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vendredi, 30 juin 2006

Girls

Alors aujourd'hui,c'est vendredi, c'est Buitoni, c'est cool. Comme d'hab', pauvre petite bobo active de son état heureuse de profiter de deux jours de congés bien (pas si sûr) mérités. On va commencer ce week-end maintenant, avec Death in Vegas, histoire de me dire que non, il n'y a pas besoin de s'appeler Scarlett Johanssonn et de loger au Park Hyatt et de faire du karaoké à Tokyo pour marcher la tête rêveuse, le sérieux lointain et l'allure aérienne. Non, non et non, je suis sûre que je peux rejouer Lost In La Mancha Translation à Paris, merde !

Objectif de mon week-end : draguer avec les copines jusqu'à trouver un chevelu digne de ma salive ! La salive sert à parler, d'accord...  

 

mercredi, 28 juin 2006

Mais pourquoi ma mère m'a-t-elle fait ça ?...

C'est moi. J'ai trois ans. Et tous les grands cons autour de moi, il me trouvent "trooooooop mignonne". Et moi, là, je me disais très certainement que la route allait être très longue. Mais on retiendra ici que voilà, on sait désormais pourquoi j'adore les conneries kitsch et kawaï, ils m'ont foutue dans la marmite à la maternelle !

 

medium_jen1983.jpg

 

 

 

 

 

 

Et oui, certains avaient déjà 10-11 ans et je n'étais encore qu'un bébé. ;) 

mardi, 27 juin 2006

22h38

Comment un étage, un immeuble, une ville, un pays tout entier peut crier de joie pour un ballon ?
Réflexion d'une connasse même pas anti-foot, simple réflexion d'une conne qui reçoit des sms de potes à une soirée et qui se demande pourquoi elle a décidé de ne pas y aller.
Réflexion à foutre à la poubelle.
Pour la prochaine fois : penser à arrêter d'écouter les chansons que j'écoutais avec Marine pendant nos soirées "souvenirs et paradis artificiels".
Marine, merde, c'était cool quand même... C'est plus pareil mes soirées du genre, maintenant, toujours un peu décevant. (RJD2, Châtenay Malabry, Pixies, Air, Gainsbourg, Renaud - je t'emmerdais avec ces deux trois chansons -, Bowie, Rémy et venin, Jérôme et psychopathe, Barci et sa jalouse, nos thés à gogo, les petits déjeuners surréalistes chez Ladurée, Boris Vian, les dents qui ne desserrent pas et tous ces kilos yoyo... et l'aspirateur à 8h du mat' ! C'était cool, ça me manque parfois.)
Tu sais, j'ai croisé Caca cet hiver, c'était drôle. Elle avait l'air tellement mieux dans sa peau. Elle n'avait plus de nouvelles de toi non plus. Ton sms, la dernière fois, je n'y ai pas répondu. Que veux-tu répondre ?... Trop de temps a passé. Mais les souvenirs resteront.
(Voilà, je savais bien qu'il ne fallait pas réécouter ce disque de merde... Je ne supporte plus sa voix mais ses souvenirs se partagent si bien, merde. Tu fais chier. C'est bête tout ça, quand même. Alors si tu me lis, je t'embrasse et ce soir, j'avais une belle et grande pensée pour toi. Prends soin de toi et ne deviens pas trop mémère quand même, parce qu'avec ton mec, hein, tu suis le bon chemin... A notre santé ! Et à celle de Fanny Ardant ;-)

Mon dernier jour est arrivé

A l'heure du déjeuner, je pars checker L'Express pour voir (je ne m'y suis pas vue, c'est où dans le supplément ?) et rue du Faubourg Saint Denis, que vois-je : une masse de flics tout bleus méchants effrayants, cagoules, GIGN, des cars, on sent comme une grosse pression. Ils semblaient attendre, des journalistes, les badauds derrière une ligne de sécurité. Tendu. Vraiment. Alors, si vous n'avez pas de mes nouvelles avant ce soir, c'est que le quartier a sauté, je suis morte. Ou pire, otage d'un connard qui touche mes seins ! Je vous aimais tous, merci pour tout, je vous lègue toute ma connerie et un peu du reste aussi. Mes cd's à mon ancienne meilleure amie, Marine, à mon cousin et l'épaule qui brille aura aussi le droit de piller ma mémoire (musique et papier).

Les fringues : tout à Virginie.

Mon appartement : à ma mère, pour ses amants.

Mes jouets : à mon chien.

 Et donnez mes organes s'ils sont encore en état d'usage... ça m'étonnerait.

Mais pas les yeux, laissez-les moi, je veux voir à quoi ça ressemble, la vermine.

