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lundi, 18 juillet 2005

Une soirée parisienne

5H24. Viens de rentrer. Retour sur une soirée pleines d'imprévus et de rencontretes enrichissantes. Si des fautes apparaissent régulièrement, c'est normal. Je devais me rendre au concert de Seu Jorge à l'Opéra Garnier vers 19H30. Raté. Je me suis endormie comme une merde en fin d'après-midi. Réveil à 21h. Dégoûtée : 1H30 de queue pour rien (cf note précédente). Ai donc commencée la soirée par le pique-nique organisé par quelques amis blogueurs. La rencontre débutait mal : je me pointe aux Tuileries, comme convenu, avec mon sac de food, et là, personne. J'appelle Schuey. Première confrontation téléphonique, premiers "enfoiré" et "salaud" lançés à la va-vite : la modasse m'explique que oui, les Tuileries, c'était pas l'idéal pour un r-v chaleureux (les jardins étaient exceptionnellement fermés pour cause de fête nationale) et que oui, il faut que je ramène mon cul-cul aux Invalides.
Arrivée 15 min plus tard (j'ai ouvert une mini pink champagne sur la route : fallait bien ça puisque le feu d'artifices débutait sans moi). La modasse sautille comme une endive dans un plat trop huilé (la modasse aime être "high") afin que la bobo le situe, lui et sa bande blogopotes. 2 minutes plus tard, je suis devant EUX : une dizaine de blogueurs mondains et de non blogueurs épicuriens. Negrito&Co, La Coquette, mon circoncis préféré, ma modasse rive droite... tout mes chouchous (ou presque) sont là. Et c'est sans m'en rendre compte que je pars dans des discussions de blogueurs passionnés avec un tel ou un tel... Seul bémol de ce pique-nique : le départ de Môsieur "j'ai des grosses réunions demain, faut que je sois sérieux, je peux pas me coucher tard" beaucoup trop tôt. Tant pis pour lui, il ne saît pas ce qu'il rate. En l'espèce, un bal des pompiers en compagnie des plus fêtards de ce pique-nique. C'est donc au bal des pompiers de la rue de Sévigné ( comme quoi tout arrive) que j'atterris en compagnie de Negrito et sa belle, Shuey et quelques anglais . Parmi les anglais, il y en avait un qui ne m'avait jusque là pas fait impression. Je l'avais à peine remarqué. Je me pencherai que plus tard sur son cas. Entre temps, j'ai eu le temps de danser deux rocks sexy et envoûtants (dont un très chaud) avec un beau paumé qui me fera penser plus tard à un mix de Doriand et de Julien Baer. J'ai également profité de mon état pétillant (le champagne...) pour me la jouer rockeuse sur le retour avec un anglais moustachu. Jusqu'ici, tout va bien. Je découvre mes nouvelles relations blogosphériques avec grand plaisir et visite la coin gay du bal et profite de la présence d'un des blogopotes pour tenter quelques confidences. A moitié réussi. Je ne le reverrai plus de la nuit, sans doute perdu dans quelques cuisses chaudes et accueillantes. Heureuse et pompette, je m'installe alors sur une marche, au fond de la cour, prête à entamer ma énième coupe de la soirée. Et là, je ne sais plus le comment du pourquoi, je me suis mise à parler et à parler avec l'un des fameux anglais rencontrés aux Invalides. On parle en anglais et parfois en français (celui qu'il a retenu en un an d'études il a longtemps de cela). Amour, religion, vrai amour, amour, recherche de l'amour, complexité de l'amour, tout ce qui concerne le beau sentiment y passe. Peu à peu, tous nos comparses rentrent chez eux. Sauf nous. Une heure plus tars, la conversation est toujours trop intense pour l'achever. Nous décidons de prendre un dernier verre et de rentrer. Mais arrivés dans la rue, loin du brouhaha festif, l'idée de nous séparer nous paraît bien impossible. On le comprend sans rien dire. Nous décidons donc de marcher jusqu'à un taxi : lui va vers le Sacré Coeur, moi, vers Odéon. Tout nous sépare, la langue (mais suis pas si nulle en anglais, n'est-ce-pas Schuey !), les chemins, et pourtant, on est bien ensemble. On discuterait jusqu'à demain soir sans un battement de cil ni un bâillement. 1/2h plus tard, un taxi nous nargue : bien que scotchés l'un à l'autre, la tentation de glisser son cul sur la banquette arrière d'un taxi ne nous est pas indifférente. On rentre dons le taxi : dès lors, nous savons que l'on regrettera cette interruption brève et violente de cette intimité qui nous liait dans la rue, quand nous ne formions qu'un couple beau et sans sexualité outrancière. Odéon : 5H10 : je dois descendre, arrivée au carrefour Odéon. On se regarde en silence, sans gêne : on se dit "je t'aime" avec les yeux et "à jamais" avec la bouche. Furtif mais beau. Il s'appelait Richard. 31 ans, je crois. Beau de partout. Il me promet de visiter mon blog une fois à Londres. Lui, j'aurais pu l'aimer fort, très fort. Il est 6h15, je vous écris mes impressions encore toute fraîches d'une soirée parisienne ordinaire. Un 14 juillet ordinaire mais beau. Le jour se lève à grand pas. Demain est un autre jour. Dommage. J'aurais aimé que cette nuit dura une éternité. Richard. Pourquoi fait-il qu'un anglais qui parte demain soir me retourne le coeur aujourd'hui ? C'est drôle comme deux êtres peuvent s'attirer tel deux aimants indissociables, subtilement et passionnément... Sans doute suis-je trop fleur bleue...

