Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2007-06 | Page d'accueil | 2007-08 »

lundi, 16 juillet 2007

Good weekend comme chanterait Art Brut

d118a6ab9c90e173175ffd1da62cbe95.jpg
Il n'y a que des alcooliques insouciants dans ce cas (histoire de ne pas contrarier le Villeret du rayon Epanouissement Personnel de cette boutique près des égouts qui puent le mouroir).
 
 
Dommage pour ce soir. J'aurais bien continué les excès rive droite mais là, ce serait achever le peu d'énergie qui me reste. Fais pas la gueule, Pau, et prépare-toi à foutre la merde vendredi. Et puis une cystite hier soir, ça crève merde. Ouais je sais, encore une cystite. J'y peux rien. Mais celle-là, elle valait le coup...
 
 
Je pourrais vous montrer une photo où l'on voit la caserne de la rue du Jour me porter telle une Marilyn dans les bras de ses boys mais non. Il était 6h et des poussières, devant Kiliwatch, le ciel était menaçant vers la place des Victoires mais le soleil nous promettait encore de jolies heures. Elles le furent.
 
 
J'ai vu des vélib machin partout ce week-end, l'invasion a commencé. Tant mieux. Une ville bobo de mes deux, ça me fait sourire et me rappelle Lyon. Je ne pensais pas que le charme de la province à deux roues squatterait nos rues. Bah si, et c'est assez sympa. Le mieux, c'est qu'au final, ceux qui comme moi ont un vélo "normal" sortiront du lot, du coup n'importe qui possédant un vélo pourri a plus de classe que le kéké au vélib. (De moins en moins de Raleigh, dommage.)
23f5df49ba21cee126dadec87af0c86c.jpg
 podcast
 
De loin, les tables étaient drôles à voir.
J'aime bien être la fille du milieu. 

vendredi, 13 juillet 2007

Roman-photo

Retour de l'été.

Libido de chienne.

Barbie soigne sa ficelle dans le cul.

Ken soigne sa ficelle dans le cul de Barbie.

Et si on passait les vacances que nous propose le tour operator de Mr Dupond ?

Non. Restons ici. Paris sans air, Paris je t'entends, on ressort tout ce qui peut se (dé)voiler et plus encore, invitation au grand n'importe quoi.

Plaisir, j'arrive !

 

jeudi, 12 juillet 2007

Dédié aux reines et rois du T alternatif (parce que, c'est tout)

Demain, je veux. Demain, mais avec qui ?

En fait, tout de suite. 

La ménagère apprivoisée

Ce qui me laisse mi-amusée mi-consternée, ce n'est pas de trouver une capote décédée entre deux assiettes à l'heure de la vaisselle hebdomadaire mais de ne pas savoir quel garçon elle habillait.

27 ans. Toutes mes dents et aucune femme de ménage.

c50bbd606219f08fa5b93eeb778778e0.jpg

 
podcast

(Conclusion : 

11f055bb2a542db336f547d9e3da0fba.jpg
)

mardi, 10 juillet 2007

Say hello to my sourire

 Putain de bordel de merde, j'en ai rien à foutre. (Message à l'ex : si tu zappes mon cadeau, je déballe tout à ta femme ! je m'adore) 

c49255d589325182dce6006507db1629.jpgC'est mon jour pourri à moi aujourd'hui. Drôle, j'ai d'abord reçu tout plein de messages de mes amis testostérone et de mes ex avant ceux des copines. Non, ne rien conclure. Hormis peut-être... ce sont ceux avec qui je n'ai pas couchés/flirtés qui étaient les premiers à me souhaiter mon anniv'. Jen, arrête de cogiter, Stéphane et Sened (et Virginie, et Simon, et Pauline, et Aurel, et Sylvain, et ton père...) te le répètent en vain, arrête de te poser 36 000 questions, tu perds ton temps.

