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mercredi, 14 juin 2023

Par la force des choses...

... Je crois que je suis devenue les 3/4 d'un homme.

Même fuite, même capacité à tout encaisser seule dans mon coin, je suis capable de faire des trucs de mecs que des potes mecs ne savent pas trop faire, je sépare mon coeur de ma raison (mais du coup la vie est quand même vachement plus fade que lorsque la porte de la passion est ouverte), je gère tout seule et je rends des compte à personne et je crois que je commence à baiser comme les mecs : en voleur.

Bref, je remets des jupes et des robes depuis trois jours.

Ca fait deux ans que je n'ai pas entendu "je t'aime", ça commence à me manquer. Et ça n'a rien à voir avec le fait que je vais encore prendre un an bientôt, que je baise avec un mec qui en a rien à foutre de ma gueule, que je suis tombée amoureuse d'un mec qui lui aussi en avait rien à foutre de ma gueule il y a presque deux ans, que ça me fait mal de voir mon père fatigué depuis ses rayons, que ma mère me saoule avec son pseudo amant et que je crois que j'ai un boulot fatigant et que je suis à deux doigts de me marier avec le premier connard venu qui me dira qu'il prendra toujours soin de moi comme me le répétait mon ex.

Je savais que le dernier verre était de trop.

Bon, disons juste que j'aimerais qu'un homme prenne soin de moi. Mais un mec bien. Pourquoi je me sens si riche de coeur et si pauvre de chatte ?

 

En vrai ça va, je me sens enfin terrienne dans ma propre vie, deux ans pour se reconstruire c'est fait. Depuis la rupture je veux dire (11 ans de couple merde !). Maintenant je crois que je me sens prête pour vivre un truc, faut juste que je trouve un mec qui le veuille aussi (me fais draguer mais que par des nazes, mais je suis très difficile je l'admets), mais dans le métro quand je vois le ratio femme/homme je suis déprimée, ajoutez le quota gay (je vis dans le 11eme : gay ou famille macroniste dégueulasse ou pire la famille écolo  vegan gaucho thunée qui se la joue pas thunée/ah oui c'est fini le 11ème de mon emménagement, et encore moi j'étais le premier symptome de la merde actuelle).

sur ces bonnes paroles, quittons-nous.


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