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vendredi, 24 novembre 2006

Clairvoyance

Marché Saint Honoré.

Rue Monsieur le Prince.

Et là-bas...

L'idée rentre, sans faire de bruit, s'installe, insidieusement, sournoisement.

L'homme n'aime pas la femme, il aime le reflet de son ego.

A tout âge, ils finissent avec les mêmes doutes, peurs, conclusions.

Alors je comprends ma mère.

Je comprends.

Seuls les mecs chiants ont leur place dans un couple plan-plan.

Je ne deviendrai pas bobonne.

Je ne deviendrai pas celle qui dit oui quand il faut dire oui.

Je resterai celle qui dit non quand elle devrait dire oui.

L'homme à tout âge est un enfant abruti par sa mère, sa soeur, sa fille, sa maîtresse, sa chienne, sa bonne.

C'était donc vrai...

L'andalou s'appelait Stéphane, il n'avait rien d'un andalou.

L'andalou est un personnage que l'auteur a décidé de tuer aujourd'hui.

Acte II. 


podcast
 

jeudi, 23 novembre 2006

YES YES YES !

J'ai tiré l'as de trèfle !!!

 

Comment ça "Et alors ?" !

 

J'AI TI-RÉ L'AS DE TRÈFLE !

 

Oui bon... 

mercredi, 22 novembre 2006

J'aime les couples (mal)heureux.

 
podcast

Sur ce, bonne nuit à tous. 

Mairie du VIeme

Que des NUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLLLLLLSSSSSSSS !!!

La vie, quoi.

Je pense à la relation homme femme, aux histoires d'hier. 

Je pense à cet homme libre qui rit du folklore ambiant.

Je revois ce visage grâcieux, à la fois beau et douloureux.

J'imagine les prochains jours.

Je me dis qu'il me reste une heure pour donner ces foutus papiers à la mairie.

Je pense qu'il faudrait manger un peu.

La tension baisse.

Le blanc des yeux tourne au rouge jaune merde.

La tension baisse vraiment.

La tête est lourde de désillutions.

Les pieds et mains sont morts.

Je me dis qu'il faudrait que j'arrête ces conneries, sortir prendre l'air.

Les coups de marteau commencent à me bercer, finalement.

Mon frigo fait dans le moisi et le méconnaissable.

Le foie s'use.

Monotonie.

Huit clos pour un moment. Et puis non, à quoi bon.

Fatiguée. Aucun plaisir qui dure.

Je repense à Delphine. Vraies ou pas, les histoires des uns peuvent effrayer les autres... ou pas.

Colombo a oublié l'écharpe neutre sur la chaise.

Sexy Touch, effectivement. Pas d'avis. Pas besoin.

Mal aux talons.

J'aime cette musique. Aérienne et pesante, les extrêmes font parfois de jolis mariages.

J'ai constaté ce matin que mon père m'avait reconnue un an seulement après ma naissance.

"S'aimer un peu... bien... bien s'aimer... s'aimer bien." Oui. Le tout est d'y croire suffisamment.

Les Corréens attendront un jour de plus.

Je ne tiens pas mes promesses.

Qui les tient ?

Cet homme, hier, me courant après sur le boulevard pour m'inviter à boire un verre.

Ce garçon, qui veut me revoir.

Cet autre, qui semble penser que nous avons tout en commun.

Et l'idée de rappeler, peut-être, celui qui m'a fait le plus de mal dans ma vie.

Pour voir, comme ça. Savoir ce qu'il est devenu.

Mauvaise idée.

Mais pourquoi pas.

16h19 et toujours ici. Un peu de bonne volonté, merde !

Aussi molle que moi aujourd'hui, ça n'existe que chez les invertébrés.

"Une homme est un femme comme les autres". Restons sur cette idée vaseuse pour aujourd'hui, voulez-vous. 

 

Bande son : Highschool lover, Air. 

mardi, 21 novembre 2006

Tel père telle fille

J'aime la rue Cardinale. Décor de mon cinéma. J'aimerais trouver un nid douillet au dessus de cette boutique pour enfants colorés façon Agatha Ruiz de la Prada.

J'aime prendre un thé à la violette avec mon père, gourmand, chez Ladurée.

