Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Casse pas mon jouet | Page d'accueil | Ta mère sur youtube »

lundi, 18 octobre 2010

La vie de cocagne

 

88_Lettre_pneumatique_010575.jpg

Des amis m'ont fait remarqué l'autre soir que je parlais souvent d'enfants sur ce blog, comme quoi j'en voulais, vous auriez vu ma tête ! Vous trouvez que j'évoque souvent une envie de bébé ? Parce que moi j'ai plutôt l'impression du contraire, ou alors avec une vacherie dans le texte. C'est grave si je ne me rends pas compte de ce qui ressort le plus de mes posts... Enfin bref.

Je viens de charger mon iphone et découvre mes photos récentes. Plein de gens que je ne connais pas. C'est qui ça ? Et ça c'était où ? Et pourquoi je suis incapable de savoir si on était au tape, aux disquaires ou dans un bar avec des tables en formica ? Effectivement, je pouvais me réveiller malade samedi après-midi, je crois que j'ai encore bu de vodka plus que de raison. Et je crois aussi que la seule solution pour ne pas craquer avec l'alcool pendant ce régime, c'est tout simplement que je ne sorte plus et ne voie plus personne. Je ne suis pas foutue de résister à l'alcool. La bouffe, si (enfin presque, quand je vais dire à Moe que j'ai mangé le chocolat suisse que je lui réservais, je vais me faire taper sur les doigts), mais l'alcool en soirée, c'est trop dur. Donc voilà, je crois que je suis vouée à rester chez moi ou me faire des nouveaux amis, tous au régime, mais bon des amis obèses ça me tente moyen. 

Le régime sera long. 

 

Quoi de neuf, à part Dukan et mon alcoolisme notoire ? Bah rien, j'attends toujours mon amoureux (un vrai quoi, pas un de pacotille qui mène les filles en bateau ni un qui ne serait pas jaloux de mon père). Un vrai amoureux, mais pas celui avec qui il faudrait signer pour une vie, juste une belle traversée je souhaite. 

 

stan_shaffer.jpg

Une des chansons françaises que j'aime le plus, j'aurais pu l'écrire. Tu m'écoutes chanter ? 

 

La vie de cocagne, Jeanne Moreau

podcast

Cette nuit Mélanie a rêvé qu'elle m'accompagnait à l'hôpital pour que j'aille me faire euthanasier. Son cauchemar était tellement intense et détaillé qu'elle vient de me demander si j'allais bien. Ça fait un peu bizarre je ne vous le cache pas quand une personne vous décrit votre mort. Enfin heureusement, tout va bien, je n'ai juste pas encore enregistré le code du leitmotiv général, mais je crois que tout s'arrangera quand j'aurai un enfant. Je cesserai de ne penser qu'à moi, j'arrêterai de m'arracher la tête avec des questions sans réponse, le bonheur d'un autre me suffira, ça doit être ça la sérénité presque atteinte chez les dépressifs urbains. Je plaisante. Mon gamin sera un insatisfait chronique et un égoïste romantique comme sa mère, il sera malheureux car trop brillant pour tous ces gueux, oui en fait c'est vrai je parle parfois de mômes. Parce que je suis peut-être pressée de rencontrer un génie de mon envergure. 

dimdamdoum

Elle retourna travailler à son petit bureau, entre les moineaux qui mangeaient les graines dans leur petite maison de bois et Itélé qui balançait toujours les mêmes merdes sociales, flash après flash. Mais elle hésitait à tout lâcher pour répondre à l'invitation de sa mère : déjeuner et shopping rue St Honoré/Madeleine. 

(Vincent et Bertrand : là effectivement j'ai parlé d'enfants, mais ça ne compte pas pour cette fois.)

PS : En me relisant, je comprends pourquoi je ne trouve pas chaussure à mon pied. Mes expressions trahissent mon désir d'échec, il faut croire. Bertrand aurait alors raison, inconsciemment, je fais exprès de choisir des hommes qui ne me correspondront pas sur le long terme... Dans ce cas, cela veut-il dire qu'il me faudrait choisir des hommes qui ne me correspondent pas au présent ? Mais merde, pourquoi c'est si compliqué ? Je vais acheter un hamster de compagnie en attendant de trouver Les Hommes pour les Nuls.

 

Commentaires

Moi même, en essayant de retracer l'Odyssée de la soif, je me souvenais d'une virile empoignade avec un videur de boîte, mais j'avais oublié une tournée de shot rue de Lappe... Guiness is good for you, Zubrowska is not.
OK, allez, cette fois, ça compte pas princess (for the kids)...

Écrit par : Castor Junior | lundi, 18 octobre 2010

ah mais oui, j'avais oublié ce truc aussi, on s'est pris la tête avec un mec mais c'était un restau je crois, et ben on devait être beaux tiens !

Écrit par : Jen | lundi, 18 octobre 2010

Vider une bouteille, se faire vider d'une boîte - joli score^.

Sinon, "Les hommes pour les nuls", c'est un grand titre.

