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samedi, 30 juillet 2005

Comment réussir à séduire une bobo ?

En lui envoyant une flèche comme celle-ci...

"Bon, puisqu'on est dans la série fleurs, j'en profite.

En effet, voilà deux semaines que j'ai découvert votre site et j'en suis devenu accro.

Voilà deux semaines que je lis votre site, et deux semaines que je tente d'exprimer ce qui m'accroche tant. Mais à peine crois-je avoir compris quelque chose que c'est sous un nouveau jour que je vous découvre.

Et je remets mon analyse au lendemain.


Vous avez un côté insaisissable.

Vos chroniques sont des jeux de piste.

Un joli menton par ici, de vieilles Bensimon roses, un sac mauve et autres emplettes couleurs bonbons.

Depuis deux semaines, je ne me reconnais plus. Mon regard habituellement si prompt à se porter sur les jolies rondeurs, est devenu un obsédé du menton. Cette jolie fille qui passe rue de l'Odéon, ne serait-ce pas Elle ?

Vos chroniques sont un vrai jeu de piste. Mon plan de Paris étalé sur la table, je suis vos mouvements. Métro Odéon, rue des Canettes, Murat (perso j'ai plutôt l'habitude de Kayser - pour le pain y a pas photo, pour les pâtisseries, on va voir), Champion-Seine.

Rue Guynemer, j'aurais pu vous croiser. L'IMA, alors là, c'est tous les jours que j'y passe. Quant à la rue de medium_edouard_boubat.jpgMédicis, n'était-ce pas vous attablée au café psycho il y a deux jours vers midi ?


Le premier jour où je vous ai lue (par hasard, via le lien de paname-ensemble), mon sentiment fut "fichtre, celle-là est aussi atteinte que moi". Chronique « Une soirée parisienne ». C'est bien plus beau lorsque ça reste un rêve.


J'élaborais alors une formule exprimant ce que vos phrases me faisaient : « des mots riches de vanité, d'idéalisme et de déceptions ».

Et je continuais à lire. Une écriture vive, fraîche et actuelle, une spontanéité crue mais pudique.


Les archives consommées, je n'avais plus alors qu'à patiemment attendre le bon vouloir de la bobo. On peut dire qu'elle nous a gentiment gâtés avec au moins un post quotidien depuis le 17/7.


En lisant au jour le jour, je me rendais compte à quel point la bobo cherchait à surprendre, à se surprendre, et à emmener son lecteur toujours plus loin dans la quête de l'absolu (euh...).

J'ai pris peur à un moment en vous voyant plusieurs jours de suite mal dans votre peau, grossière et parfois ingrate. Cela m'a fait de la peine. La bobo torturée ne devrait pas rester torturée plus d'un jour de suite. Elle a tant de lecteurs qui sont là pour la soutenir... Où alors, c'est peut-être que je n'ai rien compris à « l'âme slave ».


IRL, je ne pense pas que nous ayons grands goûts en commun. Il n'en reste pas moins que votre écriture est un régal."



Etait-ce la bobo assise à cette terrasse ? Passera-t-elle par là ? ou bien par là ?

Un boulevard, une rue, une place, un passage...

Deux mentons sont désormais identifiables à Odéon : l'un est à Frédéric Beigbeder et l'autre à une parfaite inconnue.

Quelle prétention ! C'est vrai, je suis une petite égocentrique au doux nom de Narcisse.

Le jeu de piste, un régal même quand on est "grand". En septembre, nous jouerons à cache-cache dans le plus beau jardin d'acclimatation : le VIème arrondissement de Paris.

Ce magnifique commentaire déposé par un illustre lecteur, me transporte dans un livre adoré dans ma jeunesse, "Le Journal du séducteur" de Kierkegaard...

Affaire à suivre.

Je m'étonne de le dire (pas tant que ça en vérité) mais vive le retour des vacances ! Pour me (vous) consoler, je pense aux notes que je vais pondre en Suisse : il y a de la matière !

Baiser pour vous, cher junkie.



Commentaires

c'est vrai que ton blog rend acrro Jen, même les fiiiilles ! Bravo et continue.
C'est drôlement joli ce que te dit Ashkar, je comprends que tu sois flattée.

Écrit par : géraldine | samedi, 30 juillet 2005

Oui, t'as vu ça ! J'étais toute chose en le lisant. Maintenant, il me faut trouver un homme qui me dise ces choses là dans la vraie vie, c'est une autre paire de manche ! Mais je suis confiante, ça change.

Écrit par : moi | samedi, 30 juillet 2005