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samedi, 23 avril 2016

Eternelle adolescence

Comme sur un air de Gabriel Yared (37,2 le matin pour le coup, vous comprendrez aux premières notes de la chanson ci-dessous - bon OK moi l'harmonica ça me rend folle), j'oublie que les poils poussent sous mes aisselles, j'oublie que mes nénés deviennent fous, j'oublie que je suis une femme en devenir, je ne suis qu'un poussin qui a peur de tout.

Jeudi soir, j'ai passé 4h30 avec le garçon qui a sauvé mon redoublement en troisième à St Michel. Tout le monde dans ce lycée était propret, sauf Laetitia qui a sauvé ma 4ème en redoublant (arrivée là comme une échappée d'Orange is the new black) et Philippe. Felipe, c'était ce mec encore trop petit avec une voix encore trop enfermée dans un corps fluet duquel malgré tout je pouvais apercevoir la maturité d'une âme belle et entière, loin des gentils cons qui nous servaient de camarades de classe.

Et bien Laetitia, cette grande folle à mon identique ne m'a pas quittée (après quelques années d'absence, le temps qu'elle digère toute son irrévérence, celle-là même qui me ravit toujours en ma présence et qu'elle fait grâce d'ignorer en présence d'autres adultes), et Philippe, je viens de le revoir donc, jeudi dernier. Vingt années sans nous parler, sans rire, sans trémolos, vingt années silencieuses.

Ce fut comme voir mon cousin, le temps n'a rien esquinté. Rien.

Et je remercie la vie, notre jeunesse ou je dirais mieux, notre insouciance/notre bêtise, car le rire, la complicité, la tendresse est la même. Oui, il faut admettre - je pense - que le fait qu'aucun de nous trois ait encore un môme joue là-dedans.

C'est super chouette d'avoir parfois cette chance, de retrouver nos putains de bons méga potes géniaux de ces années acné.

Merci à vous, tendres coeurs et éternels petits cons et petites connes, merci pour ces instants perdus entre Roaccutane et la ride qui fait peur, merci d'éloigner la mort. C'est quand même fou... Deux amis, deux personnes qui confirment ce que je pense : la vie est un jeu très amusant.

A tous les gens qui ont aimé croiser mon chemin une nuit, un jour ou plus: merci à vous. C'est un enchantement d'avoir le délicieux plaisir de rouvrir une porte qu'on pensait définitivement close. Laetitia, Felipe, je vous aime pour tout ce que vous êtes, vive l'adolescence et ses problèmes !

Je m'ennuie - TOM POISSON & CLARIKA
podcast

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PS : Comme une bonne garce fière d'elle, je suis ravie de savoir que je fais quelques années de moins (faudra que je donne un jour ici mes petits soins beauté, ça a l'air finalement d'avoir du bon) et qu'en plus, je suis toujours aussi cool et sans cheveu blanc, Dieu Univers Terre entends-moi, je veux rester dans le même état encore longtemps je t'aime merci entends-moi !

LOVE  AND MERCY

PPS : Ils avaient tous les deux le bon goût de partager mes choix musicaux, et dans ce lycée catho feuj, c'était une exception. Heureusement bordel qu'ils étaient là ! Sinon je me demande comment et avec qui j'aurais vécu ma première fois...

Commentaires

Écrit par : Laeti | mardi, 26 avril 2016

Écrit par : Jen | mardi, 26 avril 2016