Made in Rive droite

Je trouve cette vidéo brillante, elle m'a explosée à la gueule malgré son horreur. Pour peut-être plein de raisons personnelles qui font qu'en ce moment je suis à fleur de peau et surtout très vite agressive, ou tout simplement parce que l'acteur (oui, tu l'auras reconnu, c'est Jake Gyllenhaal), le scénario, le son, tout mixé donne un condensé de ce que je trouve et ressens quand je suis dans la rue et le métro depuis un petit moment. Ou alors je suis juste une tarée qui n'a qu'une envie : niquer tous les cons qui l'entourent pour enfin se sentir un peu plus en harmonie avec la nature (je déconne hein).

Bref, je sais pas trop pourquoi mais je trouve ce clip vraiment brillant, la musique sans le clip ne m'aurait absolument pas fait le même effet.

Regardez en entier, ça vaut le coup (ou pas, et dans ce cas désolée de vous faire chier avec du Dexter musical). A VOIR EN PLEIN ÉCRAN.

L'album est sympa, pour un aprèm ensoleillé avec amis ou chéri(e), bob bière vin citrons givrés pour tous, j'aime bien la pose du chanteur ça me rappelle un peu les chanteurs de Manchester (et là dans ta tête tu dis MAAAADCHESTER - hein renard) de mes 14 ans; pourtant les mecs sont d'Australie. Les chansons sont sympathiques, des trucs pas sombres, pas relou je me la pète mes couilles, juste léger et cool, exactement ce dont j'ai besoin en ce moment. Notamment The devil won't take you, Lonely in your arms, All the kids, Don't be sorry pour le côté Beatles gentiment, bon bref j'aime bien ce disque (à écouter ici), ça me change des conneries pour hipsters qui tournent en boucle dans les magasins et sur les walls des "friends". Ce n'est pas un grand groupe, je n'ai pas de coup de coeur, mais ça fait du bien d'écouter un son différent de ce qu'on nous donne à souper depuis deux ans.

Tiens et en plus, maintenant je sais ce que je veux faire si j'ai un groupe : je ferai fesses rebondissantes pour le batteur (c'est mon mec, le chanteur, qui sera content ah ah ah).

Sinon traînez pas trop vos basques de branleurs au soleil avec clopes et courrez pas sur le boulevard comme un con, la pollution est super élevée, ça m'emmerderait que tous les Parisiens crèvent avant moi (...). En fait, si, allez tous vous cramez la gueule, j'ai envie d'un Paris au mois d'août. Et maintenant.

J'ai expliqué à la fille de mon amoureux ce qu'était la circoncision. Un délicieux moment que de voir mon mec prendre vingt ans d'irritation dans la gueule en tombant sur notre dialogue.

Non mais bon, fallait bien que quelqu'un lui dise, non ?

J'attends avec impatience qu'elle me demande pourquoi papa fait du bruit la nuit (je plaisante hein, je me doute bien que tout  comme moi petite, elle fera toujours semblant de pas entendre les vieux baiser, putain le trauma quand j'y pense). Je lui répondrai qu'il fait des rêves, bien sûr, je ne suis pas la sadique de la cour d'école rassurez-vous.

PS : Je précise qu'on parlait de ça car elle a commencé à me dire qu'un petit con à l'école montrait sa bite à la récré (ils sont en CP, ça promet hein). Et moi de lui demander : "Mais tu as pas regardé hein ??!" Heureusement, cette petite est saine.

(Les enfants, j'adore quand ça raconte à leur manière ce que finalement on est une fois adulte, avec juste l'insouciance et la naïveté en plus, c'est mignon.)

Tout ça pour dire, que ce soir et depuis deux mois, je réfléchis avec lui à le laisser emménager ici. Je ne fais qu'y réfléchir mais ça fait son chemin.

Je me sentirai jamais prête à le laisser envahir mon espace de fille à pez et housses de couettes girly donc autant y réfléchir pour de bon. Ça fait flipper.

Je ne suis qu'en phase réflexion, hein. Mais bon, va falloir que je me trouve des couilles : qui m'en prête ?

Pourquoi je ne vois nulle part de parallèle avec Safir Bghioua ?

Voir le JT de l'époque, c'es troublant : http://www.dailymotion.com/video/xfcoth_20-heures-le-jour...

2H38, les copines sont toutes parties, on avait décidé de se faire un apéro light, au final elles m'ont bouffé mon pot de chocolate midnight cookies, et moi j'ai bu deux verres de trop de prévu. Mais surtout, ô Joie, il est 2h40 (oui ça prend deux minutes d'écrire des conneries) et toutes les fenêtres du salon sont ouvertes , plus l'une de l'entrée. Et rien, pas de courant d'air, il fait pas froid ou presque.

Premier jour de l'année 2012 où il a fait chaud jusqu'à tard. C'est rien pour toi lucky man du sud, mais pour nous, c'est comme marcher sur la lune, un truc irréel (je suis en pleine recherche sur le sujet et je crois qu'on nous ment, mais passons).

