Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 septembre 2009

Ventre noir, cul blanc, matière grise, vaseline et paracétamol

J'ai d'abord gratté les crottes de pigeons et souri comme une sale môme en les jetant d'un coup de balayette sur les passants puis j'ai regardé le bazar laissé en partant le 13 août : il va falloir adopter un nouveau mot. Le mot que je sors à tout-va depuis deux semaines que je compte les gélules Oenobiol, le mot qui fait penser aux uniformes Hugo Boss, le mot méchant, l'antonyme de Jen. D.I.S.C.I.P.L.I.N.E.

Mais avant d'aller remuer mes cuisses au cours d'aquagym d'une piscine qui sentira l'urine le mercredi dans les vestiaires, avant de rencontrer la paix intérieure en faisant la position du lotus rue Amelot, avant de poser des affichettes chez les boulangers pour louer mon parking, avant de travailler, avant de prendre une grande inspiration et d'admettre que c'est la rentrée, je vais d'abord te dire que cette année plus que jamais je serai une mixtape. Une mixtape rien que pour toi, oui toi là-bas je ne sais où.

Romantique et désordonnée.

Tiens vas-y, sois le premier à écrire un mot sur mon agenda (bon OK, Lola a déjà posé un A pour le principe sur le premier jour de DST, mais ça compte pour du beurre).

(1 écharpe 1/2, - 2 kg, 36 gélules Oenobiol, 3 livres de merde 1 chef-d'oeuvre et 1 madeleine de Proust, 1 paire de UGG, 1 paire de bottes pour cueillir les roses du jardin anglais, 1 324 photos, 11 vidéos, 5 999 "ouais", 1 renard mort, 1 biche téméraire, une raclette de trop, 1 grippe A pour l'une, une envie de suicide pour l'autre, un dépressif sexagénaire invité, un millionnaire vicelard et ma main dans ta gueule si tu me largues. Retraite-rehab terminée, bonjour Paris.)