Made in Rive droite

Je suis désolée mais c'est un temps à écouter Ophélie Winter, et j'en suis certainement arrivée à écouter Dieu m'a donné la foi suite à l'échec de mon atelier "Remets-toi au maquillage, Jen !" ce matin : je n'arrive pas à défroisser mes yeux bordel de sa mère, donc bon c'est pas que j'ai hâte de demander à un mec de me faire une éjac' faciale chaque matin mais presque en fait. Ca et les crèmes au collagène avant de passer aux injections un jour si je ressemble à une pomme fripée dans quelques années, mais pfff il n'y aura pas de miracle fait chier.

C'est aussi le temps pour ne pas se laisser mourir sous le plaid vu que le ciel est déjà gris, réveillons les murs et mon chat dans son urne, oui ça sonne comme La Femme c'est normal, c'est pas grave c'est la vie bébé :

Et c'est le temps pour se rappeler d'être modeste et d'aimer ce qu'on a :

(Je n'ai rien dit le 13 novembre, j'ai préféré me tenir à l'écart car c'est toujours trop douloureux et que j'ai encore beaucoup trop de colère quand on me lance sur le sujet - à juste titre point barre. Je pense à tous ces malheureux, aux traumas en vie et à leur famille depuis dix ans, impossible d'oublier.)

 

 

La belle surprise en rentrant de soirée à 3h...

 

 

Il's a new dawn

it's a new day

it's a new life

and u're feeling good

 

 

 

 

 

Feeling good, NINA SIMONE

 

Ma moitié est de retour, la connerie à son paroxysme peut reprendre de plus belle. Des fleurs et une carte qui dessine un sourire complice - you know what I mean -  quand je rentre, le bonheur est parfois simple comme une blague sur les poissons qu'on noie, drôle comme un serveur nain sur un étage d'1,65m de hauteur, logique comme un aller simple New York-Santa Barbara...

 

Nina Simone, Feeling good, elle est pour toi  cette chanson : ne me quitte plus maintenant, finis les tours du monde, tu restes avec moi : on a des sketches et un groupe de pop indie à travailler !

Le thé fume à ma gauche, le casque me transporte sur une grande avenue encore vide sur laquelle le soleil se joint à l'avenir du col blanc terne et de Jen la fille pas trop entière juste parfaite et indifférence ultime, il y aurait une foule de cons que je me sentirais aussi paisible et certaine de mes pas, je sécrète des endorphines sans sport ni baise, la journée la semaine que dis-je soyons folles le mois entier sera aussi bon qu'une paire de couilles qui me claque le cul pendant que je libère les shakras du plaisir, le 1er avril annonce une blague éternelle : Nina, je t'aime ! Printemps je t'aime !

(Nina et Gabriel, Colette et Joseph, charmants mes petits, je vous aime aussi, j'aime tout autant le père et les amants !)

Je m'étire, le Doliprane a vaincu l'estomac, je suis prête : let's play together !