 

Bon, j'ai 27 ans aujourd'hui, promis promis, j'essaie pendant au moins deux mois de ne pas me prendre la tête et de ne pas faire 7 brouillons avant d'envoyer un sms à un mec à qui finalement je n'enverrai rien, estimant le sms au final vulgaire dans son aspect jeunes moineaux high tech et surtout bidon coté texte (oui mais merde, on ne sait jamais comment peser, doser les mots, vous êtes des mecs, vous comprenez parfois tellement tout de travers... ouais bon ok, j'aide pas non plus, dans le genre "jouons au contraire", suis pas la dernière). Ouais bon bref voilà, je viens de vous démontrer comment on peut se prendre la tête à cause d'un sms, donc imaginez quand je choisis d'envoyer un mail... je plaisante, je suis une fille tout ce qu'il y a de plus normale, j'exagère beaucoup là, en fait je ne me prends jamais la tête, je fais juste semblant sur ce blog pour savoir comment ça fait de ressembler à une connasse comme Lisa le cas social de tf1. Juste une fille qui ne cesse de parler d'elle (ouais enfin faut dire que du côté des potes, la vie n'est pas plus passionnante, au final on se prend tous la tête avec des mecs, des nanas, et on se dit tous qu'on planterait bien ce job qui nous plaît pour vivre à NYC et faire l'artiste pubard; donc franchement, autant parler de moi moi moi, ça revient au même que si je laissais les autres parler d'eux, oui, égoïste, oui, pour de faux.)

 

(Ca, c'était un texte écrit hier soir pendant que mon chien m'asphyxiait de gaz monstreusement gerbants) Quitte à passer pour une prof d'histoire frigide, moi aussi je veux encore être appelée mademoiselle (passé un certain âge, ça devient pathétique, je vous l'accorde). Le bac est un lointain souvenir et pourtant j'ai encore des boutons une fois de temps en temps, histoire de se remémorer l'âge ingrat; moi aussi j'adoucis mes lèvres avec des lipsticks à la cerise shoppés à Londres; moi aussi je suis capable de scotcher sur des mecs comme quand j'étais au collège et que le p'tit brun "Eastpack en bandoulière" de 305 me rendait dingue à chacun de ses passages dans le couloir (j'avais choisi exprès la place près de la porte pour ne jamais le rater, consternante mais stratégique), moi aussi j'ai le même coeur qu'à mes 15 ans, moi aussi je m'engueule encore avec ma mère comme une ado avec Mère la morale, moi aussi je mets de l'anti-rides depuis l'âge de 20 ans sans vraiment comprendre pourquoi depuis un an ma peau vire sèche; moi aussi j'ai toujours eu peur de vieillir; moi aussi je profite des week-ends chez maman pour me faire chouchouter et nourir  comme un bébé; moi aussi j'aime voler la vedette à ma mère quand je suis avec mon père; moi aussi je fais mon ado irresponsable et désoeuvrée quand il s'agit de demander à papoune de m'aider à calmer la banquière; moi aussi ça me fait flipper de perdre un jour mes parents; moi aussi depuis la dernière grande rupture, je fuis les mecs susceptibles de me rendre amoureuse, usant de souffrir pour des bites lâches; moi aussi cette année je veux continuer le vrai faux show, moi aussi cette année je m'approche dangereusement de la trentaine. Et pourtant, je m'en fous comme de ma première colle Cléopatra (putain ce que c'était bon... maintenant on sait pourquoi on aime tant la poudre, faut pas chercher très loin): Je sais pas pourquoi mais l'année de mes 27 ans, je la sens bien, très bien. Genre aussi bien que les lèvres d'untel dans mon cou.

Genre cette année, le mec de 305, il est un peu partout. Mais en attendant, j'ai bien envie de laisser un mot sur l'agenda d'Antoine, mon ex de 402. Il était chou quand même.

Aujourd'hui, j'ai 27 ans et comme dirait mon grand ami Karl, pensons renouvellement. Je déteste les anniversaires, c'est tout simplement absurde. Mais bon quand même, fête-le moi. Et n'oublie pas la cerise...

PS : "Wouahou, je suis raide dingue de Stan : tu sais pas quoi ? on a glissés tous les deux en même temps nos mains dans la corbeille à pain à la cantine et elles se sont cognées alors il m'a regardée et m'a dit pardon puis il est reparti en replaçant sa mèche correctement ; putain je le kiffe grave ce mec ! Whouahou, c'est trop cool, faut trop que Béa l'invite à sa soirée samedi, je le kiffe trop, c'est juste dingue ! Putain les filles, vivement qu'on soit adultes pour gérer nos sentiments parce que là, je t'explique même pas comment je vis plus ! "

C'était un concentré de Jen la fille de 27 ans en 402, un spot convivial et éducatif offert par la Ligue Internationale des Nanas au QE Fleur Bleue sauce Gem&Punky&Cendrillon&Cosby Show&Samantha Micelli.

