jeudi, 27 novembre 2008
ça faisait longtemps...
Deedee Vs Mry (JR pour les ennemis), la guerre est déclarée.
On peut aussi lire Chic type pour un résumé efficace.
Manque plus que Darkplanneur et Patricia Kass et tout le monde est prêt pour un remake des Sous-Doués (dedans, je suis celle qui se fait engrosser par le beau gosse de la classe, tu sais, celui qui a un traducteur vocal pour les cours d'anglais, ce qu'il est beau ce con).
Un peu de légèreté et de profondeur après ce post inutile (oui, c'est vrai, ils le sont tous)...
Gros plan à 2'38
11:54 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : deedee, mry, et si on faisait l'amour en missionnaire ?
Mon futur nouveau joujou
(Julien, tu crois que ça vaut le coup ?)


10:10 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : lumix g1 panasonic
Non, sans façon
j'étais dans mon lit la nuit dernière et Henry m'a dit qu'il écrivait en prenant soin de mettre un miroir devant lui alors je me suis dit t'es pas la seule connasse narcissique à te taper des trips de ce genre ouais je me mate je m'aime quand j'écris je m'aime je me crache dessus je me jouis sur la pointe du nez en goût esthétique aérien qui me ramène aux traditionnels mois d'août où lorsque je lis le Figaro de mon père j'apprends que des malheureux se sont plantés dans un petit avion dommage c'était sûrement sympa d'apprendre à aimer avoir des ailes
dans le sac Champion rose j'ai retrouvé la capsule d'une des boîtes de Lexomil que m'avait recommandé le docteur Guillotin à l'époque où je me droguais trop et buvais trop c'est comme ça les enfants de père insoumis ont besoin de flirter avec autre chose que la malle à poupée Le Nain Bleu arrivé un temps
dans cette capsule ô surprise bonheur joie incandescence la fin d'un gramme acheté par le biais de F ou Simon, là tu vois moi je suis comme un chat entouré de ses proches dans un appartement haussmannien
ça recommence j'avais promis au coach que non c'est vrai c'est mal faut grandir faut prendre de la hauteur et garder le nez droit toujours toujours, mais là tu vois coach je suis faible quand on me parle de plaisir alors je sais j'avais dit cette fois j'arrête mais le patch t'as vu ça n'a pas marché j'ai pas voulu que ça marche alors pourquoi voudrais-je que le reste atteigne une altitude à laquelle j'ai le nez qui saigne et la tête qui tourne hein oui pourquoi je sais pas j'aime peut-être ça, le ski à 1 400 mètres sur une neige coiffée de touffes vertes survivantes
je me fais mal au quartier, Charonne, Le Pélican, Saint Ambroise, Ménilmontant c'est chouette oui, on a tout. Presque. Finalement tu vois, Stéphane avait raison, je ne suis rien qu'une bourgeoise, j'aurais pu naître à Lyon sans doute. J'ai pas envie d'aimer quelqu'un à ma porte, c'était beau quand on était séparés par trois lignes de métro mais là ça vaudrait quoi ? Je suis peut-être faible à tes yeux mais moi ce que je pense, c'est que la poésie des pierres n'est d'égal que ta liberté et ta liberté pour l'instant, je la vois pas, elle ressemble à la mienne, pleine de gentils rêves joliment polissés. On s'est planté de flanc. J'irais bien à l'est en semaine et à l'ouest le week-end. Ou l'inverse, ça dépend de la couleur de cheveux et de la langue du dernier amoureux.
Ce que j'ai à dire cette nuit, c'est à bientôt près du garçon qui saura me dire pourquoi j'ai écrit FASANA HANKIES à la fin de cette note.
01:24 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pj harvey vincent gallo moon river
mercredi, 26 novembre 2008
Et merde...
Y a deux cons, dans l'immeuble d'en face, qui viennent de me faire des grands coucous, alors bon, merde quoi, sont moches en plus. Enfin sont rasés et j'aime pas. 'tain de merde, c'est chiant ça... Du coup, j'ose plus retourner sur le balcon.
Et je réalise que c'était pas une bonne idée de me balader en culotte et pull au réveil, je vais peut-être arrêter. Oh merde, c'est relou quand même. Deux beaufs en face et ils sont pour moi; je déteste ce quartier !
(Coach, c'est le connard dépressif, celui que je croyais cancéreux. Pff, tu parles... FAIT CHIER !!!)
Charl', vite, grouille, sauve-moi !
JE VEUX RETOURNER CHEZ MOI !!!
mardi, 25 novembre 2008
75011
En fin d'après-midi, je sentais qu'il était sage de sortir faire un tour plutôt que de rester taper mes petits papiers, laisser tourner en rond une image, des impressions qui ne mènent à rien. En sortant de l'ascenseur, je suis tombée sur la voisine du dessous. Aimable, j'échange quelques mots. Erreur. Elle m'a tenue la jambe pendant vingt minutes. Gentille mais curieuse, trop. Me méfie d'elle. Elle a quand même réussi à me placer que ma nuit avec R l'avait visiblement dérangée, que ma musique dérangeait son fils de trente-huit ans encore chez maman et que ce ne serait pas du luxe de mettre de la moquette dans mon salon et mon couloir. Gentille...
