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lundi, 25 octobre 2010

Blue jean et tremblement

Après-midi à se raconter nos vies dans les troquets, dîner chez Gallopin et sorbet aux poires deux cuillères merci, trop de caféine sur la route que l'on rallonge pour ne pas avoir à se quitter, un taxi à partager, destination commune, une nuit et une journée à faire l'amour et à rire, puis les regards et les sourires et tous ces mots qui nous échappent quand la fatigue et le plaisir se mêlent à la beauté de l'instant.

Seul inconvénient : la tignasse XXL, sueur et frottements, crinière de bonne volonté, me voici avec des dreadlocks tellement folles que je suis à deux doigts de me raser la tête.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas passé tant d'heures au lit avec un homme. Et lui dire : Je ne veux pas que tu partes. Et qu'il ne parte pas. Puis l'entendre répéter : Je suis bien, je n'arrive pas à partir. Qu'on s'auto-séquestre, qu'on oublie le téléphone qui sonne et les amis qui nous attendent (et les croquettes du chat). Oui, ça faisait longtemps qu'un homme ne m'avait pas surprise.

(Toujours quand tu n'es pas épilée comme il faudrait que ça te tombe dessus.)

(Je ris encore en repensant à la tronche de la voisine du dessous à l'heure du déjeuner dominical quand elle, son fils et sa petite-fille ont pu apprécier notre part du dessert. Pour une fois, ce n'était pas moi qui faisais le plus de bruit. La petite du 5ème remet encore ça ?! Mon Dieu, faites les taire !)