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dimanche, 06 mars 2011

(mais sympathique en diable) l'amour est de retour

la plénitude

sentir cette petite poupée russe se serrer contre moi, rire avec elle de son père qui ressemble à une fille avec le sac de son amoureuse porté en bandoulière avant de monter à deux sur un cheval qui trotte sur un lac artificiel métro les sablons

le grand retour alain chamfort,jealous guy john lennon,je suis amoureuse,rencontre avec sa fille,amour sexe et après,ah non là c'est trop bien on reste comme ça,amour guimauve,on est bien là hein

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A Cordoue j'ai vécu une nuit inoubliable à la saveur érotique telle que je ne peux ici en donner ne serait-ce que le ton mais la Mezquita, bordel de Cordoba de Dieu Allah de merde, les draps et les murs de l'hôtel tout entier s'en souviennent encore !
A Grenade j'ai fait pleurer un homme parce que je crois parfois que tout ce que je dis est drôle et qu'il m'arrive quand je suis trop heureuse de me transformer en fille moqueuse et insensible (depuis c'est fini, depuis je sais, pour de bon).
A Séville on s'est perdus quatre heures et dans le train de nuit du retour on s'est retrouvés tellement fort qu'on a arrosé la cabine pour les vingt prochaines années d'amoureux aérodromphobes.
A Paris samedi après-midi on était trois sur la rivière enchantée et tous les crocodiles et nains diaboliques de la forêt des grand méchants riches n'auraient pu lutter contre notre bonheur.
Je l'aime.
 
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Sa fille m'a attrapé la main plus vite que je n'aurais pu prononcer une phrase cohérente, Lui est mon élégant, mon original, mon Sami Frey, mon chanteur, mon homme, mon amant, celui avec qui je me sens tellement heureuse que j'oublie que la mort me fait peur, que les enfants me terrorisent, que l'amour est un dangereux schizophrène dans un cul-de-sac. J'ai même passé une après-midi entière sur Oncewed et Unbeaujour.fr et là je regarde par ci par là les maisons de vacances à louer pour un mois d'août à trois (ou plus, parce que ce serait bien le rosé et le barbecue avec les proches ou les copains).
Je regarde les autres hommes de temps à autre, bien souvent parce qu'ils sont seuls, accompagnés d'une petite fille, parce qu'ils me rappellent le mien. Qui n'est plus seul. Et moi non plus.

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Je suis heureuse. 
(ouais, on faisait du pédalo sur le Guadalquivir, 26°C je rappelle, jambes dans l'eau, bref dur dur le retour à Paris - parce que le petit train au Jardin d'acclimatation à 17h, je peux vous dire qu'on le sent passer côté chair de poule)
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Je m'étais approchée de lui il y a un peu plus d'un an au Bottle, il dansait parmi les habitués, je lui avais dit (sur un ton amusé et curieux - gentil quoi, si si) : "Arrête de crâner, t'es pas sérieux ! Ces shoes, cet imper, tout ce look, ces pas de danse, ta gueule, toi... T'es pas sérieux ?!". Puis nous en étions restés là. Enfin j'avais fui, je voulais simplement discuter, lui plus. Jen ferme le rideau, dégage t'as l'air séduit; moi non. Lui m'avais envoyé des mails une année durant, entêté à vouloir me revoir quand moi je le prenais pour un psychopathe. Puis... après-midi d'octobre 2010, le  26,  je me decide à le rencontrer de nouveau, sans trop savoir pourquoi si ce n'est que depuis deux jours je réponds à ces mails et que j'aime le ping pong derrière lequel je ne sens pas de chien en chaleur (comme avec d'autres). Nous ne nous quitterons plus par la suite.
Comme quoi, parfois, faut pas chercher à comprendre pourquoi notre instinct nous indique tel chemin (même si on n'a pas l'habitude de telles routes un peu bizarres, un peu différentes). 
Aujourd'hui j'ai passé l'après-midi dans un monde parallèle que j'avais quitté il y a 22 ans. C'était parfait.
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Sont bien cons de pas ne pas m'avoir aimée comme lui les autres d'avant, ils m'auraient rendu bien plus heureuse plus tôt, j'aurais ainsi pu éviter de me trouver trop moche, trop grosse, trop drôle ou pas assez, tous ces trucs débiles sur lesquels on a tendance à focaliser pour rien, surtout quand on rencontre le bon qui réussit le pari de nous amener à nous aimer, bref me dire que je suis juste parfaite comme je suis. (Bridget-Mark, yep, ben ouais, olééé !)
FALLAIT ME DIRE QUE JE RATAIS TOUT ÇA QUAND JE ME TAPAIS DES MECS INODORES INCOLORES, J'AURAIS SCOTCHÉ PLUS VITE SUR LES MECS UN PEU soit-disant DOUX DINGUES COMME MOI !! 
J'ai fait le tour de la Mezquita 10 fois...

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Je t'aime, sans point, à nous, mi hombre !

 

Le grand retour - ALAIN CHAMFORT (seule chanson que j'aime du mec, il m'énerve en général, encore plus quand j'entends Jane Birkin et autres germanopratins chanter ses louanges, je ne lui ai jamais trouvé l'élégance de Brian Ferry que certains lui prêtent)

podcast

 

Et puis cette vidéo, parce que Jealous guy fut la première partition pop que j'appris au piano après être tombée amoureuse de la chanson (à 12 ans, cela annonçait un avenir sentimental radieux, n'est-ce pas), parce que lorsque nous tenions chacun une main de cette poupée russe en fin d'après-midi je chantonnai je ne sais pourquoi les lyrics et qu'il me donna la réplique, nous deux tendrement "I began to lose control..." et cette petite fille et tout cette bulle de bonheur parfaite, bref, alors en voyant la vidéo sur Youtube, toutes ces choses qu'il m'arrive de projeter dans ma tête, le bonheur à deux, la barque, l'enfant (puis un autre, le mien, je l'espère), les amis, l'un qui danse et l'autre qui joue, tout l'amour, aussi niais et furtif soit-il, tout ça qui me tombe dessus, ben voilà je suis tout amour en grand depuis pas très longtemps et c'est tout simplement formidable. (Bon, faut que j'aille sur le forum des grognasses amoureuses et presqu'enceintes, presqu'mariées ou vous m'acceptez encore un peu dans le mode guimauve écoeurante ?)

Et pour une fois, on rêve des mêmes choses, en même temps, ensemble.

Yoko & John ou Jen & J (sourire grotesque que j'aime pleinement accrocher à ma face)