Commentaires

Premier commentaire cause decalage horaire. Never trust a Brit est mon mot d'ordre...ils disparaissent toujours quand on ne s'y attend pas, et je sais de quoi je parle...

Écrit par : La snob | vendredi, 15 juillet 2005

magie des instants nocturnes,
les pétales cobalt s'y déploient à merveille

Écrit par : corwin | vendredi, 15 juillet 2005

8h30, je m'en vais au boulot et je suis en retard. Désolé encore pour hier, la prochaine fois je resterai plus tard et je n'oublierai pas de te faire la bise en partant. En tout cas, je vois que tu t'es bien amusé !

Merci de ne pas m'avoir achever en public. ;-)

Écrit par : nathan | vendredi, 15 juillet 2005

C'était toi Nathan...le mec aux rendez vous machin tout ça... Amusant.
Bon, back in love place, back in VI... don't trust Brits... so truth...
Je suis content de vos nuits.
Bon alors...

Écrit par : Mry | vendredi, 15 juillet 2005

Gide a écrit:
" Sors de ta ville, de ta famille, de ta chambre, de ta pensée...Aime sans t'inquiéter si c'est le bien ou le mal...Une existence pathétique plutôt que la tranquillité"

Écrit par : Oxymoron | vendredi, 15 juillet 2005

Ah non mry, je suis pas le genre à brancher sur des blogs et j'invite rarement des filles à prendre un verre en tête à tête. Trop cliché pour moi...

Écrit par : nathan | vendredi, 15 juillet 2005

Nathan... tu arriverais donc à brancher via blog si si et si... moi, je ne sais pas faire. En revanche, inciter à passer au réel, là oui !... Le réel tellement mieux !...

Écrit par : Mry | vendredi, 15 juillet 2005

Inciter au réel c'est bien, mais transformer c'est mieux mais c'est plus dur...

(disclosure : si j'ai vu jen hier soir c'était parce que des amis à moi ont organisé un picnic itinérant dans paname...)

Anyway, Arthur Fonzarelli forever !

Écrit par : nathan | vendredi, 15 juillet 2005

Love you so, Nathan !!!! Lara Fabian forever !

Écrit par : moi | vendredi, 15 juillet 2005

Bon... je vais aller me faire foutre.

Écrit par : Mry | vendredi, 15 juillet 2005

Une nuit parisienne bien sympathique. J'ai aimé lire ta "mini story" avec Rich', c'était mignon...mais même si la magie était là pour un soir vous n'étiez peut etre pas fait pour commencer une histoire (car si j'ai bien compris ton côté fleur bleue, c'est ça que tu cherches...si c'est le cas moi aussi et franchement c presque un défi d'y parvenir chez nous). Voudrais bien te raconter ma soirée au bal des pompiers du vieux colombier (au moins les mecs étaient tous à peu près hétéros) par mail ou par chat. Au moins on partagerait nos points de vue...Une de ces déceptions.... :-/
Après, on ne sait pas, si Rich' lit ton blog il va apprendre à te connaître, craquera surement et il se peut (on peut toujours rêver, j'en connais qui ont des relations aux allures internationales pour qui ça a marché) qu'il décide de venir en France...parce qu'à mon avis, toute fleur bleue qu e tu es, tu n'iras pas outre-manche...
See u

Écrit par : Po | vendredi, 15 juillet 2005

Hey ! That was really a great party, and it was a pleasure to meet you. I guess we made it the right way : diner and chill out Rive gauche and then having fun Rive droite, even if you or Nathan would rather die than admit it. I can testify, the Britt was very handsome, well educated and very cool !

