Made in Rive droite

J'aime pas voir Starbucks à Odéon
J'aime pas les kékés qui font la queue devant Stabucks
J'aime pas les blaireaux assis en terrasse de Starbucks
J'aime pas la boutique de ploucs qui remplace le vidéo-club de la rue Monsieur le Prince
J'aime pas les nazes qui squattent mon quartier le weekend
J'aime pas que les chaises et les tables du Néo soient cadenassées
J'aime pas la grosse vache d'infirmière qui me demande de partir après 20h
J'aime pas le quartier d'Austerlitz
J'aime pas les crottes de clochards
J'aime pas le nouveau voisin
J'aime pas les travaux
J'aime pas les mecs qui sondent les badauds devant le métro Odéon
J'aime pas attendre chez France Telecom
J'aime pas l'odeur d'éther
J'aime pas l'idée d'avoir un badge avec inscrit dessus mon prénom
J'aime pas les prénoms composés
J'aime pas les cathos frigides qui envoient du riz en Somalie plutôt que de donner une pièce au clodo du coin
J'aime pas les églises fatiguées
J'aime pas le XVIIème
J'aime pas les bonnes copines de mon père
J'aime pas les femmes qui fument le cigare
J'aime pas les pédophiles qui fument le cigare
J'aime pas le botox
J'aime pas les doigts boudinés
J'aime pas les pantalons en cuir
J'aime pas les constants en amour
J'aime pas les éjaculateurs précoces qui ont un Doberman.

Je viens de recevoir un com bizarre. Pour tenter de comprendre, je fonce sur mon blog et là je pige. ALors, je suis vraiment la reine des nulles, plus tête en l'air, tu meurs. Je voulais faire une note sur les photos qu'a publié The Mirror sur lesquelles la brindille se prépare un petit rail peinarde tranquille en soirée. Puis comme je n'arrive pas à insérer uen photo sur ce foutu Mac (nulle, je vous l'ai dit), j'avais lâché l'affaire. Mais j'avais pas grillé que le post entamé avait été publié. Voilou. Bon, comme je ne supprime rien, je la laisse. Tout ça pour ça, pfff.

Depuis peu, je blogue également sur http://potinblog.typepad.com

C'est un blog collectif vraiment con, bête et pas (encore) méchant donc ESSENTIEL. (Mais non, je déconne Fred : promis je n'y serai jamais méchante. Enfin pas pour de vrai ;-p)

Allez vous défouler là-bas, ça fait du bien. Bonne nuit. Oui parce que moi, je me couche maintenant (3:04 en haut à droite de l'écran, iMac oblige).

*un rv chez le coiffeur pour de bon. (Je vais suivre tes conseils, Virginie. A nous deux Cadet !)

*Un look de merde pour aller à l'hosto. Sinon, l'interne va continuer de demander mon CV sentimental à mon frère. Dommage qu'il soit moche.

*Une motivation renforçée pour ramener ma fraise le 21.

*Du fric pour...

*Un passage chez Sephora. Pas tellement envie que ce bouton gâche ma semaine.

*Une journée rien que pour moi. Pour souffler un peu.

*Une cure d'Evian.

*1/4 h pour changer les draps.

*Une vraie nuit de sommeil réparatrice. (Les soucis, ça m'empêche de fermer les yeux. Déjà que c'était pas ça...)

*Une vraie note, avec une attaque, un corps vraiment intéressant et une chute (ouais, je sais, pas gagné).

*Un moment pour compléter mon blogroll (promis, vous n'y êtes pas encore par manque de temps).

*Quelques heures pour vous lire. J'y vais de ce pas/mot.

Demain, je vais chez le coiffeur, ce weekend je m'éclate les narines comme une pute et en octobre, je trouve du taf.

