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vendredi, 07 octobre 2005

Besoin de sommeil

Palmade et Beigbeder ont quelque chose en commun. Ils dégagent la même tristesse. J'dis ça parce que je regarde "Ils s'aiment" sur Paris Première, la chaîne préférée des bobos. Et quand Pierre Palmade chante "Comme des amours d'aéroports", le clown triste est en pleine représentation.
Là, je vais me rouler un pet' devant une chaîne du câble. J'hésite entre Paris Dernière et un film trendy sur CineCulte. Ou alors quelques clips ringards sur Melody. Ou LCI.
Je pourrais aussi mettre le cd de Paolo Conte.
Bon, je vais déjà rouler et vu mon état, ça va mettre un certain temps.

PS: Recherche dandy rock'n'chic made in UK. Bien entendu, tout bouseux originaires de Jersey (l'île, pas l'état) est hors-jeu.

PS bis : Il est 22:33; Paris Dernière commence. Je vais regarder Paris Dernière.

jeudi, 06 octobre 2005

Petite variation

Des trentenaires instables, j'ai envie de passer aux "presquarantenaires" zen. Genre Stéphane Freiss mixé avec Yvan Attal. Ou alors un ptit minet pop-dandy. Mais là, aujourd'hui, je définis la target idéale dans la tranche d'âge 32-38 ans. Et j'dis pas ça à cause du médecin feuj de l'hosto croisé cette après-midi...

mercredi, 05 octobre 2005

La preuve !

Depuis le temps que je vous le dis et ben voilà, j'ai la preuve de ce que j'avance : la rive gauche reste une évidence. Sur Googlefight, au duel "rive gauche/rive droite", la victoire est attribuée à... Moi.

rive gauche : 2,300,000 résultats
rive droite : 1,540,000 résultats

mardi, 04 octobre 2005

Sainte Rita... merci.

Okay, girls... A y est !!!

J'avoue, ce n'est pas si nul que ça... Mais franchement rien à voir avec la matière originelle ! Du coup, j'entre dans la phase "Jte flashe, jte love" : envie d'un hétéro avant Noël. La bobo va bientôt tomber amoureuse...

Je préférais Scrubs

C'est étrange... Plus j'attends sur cette chaise, dans cette soi-disant salle d'attente, et plus les battements de mon coeur se font pressants, pesants, suffocants.

Comme je peux angoisser sur cette chaise, dans cette putain d'salle d'attente !

Et quand l'infirmère ouvre les portes du service, me donnant ainsi le droit de traverser le long couloir qui mène au lit de mon père, mon coeur s'arrête. Me lever de cette chaise laide et froide, quitter les autres abrutis assis dans cette misérable salle d'attente, tout ça me paraît impossible.

J'ai peur dans cette salle d'attente.
Mais je ressens encore plus de panique à l'idée de voir mon père.
La volonté de ne pas croiser la peur dans son regard.
La volonté d'être sereine, certaine, rassurante.
Stakhanoviste du paraître.

La complexité des sentiments passée... La culpabilité occultée...

Les yeux de mon père chassent tout. Je respire enfin.



Je m'auto-suggère une coupe de champagne en début de soirée.

lundi, 03 octobre 2005

Rebonjour messieurs les urgentistes :-(

J'adore la province !

A peine rentrée et voilà le mail qui a reçu toute mon attention de petite bobo écervelée :

"Toi Chérie tu as vraiment besoin de te faire casser le boule par la bite d'un pignouf de province.
Cela te changerais des taffioles qui  ont leurs vapeurs quand tu leur raconte sur le même ton, l'achat d'un maillot où la maladie de ton père.
On commence par ta BAL privé et demain on te laissera quelques mots sur ton blog... tu veux ?
 
 
P.S. ton père va mieux  ? j'ai adoré la note ou tu nous à tout raconté on aurait dit du Loana !
 
Tu es a vomir ! au premier comme au 15e degrès !!
 
A demain
 
Julien."

Alors Julien Fournel, si tu me lis, merci beaucoup pour ton petit message plein de bons sentiments. Soudain, j'ai un doute : ne serais-tu pas l'amant d'une bretonne un peu trop ridée du cortex ?

Et, très cher Julien, pour ton épanouissement d'hétéro, je te conseille une bonne "bite" de "taffiole"... Si, si. A moins que ton côté homo refoulé ne préfère un bon "boule" de folle... Vas-y chéri, éclate-toi, "au 1er comme au 15e degré" !

Sinon, je peux te conseiller une boîte de rugbymen, à Marseille. Ils sauront te donner ce dont tu as besoin. Bisous, connard.

samedi, 01 octobre 2005

Sainte Rita, priez pour moi !

Pendant que j'écris cette note, un homme au premier étage crie "oh oui encore !" et "haaaaaan". Là, c'est fini. Décidément, cette brésilienne les enchaîne. Ce n'est jamais le même qui hurle à l'orgasme. Pourtant, elle n'a vraiment rien d'exceptionnel, cette nana. Bon, la séquence frustration est passée. Qu'est-ce que je voulais vous dire déjà...

Ah oui... VOUS ÊTES DES SALAUDS PARCE QUE LES PILES ÉTAIENT VRAIMENT POUR MON NUMÉRIQUE !!!!!!!

