Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« toi tu ne sauras jamais l'émotion que tu as fait renaître en moi | Page d'accueil | Plus envie de cette vie, partir. Lâche. »

vendredi, 02 novembre 2007

Stakhanoviste du mouvement perpétuel; composition figée.

Tout n'était que rapports de force entre son image et sa nature profonde. Elle aimait jouer le rôle qu'elle détestait le plus, par provocation ou par choix, elle finissait par ne plus vraiment savoir ce qui la poussait à incarner les autres, une autre. Parfois, il arrivait qu'un homme sache reconnaître la vérité derrière les rires, l'ironie et la rage, alors elle devenait plus craintive, mais aussi plus belle.

Aimait-elle être démasquée ? Cela dépendait du charisme de l'adversaire. Car c'était un concurrent qu'elle devait affronter dans ces moments-là : rester sourde aux regards inquisiteurs et accepter la défaite d'une manière vexante, humiliante pour une joueuse de son rang ou baisser les armes, perdre son honneur fabriqué de toutes pièces pour gagner l'amour d'un homme et lui livrer son coeur tel qu'il le lui pesait, si lourd et si féroce pour son âge. Le risque en valait-il toutes les chandelles du monde et de Paris ? Une pointe de pessimisme l'envahissait toujours à l'heure des choix périlleux.



Evidemment, ce n'est pas de moi dont je parle mais de la jolie héroïne. Et un peu de moi, mais aussi de quelques amies, des femmes en vérité. Des femmes que j'aime.

Commentaires

welcome back...

Écrit par : Chrisos | vendredi, 02 novembre 2007

Il est touchant ton texte, il me plait bien :)

Écrit par : TheCélinette | vendredi, 02 novembre 2007