Écrit par : Negrito | vendredi, 15 juillet 2005

oui bon mais c'est qd même un peu triste en fait...
sauf ke c beau qd même...
J'sais pas s'ke G j'arrive pas a ê méchante aujourd'hui!

Écrit par : la konchita | vendredi, 15 juillet 2005

Pourquoi 14 juillet rime avec bal des pompiers???
Mais belle histoire... je plébiscite!

Écrit par : Brav | vendredi, 15 juillet 2005

Les plus belles histoires sont souvent celles qui ne commencent pas: on a pas le temps de les gâcher, et donc pas le temps d'être déçu... et puis au moins ça te laissera un beau souvenir!

Et merde, je vais encore passer pour une désespérée... mais j'essaie de changer de registre, aussi, parce qu'il paraît que je manque de romantisme dans ma vie et ma façon de penser... dis jen, tu me prêtes ton cd de Lara Fabian? (quoi? je vais quand même pas l'acheter, faut pas déconner...)

Écrit par : fofi | vendredi, 15 juillet 2005

Brav, je pense que tu n'as pas testé l'ambiance bal des pompiers.... Il ya deux jours, je n'y avais jamais mis les pieds et j'ai tellement aimé que le lendemain, ils nous ont revu! Dans la cour de la caserne, sous des arbres, des bars dans tous les coins, des groupes d'amis qui dansent et le top c que tu vois tout le monde pas comme dans ces satanées boîtes de nuit...Tu parles à tes voisins, tu échanges, tu partages la vie quelques minutes de quelqu'un d'autre...Peut-être que dans les autres casernes c naze mais crois mois à la caserne du Vieux Colombier (dans le 6ème arrondissement, centre de Paris pour certains d'entre vous) il y avait foule. La file d'attente courait jusqu'à la rue de Rennes, elle dessinait un mega grand L.
Je me suis trop amusée et j'aimerais vraiment qu'il y en ait plus souvent, malheureusement il faudra attendre un an.

Écrit par : Po | vendredi, 15 juillet 2005

C'est dingue de constater que notre génération vit ensemble, aux mêmes moments, avec la même intensité, les mêmes histoires qui finissent toutes invariablement en eau de boudin. P...., fait ch... !

Écrit par : Blog Paris VI | samedi, 16 juillet 2005

>qui finissent toutes invariablement en eau de boudin

non, qqfois c'est un râteau dans la tronche ou une baffe au cœur

Écrit par : samy | samedi, 16 juillet 2005

Rue Guynemer ? C'est drôle, je connais deux hommes très spirituels qui vivent dans cette rue. Le VIème est-il si petit que cela...

Écrit par : moi | dimanche, 17 juillet 2005

Yo, it was fun meeting you & your pink mini-bottles of champagne! Just wanted to let you know I read this whole entry, French and all, even though it took me an absurde amount of time. Hard work.
/La Suèdoise

Écrit par : YT | dimanche, 17 juillet 2005

Good job ! My pink mini-bottles of champ' and i are really proud to see u here !!! But we missed you at the party rue de Sévigné... I hope to see you soon for another picnic with champagne et crisps for Snobs :-)

Écrit par : jen | dimanche, 17 juillet 2005

Jen, c'est beau, c'est vrai. It was a lovely night. J'ai lu ton blog comme j'ai dit.

Écrit par : Rich | mercredi, 20 juillet 2005

...
No comment.
;-)

Écrit par : Pauline aka Po | mercredi, 20 juillet 2005

Que celle ou celui qui se fait passer pour mon anglais se dénonce immédiatement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! A moins que ce soit vraiment lui... Cool.

Écrit par : moi | mercredi, 20 juillet 2005

C'est moi vraiment. Hotel des Invalides, Pamplona, the bulls, the fireman's ball, sitting on the steps talking, my friend leaving early, the walk, the taxi, the goodbye. Tu vois? How are you? Je vais dormir maintenant parce que je vais travailler le matin mais je te écrirai bientot.

Écrit par : Rich | mercredi, 20 juillet 2005