Adieu mes amis, c'était cool. Dites aux miens qu'ils sont des enfoirés de ne pas avoir appelé pour prendre de mes nouvelles depuis dimanche mais que je les aimais plus que tout. Ah, et donnez aussi sainte Rita à la concierge. Et... tout le reste est dans un carnet blanc et noir dans mon bureau. Evitez de le faire lire à mes parents. Merci.

Music ?

Parce que tout le monde va finir par penser que je suis romantique, un peu de son qu'il est bon de crâner avec en faisant sa bad girl à la fête du méga grand loft de saint Denis (si, si, j'y étais)... La première qui trouve gagne mon morceau de pain à la cantoche.

guess....

 

Et les filles, je vous conseille vraiment Moi Je, une mini BD d'Aude Picault, très très drôle. 

Et je cherche aussi la musique de fin de Diabolo menthe, vous savez celle où les soeurs sont à la montagne et qu'elles font des photos, ça m'émeut toujours comme une gourde. 

lundi, 26 juin 2006

Sentir chaque seconde comme une caresse

Je réalise, après avoir craint de l'avoir perdu au fil des claques, des déceptions, des années et de la vie, que mon coeur est finalement toujours aussi bavard et tendre. On se croit fort quand on impose le silence mais parfois, devenir muette est un vrai défi, une vraie douleur. Alors quand on retrouve la voix, c'est impressionnant comme l'étonnement se révèle grand et intense. On se dit : "Etais-je si dure ? Me fabriquais-je un mur entre les autres, leurs sentiments et moi ? Ou bien le destin a-t-il cru bon de passer par chez moi pour ne pas me faire perdre foi ?"

Je crois qu'en fait, il y a des choses dont on se sent l'unique détentrice et qu'il apparaît mesquin pour les autres de remettre les pieds sur terre aux nouveaux anges. Pourtant, j'ai bien l'impression qu'il m'est arrivé quelque chose de rare, pas unique mais rare. Alors peut-être le temps, les idéaux, la réalité des jours viendront-ils perturber tout cela mais je l'aurais vécu. Le sentiment de s'être reconnus.

Une musique, qui ne me fait sentir ni vivante ni morte, au dessus. Quelques notes sur un piano qui mises bout à bout donnent un souffle nouveau, une légèreté à l'âme, une tumeur au ventre tellement ces sentiments sont doux mais inconnus. Ou peut-être simplement revisités. Mais alors la visite est magique, si ma vie ne pouvait être faite que de visites comme celle-ci, je jette tous les verrous par la fenêtre et je laisse la porte grande ouverte !

Et puis quand on arrive à voler quelques minutes de raison dans la journée, on essaie d'analyser mais on y arrive pas. Et on a pas envie.

Juste marcher sans faire de bruit, avancer sans réfléchir, sourire de chaque nouvelle note, s'approprier cette histoire qui n'a de beauté et de vérité que dans ses yeux, ses mots et la douceur de sa peau. Peu importe la minute suivante, la présente est tellement belle, comment penser au reste du temps... Il nous appartient. 

Une si belle partition, simple et légère, magique et surprenante, incroyable et rien qu'à nous.

(Vous n'aurez pas le son de cette partition, je ne partagerai pas tout avec vous; dommage, elle vous emmène dans une pièce magnifique, sans confort ni fioritures de la vie moderne, juste un piano, du bois, une chaise à bascule pour y boire et l'écouter jouer, des couleurs du Nord sur les murs dehors et aux fenêtres, et des paysages à vous tuer le souffle - l'ancien.)

J'aime bien cette chanson

Je la trouve chouette (en même temps, je trouve tout chouette)... Et elle me fait penser au film Diabolo Menthe, il y a une musique proche de ces accords à un moment... à la fin peut-être. Enfin, j'aime bien, c'est frais, actuel (enfin non mais si, le fameux "JenOdéonbobo language"...), amusant. Bon on s'en lasse vite mais si on a un petit film dans la tête, la musique fera l'affaire le temps de rentrer de la gare. Jen ou comment vivre dans un film sans fin !


podcast
Je ne sais plus, Solas.

 

Je retourne bosser, si, si. 

dimanche, 25 juin 2006

Dans un jour de bonté, j'ouvre ma porte au parfait employé

Merde, merde, merde, je réalise que si, j'aurais dû ranger : encore un dimanche de perdu à rêvasser ! Mais c'est si bon de laisser vagabonder ses idées et ses yeux...

Alors puisque madame Ex Big LOve (cf commentaires de la note précédente) me pousse à l'exploitation, je publie mon annonce...

Recherche secrétaire particulier : partageant mon goût de la fantaisie (artificielle à mi-temps), aimant les kitscheries d'appartement, disant toujours oui au champagne, s'attendrissant en souriant sur les mots dandy et glamour de mes musiques (toujours d'appartement), ne refusant jamais mes pudeurs inutiles, acceptant ma gaucherie charmante et donnant beaucoup de temps à la profondeur de mes yeux.

