Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Twenty Show | Page d'accueil | Make the Girl Dance »

mardi, 12 mai 2009

En Ruth et en boucle

mike_mills.jpg
Une vieille Triumph cabriolet, Ruth et essence de Guerlain dans l'air, smoky eyes, lèvres jeunes et arrogantes, les restes d'un bouquet sous la semelle de ses Giuseppe Zanotti, elle fait l'amour avec le rétroviseur et d'ici quelques heures avec le vôtre. Pont de la Concorde, place du Palais Bourbon des pivoines dans les bras d'un audacieux, si l'orage est de la partie, elle s'échappera peut-être pieds nus...


Ruth, Mots
podcast


Les bourgeoises aiment le sexe sale dans le nord de Paris avec des hommes qui ne portent pas de parfum.
"Passons la semaine à salir l'amour ensemble", elle aurait plutôt dû lui écrire cela sur le télégramme.
Sortie de l'hiver.
Et diablement envie de.
D'une addiction à une autre.



Ruth, Polaroïd Roman Photo
podcast
Je tire des traits mais les silences ne s'oublient pas, je mélange tous ces hommes et les accroche au mur, chemin de fer et numéro suivant, oui un peu comme un magazine c'est ça. J'écoute Ruth pendant des heures et tout va crescendo, présent passé futur, libido indécente.
Mais que des hommes qu'on ne dompte pas sinon l'ennui guette. Ams tram gram, c'est de toi dont j'ai envie, toi, oui.



Si c'est urbain...
Jen bless you !

Commentaires

c'est ça alors!!! T'as le temps de redescendre entre deux cycles? Et l'analyse pour l'homme? On est en période post menstruation all year long à en croire mes envies!

Écrit par : t!80 | mercredi, 13 mai 2009

(je suis étonnée que tu n'aies pas plus de commentaires sur cette note) :p

Écrit par : Charl' | jeudi, 14 mai 2009

Drôle de billet.
Je le trouve beau et bizarrement forcé.

Beau comme l'amnésique pris dans un flash sentimental; et forcé, tes syntaxes idiosyncratiques élégantes semblant employées à d'autant mieux te convaincre que tu aimes réellement ce que tu vis.

Comme si la remémoration enjolivée des souvenirs qu'ils portent chacuns, tentait d'éclipser l'aura douce-amère baignant inévitablement la contemplation de ses trophées de chasses. Epinglés au pied du mur, ils se ressemblent au fond un peu tous.

Le spleen d'Indiana Juan peut-être, ou celui de l'amante religieuse.

-

D'une addiction à l'autre... Je ne sais pas si c'est toi, moi, nous, ou tous nos contemporains, mais voilà un moyen de locomotion à la mode.
Je m'en balance de l'une à l'autre comme un grand singe, les attrape ou plutôt me retrouve bien attrapé, ces salopes me réservant toujours un accueil à bras grands ouverts.

-

Quant à la libido urbaine exacerbée, je ne citerais que l'adage sans limites d'Hannibal Lecter:
"On convoite ce que l'on côtoie".

-

Cool de croiser Ruth ici.
J'ai grandi avec les Têtines Noires, Rank Xerox, Métal Hurlant, Berlin, Nitzer Ebb, Carol et Dieu que c'est bon d'entendre ces sons si chargés.

Peu de gens arrivent à apprécier ce morceau, mais si c'est ton cas, il va te catapulter:
http://www.youtube.com/watch?v=BmSbAzbesVg

Écrit par : Vermine | jeudi, 14 mai 2009

Oh c'est bon ça !!! je ne connaissais pas, merci, j'adore.
Et pr revenir au post, non rien de forcé, mais de jour en jour je suis moins amoureuse, quelle salope ;)

Écrit par : Jen | jeudi, 14 mai 2009