessoirement journaliste pour Vogue (ouais, la classe, faut voir l'éphèbe pour le croire, et moi je l'ai embrassé nananananère), les heures de glande à la maison de l'amour, la putain de Sexy Döner hier, tous ces mecs lookés sous mon charme malgré mes gros leggings en laine Manoush Ingall's touch, toutes ces blondes tellement avenantes, tous ces étrangers, cet esprit cosmopolite, cet esprit libre, cet esprit jeune, tout ça tout le reste, on me dit que je fais berlinoise avec mon drôle de style, moi je dis que Berlin amoureuse c'est une année qui commence joliment.

Cet été, il se pourrait bien qu'une bobo rive gauche déménage chez les Bosh, il se pourrait même qu'avec un peu folie et d'envie elle passe ses vacances en Argentine.

(Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit... Je suis amoureuse d'un garçon formidable qui part vivre en Argentine en avril. Et oui, on ne change pas les règles du jeu, on persiste et on signe pour le compliqué, pas grave, l'histoire est tellement belle qu'il aurait été indécent de ne pas s'y aventurer - légèrement - armée.)

(Mon prof de français en burlington m'a enseigné les bases du saxo, mon amoureux me chante une prière en hébreu la nuit au creux de l'oreille, mon gitan me fait l'amour comme on aime voir un jardin fleurir, mon mec est un petit garçon à la moue boudeuse et un homme aux lèvres hautaines, ah celui-là je l'ai dans la peau ! souffrir pour lui, ça valait le coup, je l'ai su le 26 décembre au soir. Fragile et intense, cette relation me rend humble, travailler mes lacunes pour soigner les craintes et les blessures, sublimer tout cela dans sa main, qu'est-ce qu'il me plaît !... c'est la merde. ;p)

(J'ai tout oublié depuis que je suis ici, je suis tellement absorbée par cette ville, sa vie et l'homme qui sent la lessive (sic) que j'ai mis mon boulot entre parenthèses. Grosse merde et pourtant je m'en fous. Impatiente de vivre à Berlin, aucune envie de rentrer mercredi, la nuit parisienne me paraîtra bien fade désormais.)

(Deux mois pour aimer mon amoureux à Paris avant son départ pour la pampa, après cela sortez les petites cuillères.)

J'aime pleurer pour des hommes libres. Définitivement, les autres m'ennuient.

Commentaires

Touched me with your writing...

Three weeks in Paris now, but in a more mundane style. Working here doesn't really allow for the kind of experience you describe.
But still... feeling the rush of discovery, absorbing the way people are, the way my quartier is.

And yes - I know how you feel about Berlin. Someday I am going to end up there as well.

Écrit par : Ben | dimanche, 27 janvier 2008

Ca fait du bien de te lire si heureuse :) Profite, tu le mérites tellement !!

Écrit par : Bao | dimanche, 27 janvier 2008

Berlin est une ville fascinante, dure parfois mais remplie d’énergie, de passion.
Une ville ou les fantômes du passé hantent les corps des habitants et fait exploser leurs cerveaux de créativité.
Tout bouillonnent a Berlin et après un certain, on se met même a aimer la dureté de la langue.

Écrit par : Generation Rose | dimanche, 27 janvier 2008

Dabadabada! Ca fait plaisir de te lire ainsi!
Profiteee!

Écrit par : LFD1975 | dimanche, 27 janvier 2008

autant d'énergie, moi aussi ça m'avait scotché et encore j'étais même pas à Berlin. Je comprends que tu veuilles y vivre, la grosse pêche en Europe, c'est là! On croirait pas au départ) C'est à regretter de ne pas avoir pris boch première langue.

beau ton texte.

Écrit par : mclyde | dimanche, 27 janvier 2008

Willkomen in Deutschland :-)

Écrit par : stormette | lundi, 28 janvier 2008

Un peu comme moi pour Paris... Besoin maintenant, sans enfants, et libre. J'arrive là, bientôt.

Les mecs ? J'arrive pas à faire simple non plus. Pourquoi faire simple quand on peut vivre un truc de psychopathe hein ? Sinon je m'ennuie aussi.

Écrit par : TinyLizzie | lundi, 28 janvier 2008

je suis trop émue… Profites à fond!
Berlin est une ville géniale c'est vrai!

Écrit par : Charl' | lundi, 28 janvier 2008

On pourrait faire une sitcom sur ta vie Jen.

Écrit par : Nico | lundi, 28 janvier 2008

je suis relou je sais et c'est pas le moment (je suis contente pour toi, t'en as de la chance )
je vais être un peu directe mais est ce que tu veux du playtex toi ?
let me know by mail please (taille etc etc)
profites en bien

labise

emma

Écrit par : emma | lundi, 28 janvier 2008

Trop hâte d'y aller !! Ca donne vraiment envie !

Écrit par : Lisa | lundi, 28 janvier 2008

Nagasaki ma chérie...

Écrit par : Melody | mardi, 29 janvier 2008

Ouïe j'ai mal aux yeux, j'en ai la larme à l'oeil comme je comprends ton coin de paradis c'est le même que le mien(sans un gitan dans mon lit ;)) cette ville et magique et tes lascars sont des anges. Je repars aussi merde, aux chiottes les résolutions studieuses. J'ai berlin dans la peau.qu'est ce qu'on fout encore à paris?

Écrit par : zaza | mardi, 29 janvier 2008

Je suis dans le même cas que toi.. Mon homme vit en australie et repars très bientot...snif!

Écrit par : Natacha | mercredi, 30 janvier 2008

Tu as l'air de faire partager tes joies…J'ai eu soudainement envie d'aller à berlin, être amoureuse à fond et partir en voyage de noces…le rêve. Très bonne année qui commence alors ?

Écrit par : nina de zio peppino | mercredi, 30 janvier 2008

Wunderbar... veinarde

Écrit par : Mabile | mercredi, 30 janvier 2008

Un prof muté est un homme qui fait rêver ?

Merde alors.

Écrit par : Jerry Khan | jeudi, 31 janvier 2008

Un personnel éducation national muté est un homme libre ?

On aurait tout lu ici :-)

Écrit par : Jerry Khan | jeudi, 31 janvier 2008

Le prof de français en burlington est un auteur, un musicien tout ce qu'il y a de plus charnel, mon professeur en lettres modernes, mon guide intemporel, oui il me fait rêver et je donnerais cher pour qu'aucune école me le vole !

Écrit par : Jen | jeudi, 31 janvier 2008