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mardi, 14 mars 2017

Le trafic ce soir ressemble au calme fou du Nord (méthode Coué mon pote)

A la même heure samedi j'engloutissais tout ce que la carte de l'Aloze proposait, je n'avais plus cette boule à l'estomac qui ne me quitte jamais à Paris. Je me sens vieille mais heureuse comme après un stage de yoga en Ardèche quand je vais dans ce petit coin de Paradis.

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J'adore Paris mais quand on en sort, bordel quel oxygène. Dans tous les sens du terme en ce mardi pollué un poil plus que tous les autres jours.

Je ferais bien un bébé dans un bled comme ça mais je serais foutue de repartir à la case départ avec un parisien de passage au bout de deux ans de calme et de biberons.

En fait on est piégé quand on est né ici. Comment choisir entre la qualité de vie et le bruit de la vie ?

En vrai, je rêve d'un endroit sans parisiens je crois, mais pas qu'avec des provinciaux qui savent pas conduirent ni marcher dans la rue, bref je cherche une ville qui fait du bruit mais sans personne, ça existe ça ?

SINON J'ADORE SPINNING COIN, J'ADORE TOUS CES GENS (vachement) PLUS JEUNES QUE MOI QUI AIMENT LE SON QUE J'AIMAIS À 14 ANS, COMME QUOI FAUT JAMAIS DÉSESPÉRER TOUT PEUT ARRIVER. 

 

 

Commentaires

Je me demande si on ne choisit pas toujours le truc le plus anesthésiant au final. Pour ça, le bruit de la ville c’est quand même top, ne serait-ce que par l’adrénaline que ça provoque. Tu sais quand t'as une impression de stress où il faut à minima faire des trucs pseudo-utiles, ou au moins pas trop déconnectés de la réalité matérielle et temporelle.

Pour moi le mythe de la nature, ça a longtemps eu l’image d’une broderie sur de l'inexistant. Beaucoup de gens n’apprécient la campagne que parce qu’ils sont surs de revenir en ville à la fin de week-end ou des vacances si tu veux mon avis. 

Ce que j'ai trouvé finalement, et qui plait en fait, c’est une campagne urbaine, un endroit calme, nature mais pas trop loin d’une grande ville. Je trouve que 20-25’ c’est un délai correct. Accessible pour un retour vers la civilisation en cas d’urgence, parce que personnellement l’Ardèche le dimanche quand il pleut, ça a plutôt tendance à pomper mon énergie vitale.

Écrit par : Marc-Antoine | mercredi, 15 mars 2017

J'ai jamais mis les pieds en Ardèche mais j'en ai une idée toute faite un peu beaucoup éloignée de mon idéal, je suis comme toi sauf que sans permis auto pour l'instant, je n'irai nulle part si je dois me taper le RER ou un train dans le genre. Si je quitte Paris, c'est pour ne plus prendre les transports en commun, ou alors en Argentine à la limite ;)
Mon idéal aurait été un Brighton français et j'aurais posé mes valises à côté, à Hoves.Mais bon, en France le côté rock je ne le trouverai jamais. Et encore moins à Paris, depuis que je vis à Charonne j'ai l'impression d'être dans un Loft de hipsters pas très courageux. Sont gentils hein, mais pas très intéressants je trouve (oh là là s'ils me lisaient ah ah ah). On verra bien où je finirai, et ce qui me plaît finalement, c'est de ne pas le savoir, au jour le jour on sait jamais ce qui peut arriver. Tout ce que je veux, c'est garder mon amoureux et si possible mes parents pas trop loin car je couperai jamais le cordon au grand dam de mes amis qui me trouvent "trop famille".
PS : tu penses rester là-bas toi ? tu as trouvé ton petit coin de paradis pour de bon ?

Écrit par : Jen | mercredi, 15 mars 2017

Pour de bon, je ne suis pas sur, la notion de paradis renvoie un peu aux cartes postales de vacances, il faut vraiment qu’il y ait un palmier, la mer au fond, le sable devant (perso je rajouterais une caisse de bière mais il faudrait que je crée ma propre boite d’édition de cartes postales du coup).

Surtout je n’ai pas trouvé mon Brighton, je change d’idéal à chaque voyage, j’ai déjà passé toute ma vie sur une ile grecque, en Toscane, en Californie, en Irlande et au Canada, pour ne parler que de ce qui me vient à l’esprit spontanément, sans trop se poser pour y réfléchir sérieusement. Donc, oui, 7 vies c’est clairement un minimum.

En revanche, je n’ai jamais été du côté de Charonne (pour être parfaitement honnête je ne sais même pas dans quel coin de Paris ça se trouve) mais si c’est là que se trouve ton amoureux et tes parents, ça compense sérieusement le manque d’oxygène, je trouve :)

Je n’ai jamais mis les pieds en Ardèche non plus, à part une semaine de vacances il y a longtemps. Je pensais que l’image te parlerait, puisque tu évoquais l’Ardèche dans ton post (de l’art de réinventer le malentendu). Si j’avais voulu te faire part d’un ressenti personnel, j’aurais plutôt évoqué les Vosges, avec leurs fonds de vallées déprimants enfoncés dans l’ombre et la brume et les panoramas époustouflants de forêts de sapins à perte de vue que tu découvres sur les chaumes. Il y a une ambivalence dans la nature, ça doit être pour ça qu’elle ne fortifie que les gens déjà forts.

Écrit par : Marc-Antoine | jeudi, 16 mars 2017

J'étais persuadée que tu étais parisien à la base, au temps pour moi. Moi j'en suis qu'à ma première vie finalement, il est temps de bouger un pion. Mais lequel ? Je plaisante, profitons déjà de voir le soleil se lever chaque jour, en soi je trouve ça déjà superbe. Dommage que le métro me gâche toujours ma bonne volonté ;-)

Écrit par : Jen | jeudi, 16 mars 2017

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