Joie. Printemps. Et même si demain il fait gris j'aurais eu ce premier fracas pouffe de la saison (chaleur, robe, regard du badaud sur ton décolleté, pas de foulard, attitude je t'emmerde c'est l'été je suis femme - genre).

Maintenant tout de suite je me demande si c'est concrètement pas étrange de toujours vouloir Noël la nuit chez moi quand dehors il fait short jupe pute et hipsters en chaleur. Je me demande. J'ai tellement envie de le garder près de moi cet arbre ultra kitsch mais très réconfortant (avec le pot de chocolate midnight cookies et mon plaid à minuit, il manque plus que  Billy Crystal et Meg Ryan sans sa bouche de mérou).

Faut que je me décide à enlever les boules et les guirlandes.

Il faut.

Mais là, je kiffe grave. Avec les fenêtres ouvertes qui donnent sur les blaireaux du vendredi soir et les radios FG des voitures passantes, c'est comme du pain perdu au cognac.

Sinon, ce soir, on a parlé botox, cloison, poussettes, et patrons qui harcèlent (devinez quel était mon sujet).

Je kiffe grave mon sapin lumineux, même en mars sauce juin, ouais.

Allez Michel, c'est à toi !

PS : je préfère préciser que mon nez ne ressemble pas à celui de Florence Foresti mais c'est à cause de la lumière de la bougie, mon pif n'est pas aussi laid, enfin je crois. C'est un détail de haute importance, enfin je crois.

Cette semaine ne pourra pas être aussi pourrie et surréaliste que celle passée. En mode "j'efface j'oublie je me démerde comme je peux mais je veux plus y penser". (Parfois je me demande comment je réagirais à certaines situations si j'étais encore célibataire.)

SONDAGE DE HAUTE IMPORTANCE : Mon mec disait qu'ils devaient pas être nombreux les parisiens qui ont encore leur sapin, genre 300-500. Moi je lui dis : "Mais non attends sérieux je suis pas la seule à avoir encore le mien, je suis sûre qu'on est au moins 10 000 encore" - Nos débats sont passionnants hein. Mais donc, à votre avis : on est encore vachement nombreux à kiffer les guirlandes lumineuses sur le sapin le soir dans le salon ?

... préciser que la nuit a porté (mauvais) conseil et que je suis de nouveau matérialiste, égoïste et individualiste ?

(Un jour, j'arriverai à être altruiste plus de 24h. Je le suis avec mon homme, c'est déjà pas si mal. Ah oui, ça je me donne, journée de la chienne c'est bien ça ?)

Visuel du jour (hein) :

(Je suis atteinte d'une sorte de syndrôme de la Tourette depuis une semaine environ, je sors 3/4 fois dans la journée des grossièretés à caractère sexuel digne d'un routier redneck, j'ose même pas vous dire que je suis capable de dire "suce ma bite", j'ai un grain je me fais peur. Je vais tenter le mutisme.)

C'est paradoxal parce que je viens de pondre en deux semaines un seul post et c'est une pub (et que ça paye 5 mois de croquettes du chat) et que le post suivant sera entièrement chiant du style soirée diapo chez les Dupont, et pourtant, ça me parle, ça te parle, ça vous parle, mais on peine à vraiment plonger dans le délire parce qu'on se dit : "mais qui va nous suivre, me suivre, est-on vraiment nombreux ?" , bref dans la pure contradiction qui fait mon être et le tien, essayons de s'introduire ensemble dans un mouvement, essayons, ne serait-ce que pas l'esprit...

Ce petit plaisir à Londres ou à New York de lire Time Out pour se la jouer local, ben maintenant on peut le faire à domicile : l'édition Time Out Paris  lance son nouveau guide numérique en français et en anglais.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Time Out c'est un guide urbain pour connaître toute l'actualité culturelle de sa ville, le best-of des sorties  à ne pas rater quoi (restau, concerts, expos, soldes, bons plans etc.). Tout bête mais efficace puisque Time Out  existe depuis 1968, année où le londonien Tony Eliott a créé le magazine à l'âge de 21 ans et avec seulement £75, depuis on connaît : gros succès qui ne se dément pas. Présent dans 35 villes et 24 pays, chapeau !

En temps de récession, Time Out Paris apparaît donc comme le webzine à suivre puisqu'on y trouve une mine de bonnes idées pour sortir à petits prix. Ainsi en ce moment on peut lire un dossier Petit guide anti-crise pour savoir comment s'offrir des expos et des pièces de théâtre pour o €, pourquoi bosser en coworking quand on est free-lance ou encore explorer le dossier sur les bars sympas et pas chers de la capitale. Franchement, ça fait plaisir d'avoir Time Out Paris, et cette nouvelle version est sans chichis, pratique et une vraie mine pour les fauchés et les curieux, alors on ne se prive pas et on va faire un tour sur www.timeout.fr/paris pour se faire sa propre opinion !
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