jeudi, 28 juillet 2022
Jeanne Moreau
En ce moment j'ai des pulsions de vie, d'amour, mais aussi d'isolement, de colère, et parfois d'intense angoisse mais très passagère heureusement.
Petit soldat je sais être, forte et vive je vois au loin j'anticipe j'ai mes flèches la rage et l'amour Tout personne ne peut atteindre la maison je tue l'ennemi avant qu'il naisse.
Sinon l'amour c'est toujours compliqué. Je ne sais pas aimer, j'ai peur, je sabote tout dès le début, limite je me mens, mais je trouve parfois des hommes qui ont encore plus peur que/de moi du coup je me trouve super fortiche. Mais en vrai juste la vie, l'amour dans les petits détails de l'humanité du quotidien, ça, ça me fait du bien; les fainéants qui font l'autruche eux je les ignore je suis comme Audiard désormais ras le bol de jouer le jeu; mais je prends la force de la vie où elle est et vous savez quoi, même le fainéant a sa part de poésie dans sa médiocrité joyeuse.
Je n'ai jamais compris pendant presque onze ans ce que voulait dire mon ex quand il me disait "t'es tellement libre !..."
et je ne comprenais pas. Vraiment. Je lui répondais souvent tant je trouvais sa remarque insensée : " mais donc toi t'es enfermé ?" J'avais jamais de réponse évidemment.
Je comprends tant de chose sur ce qu'il disait de moi aujourd'hui. Parfois j'ai l'impression que je vais peut-être aller vite au goulag car ma liberté va vite filer des complexes.
J'ai trop bu mes idées ne sont pas assez claires. Ce que je retiens, c'est cette demi-tonne de tendresse que j'ai volée au mec de ce soir dans ce hug.
Ca m'a fait du bien, j'avais besoin de réconfort et j'ai personne à qui en demander. En voler. J'avoue l'automne va être rude sans mec, je sais pas comment et où liquider ma frustration et mes peines, je retiens beaucoup mine de rien depuis un certain temps et l'automne va être long, je sais que je peux encaisser encore quelques palettes de mauvaises nouvelles mais quand même, tu vois à quand je rentre certains soirs je serais pas contre deux grands bras qui m'attendent au lit en me caressant et disant "ça va aller mon bébé, tu vas voir fais-moi confiance, t'as confiance en moi hein ?" et nananani et nananana bref une épaule quoi.
J'ai pas un manque d'amour, j'ai un manque de chair à l'odeur rassurante.
Porter 20 kg d'eau minérale de courses pas de souci, mais au bout d'un moment encaisser comme un homme, non.
J'atteindrai mes limites vers novembre si ça part en couilles je pense.
Et si ça ne part pas en couilles alors JERUSALEM ALPHA BLONDY ALLELUIA
Ouais compliqué en ce moment car je ne peux pas me permettre d'être fragile et en plus je ne veux pas me voir fragile, mais bon comme je mange peu mon alcoolisme mondain s'effrite au bout de trois verres heureusement ce soir me sis arrêté au troisième et je savais que c'était déjà trop mais j'avais besoin de troubler la vie pour oublier la vraie vie.
Je veux faire chialer pour recevoir plein de nouveaux dates ;)
PS : Bref, ça va, RAS. :-)
PPS : Je grave juste au sang sur le mur des WC du boulot chaque jour un trait avec mon sang pour comptabiliser le nombre de jours qui nous sépare de la délivrance. Tellement envie de rien foutre, et enfin commencer à s'ennuyer après le repos nécessaire pris pour avoir ce moment qui vient on ne sait jamais quand mais qui te donne cette envie subite de prendre une feuille et un crayon pour dessiner un regard puis un visage et ton avenir en fait.En ce qui me concerne mais c'est une autre histoire ;-)
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeanne moreau, jen et les garçons, l'amour c'est compliqué, la vie c'est compliqué
vendredi, 20 mai 2022
Mood
20:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béguin, jeanne moreau, french icone
mardi, 01 août 2017
La vie de cocagne - JEANNE MOREAU
08:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeanne moreau, music, french music, 60s, french icone, icône culture française
lundi, 18 octobre 2010
La vie de cocagne
Des amis m'ont fait remarqué l'autre soir que je parlais souvent d'enfants sur ce blog, comme quoi j'en voulais, vous auriez vu ma tête ! Vous trouvez que j'évoque souvent une envie de bébé ? Parce que moi j'ai plutôt l'impression du contraire, ou alors avec une vacherie dans le texte. C'est grave si je ne me rends pas compte de ce qui ressort le plus de mes posts... Enfin bref.
