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dimanche, 22 février 2009

Court-circuit


Soit j'ai trop abusé ces derniers jours côté ivresse (ça joue mais je l'implique comme élément déclencheur) et autre ingrédients transformés, soit j'arrive à mettre des mots sur cette impression de suffocation :

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bye bye les amis, ras le cul d'écouter, de voir et de digérer les hommes qui font ma vie en déca. Besoin vital de nouvelles voix, de nouveaux vocabulaires, de nouveaux regards, de neuf. SMS, live, téléphone, mails, tous m'indiquent l'ouest, tous me semblent faussement insondables, bidons et creux. Sauf celui qui me veut du bien. Parce que c'est le seul qui pige la tristesse derrière mon sourire. Saoulée. Nazes, tous nazes ces mecs que j'ai cru intéressants. J'opte pour la solitude moderne, j'arrive de province, je ne connais personne à Paris et ma curiosité est totale. Bye bye les amis, c'était chouette mais vous êtes trop prévisibles.


podcast

On the line, Small Sins

mercredi, 19 mars 2008

La cerise sur le kuchen (berlinois)

1448503743.JPGJe viens de relire un texte écrit dans un café à Berlin. Je me souviens de cet après-midi, toutes les couleurs et toutes ces petites grandes joies restent fidèles à ma mémoire. C'est drôle. La saveur d'une romance italienne aussi belle que courte, aussi. Malgré le crapaud du lendemain. Je dois être égoïste mais je garde le meilleur et laisse le pire à l'auteur des bleus.

Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment, le seul garçon avec qui j'aime passer du temps, c'est un ex. Pas le kuchen, le nuts. C'est pas que je trouve ça bizarre* mais enfin, quand même, si l'an dernier vous m'auriez dit que je fuyais un homme sur une île pendant presque deux mois pour le retrouver avec autant de complicité un an plus tard, je crois que je vous aurais demandé de me prendre en photo.  

J'avoue, parfois, Berlin me manque. Pas le mec; la ville, l'esprit, l'ambiance. 

Ce doit être à cause de tous ces appartements que je visite, toutes ces nouvelles habitudes que je tricote bêtement dans mon imaginaire et qui se défont chaque jour. J'ai hâte d'être au vrai printemps, les fenêtres ouvertes sur une rue que je connais à peine. Rien ne s'évanouit, tout s'additionne, on se demande juste à quoi ressemble la somme des expériences. Non ? Ca ne vous fait pas ça lorsque vous êtes entre deux phases, au milieu, en attente ? Mais pour une fois, je n'attends pas vraiment, je suis actrice, enfin je fais des choix et m'y tiens jusqu'au bout, je trace mon chemin. C'est cela, je suis entre deux. Deux globalités abstraites. Hmm, je retourne à mes news.

 

(J'adore ce morceau, oui en même temps je mets toujours ici des choses que j'aime. Je retourne à mes news bis.)

PS : Je vais peut-être arriver à négocier le prix de mon premier appart' coup de coeur, si je l'ai je fais péter le champagne... et les travaux. Demain, nouvelle expertise de mon nid (ça sonne bizarre dégueu pervers quand j'écris ça ?)... 

PPS : Vraiment envie d'une chose : me retrouver dans un appartement vide, un matelas à même le sol dans la chambre et un séjour minimaliste (avant que mon côté bordélo-matérialiste reprenne le dessus). Du vide, de l'air, de l'espace bon sang !

 

* pas l'habitude de faire d'un homme que j'ai aimé un vrai ami, c'est super mais nouveau, on a toujours l'impression de trop demander. Quoique je ne me gêne pas tant que ça. Enfin bon. 

  

MESSAGE AU CHEVALIER WAYFARÉ : la rue jp Timbaud attendra... ;)