Écrit par : secondflore | lundi, 18 octobre 2010

hm... "les hommes pr les nuls", c'est surtout assez gay, comme titre.

Une traversée sans bateau... Tu attends Moïse... Feuj donc... Ca se tient bien finalement...

Écrit par : Vermine | lundi, 18 octobre 2010

le titre peut être interprété différemment, ou alors, L'Homme pour les Nuls.

Tu peux développer ta dernière partie de commentaire s'il te plaît, je comprends pas.

Écrit par : Jen | lundi, 18 octobre 2010

"Les hommes pour les nulles" ?

Écrit par : secondflore | lundi, 18 octobre 2010

je ne l'achèterai pas, celui-là...

Écrit par : Jen | lundi, 18 octobre 2010

*sorti dîner*

Je sais bien, je rebondissais gracieusement sur le com de Secondflore, allez pas me coller la HALDE aux fesses.

Et le pr les nulLES existe, "The Rules" que ça s'appelle, je ne le recommande pas non plus ni ne l'achèterais, car comme prévu, c'est grâtiné... ( http://en.wikipedia.org/wiki/The_Rules )



Sinon, c'est un peu ts les tomes de la Philo réunis "l'Homme pr les Nuls" non? Plus on le lit ce bouquin, moins on en comprend le sujet je crois. (et puis trop de gens croient avoir compris sous prétexte qu'ils ont lu, ce qui est assez insupportable, soit dit en passant)

Avant tt il y a l'instinct, tu as l'intuition de ce qu'est une personne ds les 5 secondes. Ensuite vient la fumée...
Et celui qui sait faire danser sa fumée possède un don aussi...
Car s'amuser à discerner les patterns (ns sommes câblés pr ça) dans la fumée de l'autre est un passe temps des plus sophistiqués, si ce n'est l'ultime. Ne jamais être sûr, entrevoir des choses, échafauder, s'inquièter, imaginer, se réjouir, craindre que, etc...

Sans rentrer ds le compliqué débat du libre arbitre (surtout à l'heure de la plongée dans le cerveau à l'aide du scaphandre des neurosciences), je pense que tt acte sur lequel ns avons la possibilité d'opérer un choix (tt sauf le piano qui te tombe dessus du 5e donc) est qqpart voulu par notre cerveau, et répond à un besoin.

Blablaba je sais, DONC: qd tu dis: "mon désir d'échec" je crois que c'est plutôt "mon désir de tortures cérébrales".
Les gens compliqués ont besoin de jeux compliqués sinon ils s'ennuient. Point barre.


Le feuj c'est une boutade t'as bien compris, c'est ce feuj insaisissable dont tu parles depuis le début de ton blog. Le parallèle avec une traversée sans bateau m'est venu, Moïse qui écarte le mer rouge, j'aurais pu dire Jésus qui marche sur l'eau, feuj aussi au fond.
J'ai fait le parallèle car tu as bel et bien envie qu'on, qu'il, te raconte des histoires, mais des histoires qui ont l'air de ne pas en être, comme la religion, des histoires où il persiste tjs un doute, amibigües, auxquelles on peut croire, qui répondent à des besoins bien humains.
Tu parles de traversée, comme si tu avais besoin d'un guide, qui t'amène qqpart.
Je crois que ce n'est pas un amoureux que tu cherches c'est une figure paternelle qui t'amènera à un endroit en toi où tu ne parvient pas à aller. Une fois que tu seras là bas, je crois que ton cerveau se dit qu'il pourra alors y trouver qqc qui se rapprocherait d'un "amour serein".

Ecoute je m'embourbe (en plus je digère ce qui n'arrange rien) ds cette explication laborieuse, je préférais mes ellipses en points de suspension... Tu as capté de ttes façons.
Et puis je ne suis pas fan de psychologisation, tt le monde en fait, ts les magazines "décryptent" et je ne compte plus les conversations aux zincs où on cite Lacan (que je hais d'ailleurs), aussi c'est un signal suffisant pr que je m'éloigne de ce truc. En plus bien souvent on en arrive à de la fausse logique comme celle qui te fait dire (même si je sais que toi ti blagues) "Dans ce cas, cela veut-il dire qu'il me faudrait choisir des hommes qui ne me correspondent pas au présent ?" Et ça aussi c'est un rideau de fumée qui occulte l'instinct de l'essentiel: tu choisis le compliqué pas tant que ça te plaise plus, mais parce que ça te déplais moins, que le trop simple.

Ha et puis il y a un truc aussi, on est une génération qui a à s'affranchir du romantisme qui tourne autour de l'état "dépressif", le génie incompris, la belle mélancolie. Ce syndrome c'est une calamité. Il n'y a qu'à regarder sur PostSecret.com, le nb de cartes postales où le secret est plus ou moins "j'ai peur d'être heureux" "et si je n'arrive plus à être créatif si je vais mieux".

Écrit par : Vermine | mardi, 19 octobre 2010