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lundi, 30 juin 2008

J'ai pensé aux schmocks de ma vie et j'ai eu un sourire moqueur

Dans les épisodes précédents, Jen souffrait comme une cancéreuse en stade final chez sa mère, elle profitait par ailleurs de cet exil pour faire le point sur certains détails de sa vie qui la minaient discrètement.

Samedi 28 juin : Le plus beau concert de ma vie. Salle Pleyel. Lou Reed, album Berlin. Chorale d'enfants made in London, orchestre, musiciens à couper le souffle mais surtout une légende devant moi, un enfant qui se fait plaisir et qui, chose rare, se trahit par quelques sourires. Grace et voyage, tout simplement parfait. Si, la perfection existe. Au troisième rang, à quatre mètres à tout péter de Lou, j'étais au paradis. Derrière moi, Christophe et pas très loin, Angot et son nouveau mec, un gag : le sosie de Doc Gynéco en plus vieux et barbu. Je l'imagine très bien crier comme une prof quand elle se prend la queue de son homme. En tout cas, elle semblait heureuse comme moi.

Dimanche 29 juin : Après un brunch entre amis qui s'éternisa au son de mon enfance (Sinatra, Trénet... voilà  pourquoi j'aime La Fée Verte), j'atteris dans un concert Yiddish, les petits bonheurs du hasard, on se promène, on rit, "on est fous on est des aventuriers" ! (Au resto, il y avait ce mec de la Nouvelle Star à côté de moi, impossible de retrouver son nom, Icare ou un truc dans le genre, je  refuse de chercher son prénom sur Google. Je croyais qu'il était gay,  je ne sais plus, mais il est assez séduisant finalement.)


Choses importantes à savoir : un verre de vin par jour maximum et trois cigarettes à tout péter, frigo plein de vitamines, pas de sucre emballé, des poires des tomates des bottes de menthe, je décide de prendre soin de moi.

Aujourd'hui : Heureuse sauf quand ces connards d'ouvriers de merde qui squattent mon immeuble depuis deux semaines me matent comme de vulgaires chiens; non pas que je sois méprisante avec les petites mains mais si, quand même un peu, m'emmerdent avec leurs regards portés sur mes seins dès que j'entre ou sors de chez moi. Et puis les petites mains, on sait ce que ça donne au lit, n'est-ce pas...

* Me ferais quand même bien opérer pour devenir plate comme une planche à pain. Après avoir allaité, ok d'accord. Bordel c'est pas demain la veille donc. A presque 28 ans, faut que je m'y fasse : mes seins prendront toujours le dessus avec les hommes.
* La projection du film Caroline de Lola Schnabel pendant le concert samedi me donne une nouvelle fois envie d'expérimenter le même blond 70's sexy d'Emmanuelle Seigner. Tentera, tentera pas ? Pour mon anniversaire, pourquoi pas. Ou à la rentrée. Wait and see.

Une chose est sûre : j'ai tiré quelques bonnes conclusions sur les événements de cette année, ça a du bon de se mettre au vert.

(En fait, j'aime bien leurs regards cracras, je les aime bien mes nichons quand même. Ouais, je sais, je change d'avis comme de chemise mais c'est parce que je les écoute parler sur le toit et je les trouve sympathiques ces grands gars musclés, sont pas méchants, faut que j'arrête de sortir les crocs dès que je me sens observée, c'est nul. A moins que depuis tout à l'heure tout le monde dans la rue me sourit parce que j'ai l'air contente, ou alors c'est ma tenue... hmm, en vrai je crois que c'est ça mais ça me fait mal aux fesses de l'avouer. En même temps, je vois pas ce qu'il y a de si "Punky Brewster" dans mon style du jour - c'est pas moi qui le dis, c'est mon poto polonais - ouais, j'ai des amis polonais, c'est fou pour une russe quand même. Je ferme la parenthèse sinon je continuerais, j'aimerais bien vous raconter l'histoire de la culotte rose arrachée par un gorille en manque de langue sur sa bite, pourquoi je me suis retrouvée avec mon chien sans clefs sans téléphone dans le bois jusqu'à minuit seule avec mes yeux pour sourire et aussi comment j'ai réagi quand un oiseau de malheur a fait caca sur mon assiette mais bon on en aurait pour dix ans et moi j'ai du travail. J'allais dire biiisous mais faut pas déconner, ça fait pas si longtemps que je suis partie. Allez, un pour la route quand même. Oh, et marrant de croiser Tom, marrant ce garçon, allure singulière, gueule intéressante.)

Mais le vrai bisou, il est pour chic type. Le seul type que je réconforte bourrée sans l'embrasser, incroyable. ;-)


podcast
  ps : me goinfre de tomates, nom de Dieu ce que c'est bon !