Mais maintenant que cette salope du premier m'a une nouvelle fois narguée, les R6 vont sans doute être détournées...

ps VERY IMPORTANT : Si la target ne parle pas de moi à son homme, est-ce que ça veut dire quelque chose ? Ou non, juste que ça n'en vaut pas la peine ? Humm, je sors ?

ps VERY VERY IMPORTANT : Target d'amuuuuur, je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ;-))

ps not very important : Mais pourquoi est-il gay ?

vendredi, 30 septembre 2005

Pas partie, finalement.

Je reste chez moi. Pars demain chez père. Tant mieux, j'étais trop vaseuse. Faut juste que j'aille chez Champion acheter :
*de l'Evian (trop besoin de me purifier)
*des piles (pour mon numérique, hein !)
*un peu de coca lemon light
*quelque chose à manger. Je sens que je vais rester 3 heures dans les rayons, n'ayant aucune idée de quoi mon corps a envie. Je n'ai absolument pas faim. La Sobedo de ce matin m'a calée pour une semaine !

Et je vais m'acheter quelques revues, histoire de vivre la journée comme un dimanche en hiver.

J'ai froid. J'ai les cheveux mouillés, pas de pantalon ni chaussettes. Juste un t-shirt trempé. Je n'ai aucun courage aujourd'hui hormis celui pour vous écrire. Quelle grosse feignasse !

Changement de programme : une copine vient d'appeler. Je repars. Heureusement, elle sait comment me motiver pour que je vienne...

Avant de partir, je vous raconte un peu...

Donc, hier soir, quelque blogueuses m'attendaient (en retard, c'est mon nom) chez Yoba pour son fameux apéro coquin du jeudi. Ambiance boudoir, shamallows, champagne et... livres sur l'art du cuni, sexes en plastique de toutes les couleurs et pour chaque signe du zodiaque, lingerie coquine, kit d'épilation pour minou, crèmes de relaxation... Bref, des tonnes de trucs qui pourraient me faire rougir chez Carrefour mais là, non. Même pas mal ! Trop forte, la bobo : je me la joue "femme qui assume". Enfin, pendant une heure environ.

Il y a même une nana présente à l'apéro qui a discrètement laissé son numéro dans l'un des sacs hors de prix de notre groupe de copines. Nous avons du succès chez les femmes ! Et chez les hommes - bien -, c'est pour quand ?

Après une petite heure, nous repartons, certaines avec un sac, d'autres sans...

Entre temps, ma target* m'appelle plusieurs fois. Le premier coup de fil fut très hétéro. Moi, sortant de ma douche, nue comme un ver et lui, me faisant rougir avec ses allusions coquines 10 fois trop hétéro pour lui. Enfin, ne nous attardons pas ; il y aurait trop de choses futiles à dire. Donc, il me rappelle chez Yoba pour la 3ème ou 4ème fois de la soirée (l'amuuuuur...) : je lui fixe rv au restaurant.

Ce con devait me ramener son hétéro de frère pour le dessert mais pô venu. Je l'ai tout de même eu au tél. Charmant. Mais trop jeune pour moi (deux ans d'écart, c'est beaucoup trop pour une bobo aussi mature que moi ;-p). Bref. Dîner super sympa. 9 autour de la table. Dont une vraie fausse target potentielle... Mais ma target, la vraie, serait trop jalouse si je le remplaçais donc bon... Et moi, comme bobonne, quand ma target me dit quelque chose, je suis. Enfin non, pas tant que ça puisque je ne voudrais pas le voir baiser avec quelqu'un d'autre que moi. Ni mec ni fille. Arfff, pas sûr, remarque...

Revenons à nos moutons. Après La Cantine du Faubourg, quelques bouteilles de vin, des baisers échangés (je ne balancerai pas), des câlins avec mon chéri d'amour, direction le Banana. A quatre. Dont la target, of course. Surprise : ce con ne danse pas ! Ahhhhhhhh, suis dég' !!! Alors que Fred de Mai danse, LUI. Très bien, même. Et Tatiana est comme d'hab', la star de la soirée. Mais pour une fois, moi aussi, j'ai flirté autant qu'elle. Un feuj bi (miam), un hétéro plus quelques gays so cute ! Rien de vraiment olé olé, juste flirté.

Rentrée vers 6h, je ne sais plus trop. J'ai pris le même taxi que ma target. L'ai pas violée.

Ah oui, je voulais vous le répéter : la target m'a dit (quel mytho, ce mec ! Aussi fort qu'un bastard d'hétéro) que s'il avait été hétéro, il serait sans doute tombé amoureux de moi. Que j'étais "pétillante, drôle, cultivé, jolie et intelligente". Ca résonne encore dans ma petite tête de bobo à gay. Après tout ça, c'est normal d'avoir des envies de sexe sur les gros coussins rouges.

Mais j'm'en fous. C'est vrai. Pas besoin de me justifier de toute manière. En vérité, j'en serais bien incapable.








*J'ai décidé que la target récemment devenue ex-target (pour mon bien) reprenne son rôle de target. Mais faut pas que ça dure...

 
buzz