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mardi, 02 décembre 2008

En fait si, il y a de très beaux garçons près de chez moi

Réveillée aveugle d'un oeil ce matin. Je ne savais pas si c'était à cause de l'alcool ou du froid. Après m'être rendormie, ça y est, je VOIS ! Formidable. Je comprends maintenant la joie éclairée d'Andrew, le mari de Mary Ingalls, quand ce connard retrouva la vue.

Faut que j'arrête de faire la fermeture des bars avec des musiciens. Ca me mène dans un coin la culotte corrompue par la main d'un beau mec qui embrasse Ô MON DIEU ENCORE TOI aussi bien que moi,  et puis non je ne rentre pas avec lui faire panpan cucul parce que bon, merde, je suis quand même venue pour voir le garçon à qui j'avais glissé en quittant le lieu la dernière fois "Je te trouve charmant, je tenais à te le dire"

Alors on passe des disques, on cause russe, on danse, on s'amuse du tendre animal de la soirée qui ne cesse de m'embrasser la joue et de m'enlasser entre deux pas joyeux en me répétant "J'aime le Rock'n'roll, je suis bourré", on passe un bon moment. On voit aussi ce mec qui connaît F, aussi canon qu'Adrian Grenier le mec d'Entourage.

Le hasard fait bien les choses. Sur l'exemplaire de L'Amoureux en lambeaux que j'avais sur moi hier, il laissa With all love suivi de son numéro.

J'hésite entre rappeler le russe, le mec à la culotte ou ne pas retourner un petit moment dans ce bar qui me voit trop souvent ces temps-ci. J'y peux rien, j'aime un type de mec bien spécifique. Rock et léger. Putain, je suis trop prévisible comme nana.

Sur le chemin du retour, j'ai envoyé quelques mots aux couleurs de l'ivresse et du regret au garçon qui me faisait les yeux doux la semaine dernière.

Les âneries de Jen.

<< C'était une absence intrépide, survoltée, l'absence d'une jeune femme qu'il aimait. Ou qu'il avait décider d'aimer. Parce qu'il faut bien décider de se laisser envahir et déchiqueter par ces journées qui passent dans leur vacarme indifférent sans ne rien deviner ni résoudre du manque de quelqu'un qui depuis notre unique ou dernière rencontre a fait de chaque projet une arrière saison.>>

Extrait de L'Amoureux en lambeaux, de Jérôme Attal.

Le garçon aux yeux doux a écrit "Ma belle". J'aime pas. Tant pis, c'est la vie, paraît qu'elle est trop longue. C'est sûr qu'avec de tels surnoms, elle peut le devenir.

C'est cela, je dois être trop sensible. Ou vivante, merde.

Sur ce, j'ai ma mère qui se pointe dans deux heures et ça sent le foutre et la déchéance partout chez moi... (surtout la déchéance ? possible)

 

 

Edit : J'ai mon calendrier de l'Avent ! - c'était ça, l'edit. Paix et amour sur terre.

 

Edit bis : En me les remémorant, je ne trouve pas que mes ex soient si légers. Enfin comme nous tous, l'art de l'illusion. Chris Garneau pour la Blogothèque, j'aime. Merci Balbc !