Je viens de charger mon iphone et découvre mes photos récentes. Plein de gens que je ne connais pas. C'est qui ça ? Et ça c'était où ? Et pourquoi je suis incapable de savoir si on était au tape, aux disquaires ou dans un bar avec des tables en formica ? Effectivement, je pouvais me réveiller malade samedi après-midi, je crois que j'ai encore bu de vodka plus que de raison. Et je crois aussi que la seule solution pour ne pas craquer avec l'alcool pendant ce régime, c'est tout simplement que je ne sorte plus et ne voie plus personne. Je ne suis pas foutue de résister à l'alcool. La bouffe, si (enfin presque, quand je vais dire à Moe que j'ai mangé le chocolat suisse que je lui réservais, je vais me faire taper sur les doigts), mais l'alcool en soirée, c'est trop dur. Donc voilà, je crois que je suis vouée à rester chez moi ou me faire des nouveaux amis, tous au régime, mais bon des amis obèses ça me tente moyen.
Le régime sera long.
Quoi de neuf, à part Dukan et mon alcoolisme notoire ? Bah rien, j'attends toujours mon amoureux (un vrai quoi, pas un de pacotille qui mène les filles en bateau ni un qui ne serait pas jaloux de mon père). Un vrai amoureux, mais pas celui avec qui il faudrait signer pour une vie, juste une belle traversée je souhaite.
Une des chansons françaises que j'aime le plus, j'aurais pu l'écrire. Tu m'écoutes chanter ?
La vie de cocagne, Jeanne Moreau
Cette nuit Mélanie a rêvé qu'elle m'accompagnait à l'hôpital pour que j'aille me faire euthanasier. Son cauchemar était tellement intense et détaillé qu'elle vient de me demander si j'allais bien. Ça fait un peu bizarre je ne vous le cache pas quand une personne vous décrit votre mort. Enfin heureusement, tout va bien, je n'ai juste pas encore enregistré le code du leitmotiv général, mais je crois que tout s'arrangera quand j'aurai un enfant. Je cesserai de ne penser qu'à moi, j'arrêterai de m'arracher la tête avec des questions sans réponse, le bonheur d'un autre me suffira, ça doit être ça la sérénité presque atteinte chez les dépressifs urbains. Je plaisante. Mon gamin sera un insatisfait chronique et un égoïste romantique comme sa mère, il sera malheureux car trop brillant pour tous ces gueux, oui en fait c'est vrai je parle parfois de mômes. Parce que je suis peut-être pressée de rencontrer un génie de mon envergure.
dimdamdoum
Elle retourna travailler à son petit bureau, entre les moineaux qui mangeaient les graines dans leur petite maison de bois et Itélé qui balançait toujours les mêmes merdes sociales, flash après flash. Mais elle hésitait à tout lâcher pour répondre à l'invitation de sa mère : déjeuner et shopping rue St Honoré/Madeleine.
(Vincent et Bertrand : là effectivement j'ai parlé d'enfants, mais ça ne compte pas pour cette fois.)
PS : En me relisant, je comprends pourquoi je ne trouve pas chaussure à mon pied. Mes expressions trahissent mon désir d'échec, il faut croire. Bertrand aurait alors raison, inconsciemment, je fais exprès de choisir des hommes qui ne me correspondront pas sur le long terme... Dans ce cas, cela veut-il dire qu'il me faudrait choisir des hommes qui ne me correspondent pas au présent ? Mais merde, pourquoi c'est si compliqué ? Je vais acheter un hamster de compagnie en attendant de trouver Les Hommes pour les Nuls.
11:45 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : la vie de cocagne, jeanne moreau, la vie de cocagne jeanne moreau