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mercredi, 29 septembre 2010

Could-have-been love story

Si vous vous retrouvez dans cette vidéo, nous sommes les mêmes. 

J'aurai beau me répéter que ce n'est pas dramatique, je peux essayer de me remémorer la vraie terreur qui m'animait aux oraux du Bac ou la première fois que j'allais embrasser un garçon sur la bouche avec la langue (je m'entraînais sur mon oreiller et ma paume de main, quelle époque ingrate !), je peux m'auto-persuader que je suis mourante et que tout ce qu'il me reste à vivre est pure magie et incroyable fortune, et ben même en faisant tout ça, je reste autant neuneu, trouillarde et godiche quand il me faut trouver le courage pour écrire ou appeler le garçon qui m'a tapé dans l'oeil (Jen la combattante, je serais belle à l'armée, imaginez le désastre).

Un jour, je vous décrirai quelques-unes de mes pathétiques expériences et grands moments de solitude. Ca vaut de l'or.

Pourquoi tout ça ? Parce que j'ai déjà perdu 3,5 kg et que ça me file la patate, que je croise de nouveau des hommes qui accrochent mon regard et puis parce que c'est l'automne, et que j'adore cette saison. Et aussi parce que la fille qui me connaît le mieux vit chez moi pour une dizaine de jours et que l'ont ne fait que se marrer du réveil au coucher : on se fait draguer, on se prend des vestes, on rit de tout, on parodie Carole Rousseau et les mecs de la 6 qui font cuisiner des pauvres mecs à 50 mètres du sol, on se pisse dessus de rire et rire autant, aussi souvent chaque jour, mais bordel ce que c'est bon ! Sinon, quoi de neuf ? Hmmm, des hommes, ces hommes, toujours aussi surprenants. Entre les revenants lourdingues qui m'envoient des photos de leurs dernières chaussures (des horreurs style Richelieu mixées à des Tiags, même Chuck Norris ne les aurait pas portées*) par MMS à 23h, les anciens amants devenus amis avec qui parfois tu remettrais bien le couvert et puis deux minutes après tu sais très bien que tu veux de la nouveauté, ou encore ce lecteur avec qui je corresponds depuis quatre ans en prenant, je l'avoue, du plaisir à raconter ma vie sans que cela puisse être rapporté sur radio ParisPotins, j'ai de quoi faire.

Tout ça pour dire, je vais plutôt bien ! A force de me chercher je finis par me trouver. Ce régime a des effets sur moi auxquels je ne m'attendais pas, c'est vraiment chouette. 

Pour finir cette note foutraque, une touche musicale. J'ai adoré deux morceaux du dernier album de PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE, intitulé Nuit Fièvre. J'ai toujours détesté les Bee Gees, et voilà qu'avec ce disque de reprises entièrement consacré aux gugus à voix qui hérissent les poils, je chantonne Massachussets et Run to me, l'album est en écoute sur Deezer pour ceux qui sont perplexes...

Pas-de-printemps-pour-Marnie-Nuit-fièvre1.jpgSur Run to me, des enfants dans le refrain, j'adore.

Massachussets, Pas de printemps pour Marnie
podcast

Run to me, Pas de printemps pour Marnie
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Ah et aussi, septembre était le mois de la photo : photographiée toute une nuit en infrarouge par Jean-Louis Tornato, et des cours de photo pour pouvoir enfin m'amuser réellement avec mon reflex (un prof top d'ailleurs, si vous avez besoin d'un photographe pro, allez sur son site voir ses références et portfolio, il est parfait :  Dominique Llorens), appelez-moi Nan dorénavant ;-)