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jeudi, 03 mai 2007

15h45, voyante, psy ou aller simple ?

Récemment, je discutais avec une amie proche de l'importance de toujours suivre son instinct dans la vie. Elle m'avait demandé : "Et quand on ne le sent plus, son instinct ?" Je n'eus pas de réponse, il me paraissait impossible de ne pas le sentir. Ce truc abstrait, qui nous faire prendre telle voie ou telle autre, par simple réflexe quasi-animal. Et bien finalement, si, ils existent ces moments de grande solitude où même notre propre instinct nous snobe. Et là, on peut le dire, on patauge. A droite ou à gauche ?  Avec ou sans ? Besoin ou sacrifice ? Noir ou gris ? Objectif ou subjectif ? Généreux ou égoïste ? Grosse parano ou constat adroit ? Je n'en sais rien. Et là, on sait simplement qu'on aimerait sentir la vie nous glisser dessus comme de la soie, prendre un sac et se barrer sans ne rien regretter, dire au revoir en étant persuadée de faire le bon choix, tenter de voir la vie de ce côté-là et ne pas pour autant avoir l'impression d'être une ado de 30 ans complètement flippée, on aimerait juste y voir clair, se sentir rassurée par au moins une personne. Et non, rien. Donc, là, je me force à ne pas écouter mon hystérie car je serais bien tentée de faire la plus grosse connerie de ma vie. En l'espèce, partir loin et quitter cette vie pleine et finalement si vide car sans Lui. Horrible contat : je crois que je suis en train de faire la crise d'ado manquée à 15 ans.