vendredi, 26 mars 2010
Mes yeux brûlent
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Deux semaines d'été où l'on écouterait ma musique téléchargée volée transférée achetée, aimée.
Deux semaines dans une maison qu'on louerait dans le Sud de la France, une piscine ou la mer proche, un village pas loin. La parisienne, acheter des pêches plus savoureuses que jamais, lire un quotidien qu'on ne lit pas le reste de l'année, jouer au gratte-moncul et gagner deux euros, deux euros payent le café c'est ma tournée, ranger délicatement la barquette de fraises entre le lait et les tomates coeur de boeuf coeur tomates bobo, panier osier, tennis blanches et carte bleue où est la tirette ? Uzès, maison, piscine, pêches, chipos, huile d'olive, n'importe quelle musique tant qu'elle ne m'irrite pas les sens, mais un peu de tzigane un peu de Fréhel un peu de Trénet, Madame rêve puis la vidéo brit pop 95, le bob le caleçon pour l'homme, le bikini le thé froid light pour la fille, les simili Kréma suisse light qui filent la courante pour le ventre plat, le poisson à l'aïoli, la glace italienne que ton père t'engueulerait toi bouffer des merdes à base de lait en poudre c'est impensable.
Une maison en provence, des amis, des copines, des copains, et deux prénoms, absents à l'appel, t'aurais aimé les voir faire genre les moustiques ne les dérangent pas, les voir faire genre je suis à l'aise le torse nu devant tes amis, le voir faire genre "quel beau souvenir se créée-t-on pour rien mais oui, quel beau moment avec toi".