Je rentre de l'hôpital. Je ne sais plus comment gérer mes émotions, plus rien ne me donne envie de sourire. Un jour les médecins sont optimistes, le lendemain voire quelques heures plus tard, ils vous dressent un bilan flou, qui laisse en suspens trop d'interrogations, de doutes. L'IRM de ce matin est mauvais. Celui d'hier était bon. Aujourd'hui, on apprend qu'il restera plusieurs semaines dans ce lit, sans pouvoir bouger, sans avoir le droit de relever la nuque. Encore trop de journées vides de sens dans ce service des urgences. J'ai fait manger mon père ce soir. Comme un bébé. Mon père, ce héros. Le plus dur, c'est d'être constamment souriante à son chevet. Quand je sors de la chambre - enfin, de cette sorte de cage -, tout lâche. Je pleure dans la rue, comme une folle, comme une faible. J'ai la rage. Pourtant, je me force à garder un semblant de vie ordinaire. Je prévois un apéro demain soir. Ainsi qu'une soirée samedi. Mais je n'ai pas envie de voir d'amis. Pas envie de partager ça. J'irai malgré tout, ça me soulagera le temps de quelques heures. Pas le moral ce soir. Désolée de vous raconter ça, je regrette déjà. Enfin presque.

Vous avoir rédigé une note hier, ça m'a fait du bien. Certes, c'est étrange mais c'est comme ça. Et puis d'avoir eu Fred au téléphone, de l'entendre me raconter son idée lumineuse, ça m'a changé les idées et ça, c'est plutôt agréable en ce moment. Du coup, j'ai passé la nuit (au sens figuré, hélas) avec les types du service technique de Wanadoo pour récupérer internet sur l'iMac. Résultat, après avoir attendu 1 heure à l'agence France Telecom du boulevard Saint Germain, me voilà de nouveau face à vous, enfin à mon écran, prête à vous lire, vous écrire, chercher du taf par l'occasion et surtout, me DÉ-TEN-DRE.
Merci pour tous vos petits mails et commentaires qui m'ont donné du baume au coeur (je suis nian-nian mais j'estime avoir le droit). Je dois dire qu'ils m'ont étonnés; prenant conscience de votre estime, mon organe vital camouflé sous un gros sein gauche a fait boum boum ! Alors Merci encore à vous tous !
En plus, j'ai appris ce matin que mon père sortira probablement en fin de semaine prochaine des urgences, je suis donc comblée. Même si tout n'est pas si rose que ça, le principal est là : il quittera enfin ce service glauquissime à souhait. Sans doute à ce soir...

Non seulement je n'ai plus internet (pour 2/3 semaines) mais en plus ce blog débloque à mort ! Je suis désolée, je vais tenter de réparer tout ça dès que je peux (et question timing, c'est pas trop ça en ce moment). Au fait, au cas où ça intéresse, aucun internes super charmants genre Carter à signaler... pour l'instant. Etant donné que papoune risque de rester (trop) longtemps à l'hosto, on peut toujours espérer croiser l'homme idéal entre un mourant et un légume (oui, je sais, c'est pareil). Et on peut surtout me souhaiter de garder le sens de l'humour, c'est tout ce qui me reste.

Non, je ne vous ai pas lâchement abandonné ! J'aurais préféré...
D'une part, je n'ai plus internet chez moi et ce pendant au moins deux semaines (merci Darty : ils ne sont même pas foutus de vous prêter un portable contre une caution alors que Carrefour propose ce service aux pauvres, pardon clients, nan mais j'vous jure, ma ptite dame !). D'autre part (et là je ne blague plus du tout), mon père est aux urgences depuis lundi. C'est pas facile. C'est même dur. Voilà. Même si j'avais internet chez moi, j'ignore si je me donnerai le temps d'y surfer, pour vous dire mon coeur mes larmes mes souffles. En fait si, je le ferai. Mais l'occasion ne se présente pas. Tanpis. Promis, je reviens bientôt.
Merci à tous ceux qui me mailent, qui me linkent, qui s'interrogent. Je n'ai pas le temps de vous répondre aujourd'hui, ne m'en voulez pas. Et pour les langues de putes, non, je ne joue pas ma Cosette.
Fred, je t'appelle ce soir pour en savoir plus.
Bises aux crevards et aux autres aussi ;-)