Made in Rive droite

J'adorais ce film (Before sunrise), les suites aussi, ça me manque parfois ces remous intérieurs fous qui succèdent à une belle rencontre. Evidemment vous m'avez connu célibataire à me plaindre si longtemps que je ne vais pas râler aujourd'hui d'être comblée. Mais c'est typiquement quand je vois ce genre de clip avec un film bien choisi que mon ventre et le vertige se rappellent à mon bon souvenir. Ce serait bien si on pouvait parfois faire "PAUSE", plus personne ne bouge sauf les beaux garçons avec qui on voudrait s'évader le temps d'une passion dans un monde parallèle.

Va être content l'homme quand il va lire ça .... ah ah ah

Oui bon ça va hein, j'en ai marre de m'autocensurer tout le temps, c'est bien d'écrire des nouvelles sexuelles en cachette mais c'est mieux parfois de donner envie aux autres de dédramatiser la vie. Les fantasmes et surtout, alléger un peu cette époque de merde avec du foutre en pixels dans sa tête.

Ça me fait penser qu'il faut que je m'épile le maillot, ça urge je vais me faire larguer s'il lit ce post avant d'avoir constaté que non, c'est pas encore aujourd'hui que la cire a tout enlevé pour un contacccct cochon face au piano.

Bisous le monde, la cire m'appelle et la réalité l'emporte. 

PS : J'ai lu sur ma cuvette avant-hier que c'était à 39 ans qu'en couple on voulait le plus tromper sa moitié. C'est tout.

PPS : Il n'y a que moi que les attentats rendent ultra salope ou alcoolique selon le jour ??! Arff, en fait si je suis honnête, j'ai toujours été les deux, je crois que je m'invente juste des excuses pour pas tomber enceinte encore tout de suite. J'aime bien ne pas être responsable de moi, de rien. (SAUF DU CHAT !). 

 

J'avais honte d'être dans cette salle de cinéma, cernée de mères quadras mal baisées mais hilares devant les dialogues ultra lourdingues du dernier film de Julie Delpy.

Je suis partie au bout de quinze minutes. Je n'ai pas pu rester plus longtemps : c'était accepter de ressembler au public, c'était accepter de mal vieillir avec la réalisatrice, j'ai dit non. Ce qui m'a achevé, c'est Karine Viard. Censée incarner la quadra à l'humour noir, égoïste et surtout indépendante sexuellement, l'actrice n'arrive qu'à ressembler à une banquière vaguement cool (pour des banquiers) au look et au langage plus proche de la camionneuse que de la croqueuse d'hommes. Et Julie Delpy, mais bordel que lui est-il arrivé ?

Où est passé son humour ? sa spontanéité de jeu ?

C'est donc un môme qui arrive à changer autant une nana ? Ou bien la quarantaine ? Ou est-elle restée trop longtemps aux Etats-Unis ? Je veux bien qu'elle se vende pour un bon gros chèque mais là, ça vire à la schizophrénie de passer du cool au beauf à la vitesse de la lumière (ou du Skylab).

Elle dont j'adorais l'oeil pétillant et le sourire malicieux, elle chez qui je retrouvais le charme de la parisienne, râleuse mais attachante... TOUT ÇA EST PARTI EN FUMÉE LES AMIS !

Ici pour ce film (dont j'avais tout à craindre; nom du film : Lolo; acteur star : Dany Boon), je me doutais à 95 % être très déçue mais pas à ce point choquée ! Une dégringolade vertigineuse sur l'échelle du talent et de la finesse. J'aurais bien ri d'avoir vu se glisser Ethan Hawke dans ce merdier tiens !

Camping était plus drôle à mon sens, vous voyez ce que j'essaie de vous faire comprendre maintenant ?

Je suis déçue si vous saviez...

Les rires des bonnes femmes dans la salle je vous jure c'était brrr, ça me faisait serrer les fesses tellement je n'étais pas à ma place. Non vraiment, Julie Delpy a désormais totalement changé de public. Comment ça se fait ?

Enfin bref, ces quinze minutes ont réussi à me faire haïr la quarantaine. En tout cas la quarantaine de Julie Delpy.

Ou alors tout est de la faute de son mec... (ce serait trop simple)

 

PS : Dany Boon était celui qui s'en sortait le mieux au final, dans ces quinze minutes.

 

Mais allez-y avec vos copines qui bossent dans les assurances, elles vont adorer :

 Clairement, je pense qu'on s'éclate plus devant la sex tape de Petit Vélo.