J'arrive enfin à sortir de l'immeuble. Partie pour acheter des oranges et des cigarettes, je décide finalement de partir en exploration. Etrange de se promener dans un quartier qui devrait être le mien et dont je me sens complètement étrangère. Sentiment plaisant. Curieux mais plaisant. Je remonte la rue de Charonne, puis choisis de tourner à gauche, à droite, à gauche... Des petites tours derrière les immeubles du boulevard Voltaire, des rues pavées où j'ai une pensée pour les gamins qui doivent s'en donner à coeur joie avec leur ballon en mousse, des vélos et des plantes un peu partout posés comme on dessinerait des nuages au-dessus d'un radeau (mon sens du drame), des petits restaurants aux saveurs méridionales, jambon de cerrano, patatas fritas, spécialités algériennes, cours de théâtre, cours de musique, cours de yoga, des chinois qui tiennent des boulangeries, rue de la Folie Regnault ce nom m'a toujours fait penser à Rodin et Claudel, des femmes de trente-cinq ans vêtues éthique et bon marché, des magasins bio où l'on entre une fois par curiosité pour ne plus jamais y retourner faut voir les habitués ça file la migraine, les habitants de ce quartier m'amusent, entre le beauf et le fan d'indie. Deux heures plus tard je rentrais avec l'impression d'avoir tourné un vrai chapitre. Je pensais que ça comptait pour du beurre, les cartons les souvenirs tout ça, mais non. Et le plus bizarre, c'est qu'après dix ans tournés, c'est comme si je recommençais tout, ou presque. J'ai 28 ans, et mon petit coeur d'artichaut me laisse entendre que les rides n'atteignent jamais les profondeurs de l'âme. Tout est petit et grand à la fois ici. Je suis un peu comme la petite fille qui fait exprès de perdre sa mère dans un supermarché. Le seul truc, c'est que pour l'instant, aucune dame bienveillante ne m'a amenée à la caisse centrale pour annoncer ma perte et mon prénom. Que des messieurs qui offrent des bonbons. Je ne m'en plains pas, ils étaient bons.
Je ne sais pas trop pourquoi je raconte tout ça, demain je penserai le contraire de la plupart des refrains écrits ci-dessus.
Je suis tombée sur une bande-annonce de film, j'étais complètement passée à côté l'an dernier. Il faut que je le voie, je crois que c'est le genre de guimauve pour gens comme moi. Et s'il y a My good deed de Shearwater dans la bande originale, ça ne peut pas me décevoir entièrement.
Sinon ça va. Je ne comprends pas du tout encore tout bien de mon mécanisme interne mais un jour, peut-être, viendra...
23:55 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : 75011
Je me demande si je ne suis pas la fille cachée de Michel Legrand
Si vous avez un peu le même humour que moi (non, inutile de se lever tôt), que le cliché fake est votre leitmotiv dans la vie et que les contes restent votre Bible àlavieàlamort, alors regardez ça (à partir de la 2'35, c'est le meilleur)...
Cela dit, j'adore réellement ces chansons de merde.
Et la coupe de Deneuve ici, c'est terrible. Quant à la voix grave de Jean Marais, je suis fan.
12:55 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : peau d'Âne, michel legrand, jacques demy
lundi, 24 novembre 2008
Oui, demain je me lèverai à 6h30
La Dolce Vita, je l'écoutais en douce dans le train qui m'emmenait à Lyon chaque week-end pour un amour rococo, puis ce soir un petit coup de Ritournelle sur la platine et je trouvais dommage de ne pas vous faire profiter d'un grand moment de variété française, on cherche le smocking blanc cassé parmi la foule, on s'étale sur le piano à queue et on prend sa plus belle voix pour susurrer... Elsa.
Pensez à utiliser le mot atrabilaire, ça en jette je trouve à table avec des tas de con-servateurs de musée et autre directeur. Cela pour dire que Jean Clair ne mérite pas ses six euros trente centimes en occasion boulevard Saint Michel. Un esprit étriqué, des bons mots par ci par là mais rien qui mérite un fauteuil club à la nuit tombée. Poubelle. Bien écrit mais ça ne me suffit pas.
Je me prends pour la reine de Brooklyn avec mon nouveau casque !
18:59 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : casque wesc, pass the dutchie, sensible et shopaholic
dimanche, 23 novembre 2008
John & Jehn
Il y a des prénoms qui s'acoquinent de manière surprenante. Suspense, je devrais tatouer ce mot sur mes pupilles et empoisonner les pécheurs. Amour et suspense, quoi d'autre finalement ?
Les menteuses ont toujours raison
L'autre fois, en rentrant d'une soirée pet' & langues de pute (où j'ai encore flanché et re-accepté d'organiser ce dîner de Noël, penser à appeler un clown pour l'animation), je suis tombée sur mon émission préférée : les publicités. Plus précisément, la réclame labellisée. Soudain, choc : Les Nuls reviennent et Chantal Lauby est brune. Tout est réuni : les effets de style, images en N&B, costume de saison, frange, regard de rocker (a)battu, main balayant les mèches ingrates dans un geste tendre, doux, grotesque. Et la voix. Quelle voix ! Liza doit picoler tout le Gin de sa cave depuis qu'une ennemie lui a parlé de cet album qui tourne entre toutes les mains des Grands. Un sketch. Terrible. Je crois que j'ai autant ri en regardant ce clip qu'en surfant sur les blogs de certaines filles qui prennent la pose dans leur dernier gilet en lapin Maje et leurs platform shoes Yurkevitch.
Quelques jours plus tard, je suis tombée sur une reprise tragi-comique, celle de trop.
Enfin, je me décide à composer les morceaux de mon album éponyme. Sortie prévue pour les fêtes 2009. EP sur iTunes probable, plus d'info sur www.myspace.com/jcdc_biolay_whosnext
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mareva galanter, coralie clément, idiote mais gentille