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mardi, 06 janvier 2009

Action Réaction

Facebook, ça a du bon. Un message sur un wall, dix secondes plus tard un appel de Berlin et trois mois de silence évoqués par bribes, par prénoms et expressions qui simplifient la situation.

Berlin, en ce moment, est dans toutes les conversations.

Il est temps de revoir Dan, Juju, Pf et son italienne, le Pong et le canapé sur lequel on décide des bars et soirées par où l'on va commencer la nuit.

Les potes, quoi.

Un petit goût du Tape en février 2008 (l'entrée, désolée le reste que j'ai se résume à des rangées de poudre sur une CB dans le chiottes) :

DSC06739.JPG

Cette nuit, il y a un garçon en flou qui me demande d'être mon ami sur Facebook. Cette nuit, ce garçon et moi, on a fait comme si cet hiver était fini, tout comme notre parenthèse amoureuse. Lui retourne définitivement vers sa blonde et moi vers les amis libres.
Comme ça, d'un coup de baguette tradition, je décide que rien n'a existé. Ouais, comme ça, comme le bon pain.
(Les hommes sont faibles, les Jen sont jeunes et les pigeons médisants.)
Je ne le rangerai en ami que quand un autre aura chahuté avec moi.
Come to Berlin, Barbara Morgenstern (un album un peu chiant si on parle pas allemand comme moi mais avec trois mots en anglais qui suffisent à transmettre le plaisir à traverser le Rhin, on peut aimer)


Du bonheur de t'avoir au téléphone, cousin, du bonheur de t'entendre et de me faire oublier Paris et les émois douloureux. (Même si l'émoi passé, comme une conne, j'en ferai un compagnon de soirée, un pote, un caillou grâce auquel on se rappelle pourquoi on m'appelle "la fleur bleue qui a des coups de coeur tout le temps".

Matthieu, c'était son prénom. Il me plaisait bien.
Sa blonde est sans doute plus sucrée que moi, je m'en vais donc découvrir d'autres saveurs plus loin, là où les hommes demandent mon adresse pour attendre mon retour. (Je te le dis lecteur, moi je suis une romantique, une russe, une grosse relou que même ta mère elle sait même pas ce que ça veut dire d'aimer l'exotisme slave !)


Oh puis merde ! Matthieu, tu vois, je t'aime moi un peu ouais je crois bien et toi tu jettes tout ça, alors oui dis de moi que je suis une mauvaise perdante, pense à moi à l'imparfait, trouve toutes les imperfections possibles pour oublier cette nuit pendant laquelle on a rangé au cimetière la baise des crasseux malentendants, oublie les baisers passionnés, oublie-moi amoureuse et retrouve ta jolie vie de garçon esquinté, voilà je le dis, oublie la nouveauté, oublie la fraîcheur des fossettes soyeuses, oublie ma peau qui brûle, oublie les regards qui se cherchent la première fois chez moi, oublie tout ça et demeure heureux avec les fondations dans lesquelles tu crois, l'amour c'est toujours espérer le meilleur pour l'être adoré, mes mots sont sincères et moi peut-être aussi masochiste que ma très chère mère. C'est rageant de relire les trois dernières phrases et de vouloir les effacer de peur de passer pour une fille blessée aigrie, tout ce que je t'ai écrit est la plus pure vérité, indécence de, compréhension de, je ne comprends pas et pourtant.
Amis, ça me va. Pas. Si. Ok. D'accord. C'est terriblement triste, surtout lorsqu'on sait les lettres à aggrapher derrière. Oui, d'accord. Je suis d'accord. Jen n'ai pas le choix. Tu es tellement si différent de moi. C'était sans doute cela qui me plaisait, cette différence. Alors oui, amis. J'en ai déjà assez dont certains que j'essaie de me défaire mais d'accord, amis. Mais jamais plus tu ne m'embrasseras alors, si on est amis.


























































J'adore jouer, c'est mon côté :

































podcast






























Ouais,  merde, c'est vrai, parfois il faut sortir le côté California Soap qu'on a en soi !


















































Dites CHEEEEEEEEEESE !