(fin des prouts du chien, fin du texte d'hier, désolée mais la nuit hein...)

(j'ai 27 ans sur le papier mais c'est tout, merde !!!)

En revanche, le coup des 28 ans de la part de Mme "Maturité mentale", mouais, merci hein ! garce !

(et juste comme ça, je répète à qui veut l'entendre que je ne veux plus tomber amoureuse, pas le temps et plus d'énergie pour mais si vous connaissez le mec parfait pour moi - donc canon, drôle, cultivé, parisien, chevelu, mélomane et imberbe -, je veux bien le recevoir comme cadeau d'annversaire.)

PS : En vrai de vrai, ça fait plusieurs mois que je m'en fous, de cet anniversaire. Ca y est, ça ne me fait plus peur d'approcher la trentaine, pour plein de raisons qui resteront perso, pour une fois.

vendredi, 06 juillet 2007

Il surplombait le boulevard

3be43ed1bd26621b8ffc9f945a8c3297.jpg

La vie  de pacotille est un poil de barbe qui s'écrase sur une joue dépucelée (d'un bouton une heure plus tôt).

La mort est une tâche noire qu'un gynéco de banlieue chic nomme complication.

La vie de bobo c'est un top 5 des plus belles lèvres savoureuses entamé au Flore après trois coupes de ciirhose.

La vie c'est constater, noyer et crever dans la volonté d'un lendemain meilleur.

Le meilleur, c'est la fuite et l'espoir.

Mon meilleur à moi, c'est "ça me saoule, il faut, alors ce sera.", mon meilleur à moi, c'est une bulle de chagrin perdue pami des milliers de connasses qui te rappellent une loi anti-tabac.

Ma vie à moi, c'est répondre "non, je ne suis pas" quand on me demande si je suis vraiment BOurgeoise BOhème pétée de fric".

Mon meilleur à moi, c'est embrasser un type charmant et avouer que le merchandising littéraire amical de mes-deux, c'est de la merde. Mon pire à moi, c'est partir en disant au type que la prochaine fois, le nom du bobo que les pouffes du VIeme afficheront dans leur dos, ce sera le mien.

Ma vie, c'est mentir. J'adore ça.

Sinon, à quoi bon ?

 

 

Tourner sa vie en dérision, goûter celle des autres, accepter la pérennité des liens mortels, c'est un peu ça, en somme. Tous ces trucs, qu'il ne faut pas dire. 

C'est con mais à part tes géniteurs, personne ne saura jamais ce que tu ne vaux pas.

Ouais, suis un peu pompette. Mais tu vois, ce soir, c'était la moindre des politesses, que de l'être. Ce soir, aujourd'hui, hier et demain, tout le monde, c'est rien qu'un substitut à l'éternité. Ca veut rien dire, tu te dis, tu as raison, ça veut rien dire. Je ne dis rien, je pense encore moins. Seules deux personnes sauront qui je ne suis pas, et c'est bien assez. Les autres, qu'ils se délectent du personnage, qu'ils s'amusent, qu'ils gueulent ou qu'ils pleurent, m'en fous. Comptent pas, eux. 

 

 

Ah ouais. Au fait... ce soir, après un passage éclair  chez Z&V pour une dédicace de Beigbeder (évidemment que je sens bon, voyons, enfin ! Frédéric, ce n'est pas chez Z&V qu'il faut assumer, c'est nu sur mon lit avec la bible, du whisky, cendrine dominguez et FSF !), j'ai pris le temps de boire, de parler, de rire, j'ai pris le temps de ne pas parler du grave et effrayant, j'ai pris le temps d'échanger le superflu, j'ai pris le temps de rire de la vie. Ce sont les vrais qui oublient le grave en trinquant au léger. Non ? Hmm, vous avez raison... bande de pires.

 


podcast
 

mardi, 03 juillet 2007

Go Go Charlton, le cuir et les souvenirs en rose sur un cahier rouge

Pendant que mon berlinois du IXeme bande sur Joe Dassin (la peinture blanche ?), moi je prépare psychologiquement mon cul à digérer les souvenirs. Mon cul est étonnamment épanoui en ce moment. Mon cul est formidable.