Je le veux également tour à tour charmant, cultivé, utile&inutile, drôle, intéressant, curieux et parleur (toujours beau). Le tout "avec style", toujours ("quoi de plus difficile d'être inutile (...) et être tout... avec du style, le style avant tout").

Accessoirement, il peut aussi se mettre au ménage, je ne dis pas non. Et surtout, être hautain avec le voisin, très important.

Bref, nid ludique, fifille (voire régressif) mais très accueillant cherche homme à tout faire sachant lire et écrire le "JenOdéonbobo language".

Dernier étage, première porte en sortant de l'ascenseur.

Ecrire en s'ennuyant ou s'ennuyer pour écrire ?

Je m'ennuie sévère, là. Finalement, je crois que je n'aimerai pas les dimanche l'hiver prochain. Qu'est-ce que je peux m'emmerder, je tourne en rond comme une lionne en cage. J'avais débuté un semblant de rangement puis j'ai tout arrêté avec un coup de fil. Sac poubelle rempli de papier sur le tapis, des fils partout, juste le lit de fait. Il fait froid en plus. Qu'une chanson qui me donne la pêche : Des Etoiles. Alors après, je fais quoi ? Je continue le rangement ? Flemmardise qui m'épuise. Regarder la télé ? Pas envie. Lire ? J'y ai pensé mais bof. Je n'arriverai pas à me concentrer. Sortir ? Vu le temps, non merci. Si au moins le tonnerre faisait son arrivée, ça m'exciterait un peu. Mais même pas. Rien. Il faut que je refasse mon cv mais ça aussi, impossible d'analyser mes pseudo compétences pour tenter de les mettre en valeur. Et puis faire attention à la typo et tout, j'aurais besoin d'une secrétaire. AH non, un secrétaire. Ce serait charmant, ça, un secrétaire personnel. Il me servirait le thé et me parlerait de ses rencontres, bon évidemment il devrait être une perle pour m'intéresser à lui. Mais ce serait cool. J'aimerais bien vivre dans un grand appartement sans foutoir. Pas sûr, en y réfléchissant deux secondes, j'étoufferais. J'aime bien mon bordel. Alors tout va bien : c'est dimanche, je vis dans une cage pleine de désordre, il pleut, c'est beau (en vrai, j'adore la pluie, je suis née un jour de pluie, détail important quand on connaît mes relents nostalgiques). Oui mais je m'ennuie quand même. J'aime bien m'ennuyer. Je passerais ma vie à l'être. Mais quand on s'ennuie en écoutant un paranoïaque vous raconter qu'il a vu la sainte vierge, et que vous le croyez, on se dit peut-être qu'il serait plus opportun de s'ennuyer sous le soleil, un samedi, et sans sourcils froncés. Merde, je suis folle.
Je vous ai dit, j'ai perdu 2kg. Ca, c'est le bon côté de l'ennui de.

Easy like sunday morning

Merde, je me réveille avec des torrents de pluie et un bac inondé (vous voyez, ça ne sert à rien d'arroser les plantes, le mauvais Dieu s'en charge), culotte et débardeur vont bientôt se couvrir d'un jean et d'un pull, mon père qui ne répond pas (non, pour le coup, ce n'est pas moi qui angoisse, c'est juste qu'il m'a laissé un message cette nuit pour me proposer un déjeuner à la campagne) et j'ai un bouton sur le nez, merci la frange de Pollux, elle camoufle et dupe, je vais peut-être pas aller chez le coiffeur aussi vite...

Pour l'alcool, je me dis que ce n'est pas très grave, tant que je prends un Advil avant de me coucher les nuits audacieuses et que je ne mange que très peu, seul mon foie peut déguster, rien d'allarmant à part un cancer à 40 piges... Je me calmerai d'ici deux ans. En deux ans, on a le temps de faire un blog ailleurs et de faire croire qu'on arrêtera dans quatre ans.

Merde, c'est handicapant, ce temps. Que faire ? Ranger ? Je ne sais même pas par où commencer, il faut vraiment que je déménage. 'tain vous êtes chiants, trouvez-moi un appart', vous là, servez-moi au moins à ça !!! Au lieu de venir jeter votre curiosité malsaine sur ma vie ! Jen, arrête de t'emballer dès le réveil, tout le monde va croire que tu es vraiment pas bien dans ta tête parfois...

Bande-son de mon réveil un peu "pouf pouf" : Album Yellow Submarine, The Beatles. (et celle de la note précisément : Lucy in the sky with diamonds, histoire de rester toujours aussi fraîche ;p)