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jeudi, 13 novembre 2008

Un petit peu de crème dans ta vie, un petit pot de crème aujourd'hui, pour toi

Revenons sur les événements mineurs de ces trois derniers jours.


Mardi :

Lui et moi promettons de ne pas boire plus de deux verres. Lui a mangé, moi non. Parfait, on arrive au Réservoir frais comme des blogueuses mode après un Perrier citron. Sauf que. J'ai à peine commencé mon troisième verre qu'un quatrième et un cinquième sont déjà devant moi. C'est moche de saouler la coach Sobriété. Mais ça m'a permis de faire passer en douceur ma dédicace quand Jérome Attal chante Je ne te défends même plus quand on te traite de conne. Je souris, il sourit, c'est parfait. Parce qu'on sait que. C'est faux.

Jérome Attal, un flingue à la main et cette chanson, tout est là.


Et puis il a fallu que je parle de mon petit secret, ma petite ambition que je ne partage avec personne parce que ma paresse rattrape toujours mes rêves. Lui et moi, ce beau projet, qui nous colle tellement aux oreilles. Cette idée, cette envie, partants, 1, 2, 3 soleil.
Lui : _ Ce sera notre bébé. Je veux le faire avec toi.
Moi, dans le train, le lendemain, qui pense que la vie est ni bien faite, ni mal faite, la vie est juste une sorcière qui transforme les paroles d'un homme en gimmick sucré-acide.
Il faut que je réflechisse, mon ami. ----> excuse à deux balles

En matière de réflexion, je n'ai pas été la reine ce soir-là. Après avoir commencé les préliminaires avec l'ancien homme de ma vie, j'ai eu l'intelligence de me soumettre à ses ordres et d'envoyer un sms à un garçon qui ignorait que j'avais son numéro, qui savait encore moins que j'avais mis un tee-shirt propre au cas où je le rencontrerais au concert et qui ne se doutait certainement pas que je trouvais charmant de le traiter d'idiot avec l'audace d'une Miley Cyrus. Et puis ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi je suis rentrée chez moi avec un savon de Marseille dans la poche de mon trench.



Mercredi :

Après avoir bavé pendant quatre heures dans mon lit, le réveil sonne. Il est tôt, très tôt, tellement tôt que j'ai cru me réveiller en Enfer. En Enfer, il fait froid et la faille de San Andreas est la matière première. A 7h, je prends un taxi et rejoins mon père et mon frère pour un voyage de deux jours où s'entrechoqueront rapprochements du troisième type avec un homme dont la plus grande fille a trois ans de moins que moi, l'enterrement d'un homme qui avait choisi la liberté, un choc d'amour et de silences. Et des regards complices, qui rendent les autres transparents.

Et Nantes.

nantes.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Inconnue jusque là, un peu de Versailles, la place Saint Pierre, un bel endroit où arrêter le temps. Une drôle de bonne femme m'a tiré les cartes. Une drôle de bonne femme. Mais le temps s'était arrêté alors les cartes garderont leurs secrets à Nantes, j'ai refusé de ramener les chuchotements à Paris.


Jeudi :

Je déteste l'homme à la cravate rouge qui s'est touché la queue en me regardant écrire une lettre à un homme marié. Dans mon sac, des joujoux pour faire des bulles, tous volés sur les tables du Réservoir.

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Tentant de demander au mec à la cravate rouge de tenir sa queue à la vue de tous pour réceptionner les super bulles. Mais mon père est sur le siège de devant, ça ferait tâche, je choisis de jeter la lettre et d'écouter mon iPod en regardant la nuit jeter son lot de promesses à risque.

 



J'ai toujours trois hommes en tête et en bouche quand je plonge mes doigts dans ma culotte. Sauf qu'un remplaçant a évincé Charlie. L'homme marié a réveillé mon côté femme, un ami au profil cousin s'invite dans mes rêves pour que je l'embrasse et lui serre fort la main entre deux rayons au Bon Marché (c'est de cette manière que j'avais rencontré le seul garçon avec qui j'ai eu une relation de trois ans), une moue dédaigneuse me transforme en héroïne de la révolution et moi, au milieu de tous ces fantasmes, je me demande lequel choisir.

En fait, ce que je me demande surtout, c'est pourquoi j'ai l'impression de devenir celle qui joue et ne veut plus s'engager dans quelque relation qui soit. Cette nouvelle attitude devrait m'angoisser, moi la casanière, pourtant j'ai la langue et l'imagination gourmandes, ça va, ça titille, ça donne l'impression qu'on n'est pas celle qu'on pense être.

La vraie vérité : j'ai envie d'embrasser un garçon qui ne m'empêchera pas de faire des bêtises. Correction après relecture : des garçons. Et en fait, après rerelecture, je sais pas trop. Je crois que je veux juste des garçons nouveaux, les miens me lassent. Toujours pareil, on connaît tellement l'autre, je veux des garçons !!!

podcast

 

19h43 : oui je suis en retard, j'arrive !

Mais c'était juste pour dire qu'après avoir relu cette note, après avoir enfilé une robe et caché avec du vert le rouge d'une peau trop fragile, cette chanson est plus appropriée...

 

Cette fois c'est la bonne, un énième brossage de dents et je me casse, promis.

 

edit : putain de bordel, vous êtes des menteuses, je suis archi rouge, on dirait Bozo le clown !

 

Commentaires

Comment faire, comment, vraiment, pour ne plus être l'objet de caresses péniques de vieux messieurs à cravate rouge? Un ancien placeur de défilé de mode?

Écrit par : Sened | vendredi, 14 novembre 2008

même pas, il était moche et il faisait des tas de bruits bizarres, tout ce que je ne veux pas avec moi dans un ascenseur et ailleurs.

JE PLANE

Écrit par : Jen | vendredi, 14 novembre 2008

j'pars deux semaines à Berlin le 24, j'ai toujours ton cadeau... Café d'ici là?

Écrit par : Sened | samedi, 15 novembre 2008