Hier, j'ai passé la nuit à bosser. Enfin, j'écrivais par intermittence. Entre Le Genou de Claire, le Djian, les sms avec l'Europe (mon cul et l'Europe, c'est grand) et la redécouverte de textes rédigés sous influence entre le 2 et le 14 juillet 2006, j'avais de bonnes raisons de rester les doigts de pieds en éventail sur mon lit, avec mes clopes, mon verre de sperme de chameau - enfin ça y ressemble - et mes mille et un souvenirs entassés depuis que je vis dans ce putain d'appart'. Ah ouais, parce qu'hier, je me suis vue le quitter. L'appart'.

Je partirais bien avec des potes, louer une maison, des apéros sans fin dans le jardin, les baisers dans la piscine, les virées dans la campagne et ailleurs en bagnole, 18 ans ou presque. On va pas rester là, quand même ! Hein ?

Si j'étais pas depuis trop longtemps ici, je m'expatrierais définitivement sur myspace. C'est pas mal, quand même. Sais pas, j'aime bien la gueule des mecs qui me parlent de toits parisiens à 5h. Faut que je fasse quelque chose de ma page putain. Sened !!!

Hey, Schuey, ça me fait plaisir que savoir que "j'suis là", de nouveau, on se faisait chier quand même. Y a pas à dire, quand t'es amoureux, t'es beau mais c'est tout, t'as plus qu'à te cacher et attendre la tempête. Et finalement, la tempête, ça a du bon.  

 

9af01809a7093c1c6b865584f2c68afa.gifSinon, samedi, y a moyen que je passe à  La Flèche d'or, Go Go Charlton en concert, si ça vous branche...

Involving whisky, Go Go Charlton (son - et paroles- qui convient parfaitement au mood de mon moment...):  
podcast

 (thanks jb)

dimanche, 01 juillet 2007

Ouch !

ea51d32acc6fb6c355c6b0148084081f.jpg

 

Leçon n°1 : Ne jamais oublier les socquettes, même en été.

Leçon n°2 : Ne pas boire au point de ne pas se souvenir qu'on a toujours une boîte de pansements dans son sac (ceux-là mêmes qui plaisent aux pédés à cause de leurs illustrations pour enfants et qui consternent mes dates, qui font semblant de trouver ça mignon).

Leçon n°3 : Ne pas écrire sur son blog qu'on trouve épatant de faire caca tout sec.

Dernière leçon avant la prochaine : Ne pas chercher à comprendre pourquoi on se souvient d'Emmanuel et pas du prénom du mec avec qui on est sorti. (Canon, Emmanuel, m'a fait penser au photographe de L'Express... Juste parfait, homme lunaire.) 


podcast
 

82fac684d92b691316878048858756e1.jpg

 

Edit 18h54 : Visiblement, la photo vous perturbe. En voici donc une autre, plus "évidente". Cela dit, immortalisez vos talons, vous verrez, c'est assez étrange. On ne se regarde pas assez le talon, je trouve 

Nausée... ah bon ?

Atterrissage au PP.

Appelé biiiip par inadvertance. ou presque

Biiiip a rappelé mais pas vu, trop tard. Comment appuyer sur rappeler, comment lui dire que sur ce son j'ai envie de lui maintenant au milieu de tous ces vrais faux semblables tout de suite.

Comment s'appelle ce mec ? pourquoi tous ces mecs adorent sentir leur queue dans ma bouche chaude alors que je reste incertaine quant à mes capacités à savoir sucer aussi bien qu'une vraie femme sexuelle, aussi bien que mes copains gays ?

de la Cooper à la rue de seine, il n'y avait que quelques centaines de mètres, des dandys au cul trop bas dans leur slim (ne leur en voulons pas, le dance floor les a éreintés), des mecs lourds en t-shirt blanc, des mecs au "demoiselle, psss" et des balayeurs se hâtant de retrouver leur édredon après ce dernier service épuisant.

puis ce musicien. qui me demande ce que jécoute. je suis à quelques mètres de mon immeuble. 

Remember love, Noze, voilà ce que j'écoute depuis la cooper, la langue sur mes lèvres rose poupon comme ma jupe, remember love, voilà ce que j'écoute depuis ma langue sur sa queue, remember love, voilà ce que j'écoute depuis que l'amour m'a quitté.

remember love, Noze, très bon.

rue de seine, rue des beaux arts, j'aime, la nuit. j'aime, après les hommes.