Une seule tâche dans cet après-midi parfait : le sang. La faute à la fatigue, sûrement... J'espère.

J'aime penser que tout ira bien.

Un an plus tôt... 


podcast
 

Spéciale dédicace à mon voisin


podcast

 

Si Yahoo le dit, alors là évidemment...

Cancer Mardi 21 novembre 2006
Votre horoscope hebdo
Né entre le 22 juin et le 23 juillet cancer

VIE PRIVÉE : étoile
Quelque chose vous préoccupe, et, bien que vous sachiez que c'est une chose qui ne vaut pas la peine d'être considérée aussi sérieusement, vous n'arrivez pas à vous libérer l'esprit. Prenez garde de ne pas dépenser toute votre énergie.

VIE QUOTIDIENNE : étoile étoile étoile
Les astres vous apportent une grande lucidité, et une grande clairvoyance, aujourd'hui. Vous arrivez à voir la situation dans son ensemble. Votre attitude positive, et votre enthousiasme, vous permettront de saisir les opportunités qui s'offrent à vous.

 


• Votre chiffre porte-bonheur : 8
• Votre couleur du jour : rose
• Le meilleur moment dans la journée : 17 h
• Atomes crochus : violet

 

 

 

Donc aujourd'hui, enfin vers midi, au réveil, je garde mon énergie (heu, laquelle ?) pour moi, rien que moi moi moi. Et je regarde les bruns ténébreux autour de moi, vers 17h, affichant un badget violet agnes b. Bon, ça ne semble pas trop difficile... 

Avant la haine, la nuit.

Moi, si, on se débarrasse de moi comme ça. J'encaisse, j'encaisse, ma tête ressemble à une cuvette où l'on jette toutes les idées pourries, celles qui ne feront jamais exploser l'audimat. Et j'attends que quelqu'un tire la chasse d'eau pour moi. Toujours, toujours les mêmes tourments à la fin. Toujours cette envie de tout plaquer. Toujours cette question : pourquoi ? Toujours cette merde. Toujours la même passion dévorante qui vous détruit, toujours ces vieux démons qui vous rattrapent, toujours cette attirance pour la déraison. Toujours cette merde. Et ça passe. Longtemps après. Ou ça passe plus vite que prévu, parce qu'on fait tout pour le dégager de son esprit. Mais quand la nuit tombe, qu'on rentre de soirée, qu'on se retrouve devant un ordinateur qui regorge de souvenirs, alors là, on sait. On doit faire face à la solitude qui jusqu'ici nous était devenue étrangère. On doit affronter le manque. Cruel, douloureux, persistant. Alors on s'entête à le dégager. Mais il revient. Et là, chacun a ses petits trucs pour s'en sortir : la tv, l'écriture, la came, l'alcool, les nuits blanches à droite à gauche ou la baise avec des crevards. Mais au final, rien ne change, le manque est là, la boule au ventre monte à la tête et c'est pire. On s'habitue. On s'accoutume au manque. J'y arrive (je crois y arriver). Et ça ne me plaît pas. Je ne veux pas l'oublier. Pourtant, l'oublier, c'est la seule manière pour moi de retrouver l'envie de sourire aux autres. Je souris, je rigole même, de plus en plus. Mais pas la nuit. La nuit me hante. Lui me hante. Son souvenir opaque me hante.

Conclusion : je devrais prendre deux Lexo à 20h et dormir tôt. 

 

lundi, 20 novembre 2006

Doux manque

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J'ignore si vous pouvez écouter ce titre mais si c'est le cas, caressez votre langue de quelques bulles rosées, laissez vos joues se réchauffer et pensez à ces moments où le temps se suspendait pour la grâce des secondes, des minutes, des heures à jamais gravées dans le coeur, celui-là même qu'on espère défendre du mieux qu'on pourra jusqu'à la prochaine overdose... La souffrance devient belle et douce. Que mes nuits à venir se mettent au diapason et bientôt un sourire, un regard et une fossette me donneront le goût de jouer la victime.
 
Lèvres aussi chaudes que mon coeur se refroidit. 
 
De l'art de manipuler les autres et soi-même. Un art païen. Que je ne maîtrise pas. Pas encore. Ou peut-être jamais. Il y a des terrains où la vérité des émotions aura toujours le dernier mot.