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mardi, 30 août 2005

Le bonheur (n')est (pas) dans le pré (suisse)

Voilà, je suis à J-1 du départ. Demain, à le même heure, le chien aura fait sa dernière balade - et son dernier caca - dans le jardin de l'hotel du Parc (il fait plus vite dans les jardins entretenus que dans les champs), les volets du chalet Samirose seront refermés, les vacances à la montagne closes.

Conclusion de ce séjour : j'aime la Suisse mais ses citoyens sont vraiment trop insupportables (délation, ordre tout azimuts, anti-tout, hypocrisie constante...) pour y rester longtemps. Ma retraite se fera définitivement sur l'île d'Hydra (la règle du H et du D apostrophe, elle n'est pas encore très acquise !) ; les Grecs sont des épicuriens et de vrais généreux, EUX !!!

Donc, oui, heureuse de retrouver mon bitume, mon quartier, mes râleurs, mes gros cons qui font la gueule dans le métro et ailleurs (parce que ces cons de Suisses, ils vous disent bonjour dès qu'ils vous croisent mais c'est tout : grand Dieu, ne surtout pas attendre plus d'eux, ce serait beaucoup trop déraisonnable !) bref, Jen is back in town !!!

Retour demain ; arrivée chez les parents ; ouverture de MA porte blindée jeudi midi (papoune me dépose, moi et mes 4 gros très gros sacs : rendez-vous jeudi soir pour une note heureuse ou nostalgique. Ou peut-être les deux. A moins que je sorte et il y a des chances... La vie reprend son train grande vitesse !

jeudi, 25 août 2005

Adieu Zermaat !

Suis trop triiiiiiiiiste ! Je quitte Zermaat dans une heure environ, le temps de prendre un dernier verre à l'hôtel (mais la peine ne m'empêchera pas de déguster une petite glace ä la fraise et aux noisettes, miam :-P). A chaque fois, c'est le même cinéma. Dans ma tête, le film tendance mélo-Breaking the waves. Dans mes oreilles, toujours une chanson nostalgique histoire de décupler les sentiments forcés. C'est vrai, j'adore cette station : un temps je me crois à Jérusalem, un autre à Tokyo... Il y a tellement de monde ici. Mais discret le monde, on n'est pas chez Disney ! Du coup,  je n'ai pas l'impression de quitter un lieu mais tois voire quatre. C'est fou le nombre de touristes jap' ici. Il y en a de si mimi que je replonge à cause d'eux dans une obsession sentimentale : la quête du ptit jap' qui me fera rêver nuits et jours... J'ai toujours eu un faible pour les japonais,  chose que beaucoup de mes copines ne saisissent pas. Pourtant, c'est simple : ils sont maigres, lookés et malgré tout discrets, j'adore. Si un ou une de vous peut me présenter THE japonais de mes rêves, mail me ! Et me voilà encore partie dans un trip de mecs, suis totalement accro !

En parlant d'addictions, ces quelques jours passés ici en tête-à-tête avec mon père ont été fructueux (non, je ne fais aucun lien avec tout comte en banque caché dans les alpages). En conclusion du séjour avec sa fille, le paternel trouve que :

*je suis une trouillarde maladive

*je suis alcoolique

*je suis folle

*je suis jalouse

*et, cerise sur le pudding... je suis boulimique !

Cool. Grâce à lui et à ses reproches toujours aussi fins, dès que je rentre, je me mets à l'anorexie ferme (ou je me drogue encore plus), j'entame une psychanalyse (petite, ma mère m'avait traîné chez le psy mais je ne disais pas un mot pendant les séances donc elle avait abandonné et donc, selon toute objectivité, c'est comme si je n'étais jamais passé entre les mains d'un quelconque manitou des pensées plus ou moins inconscientes. Ouf, la phrase est terminée.) et je m'inscris au CVAM, Club des Victimes de l'Alcoolisme Mondain.

Allö, je vous quitte, je vais rejoindre mom papa chéri qui m'attend depuis trop longtemps sur la terrasse.

Biiiiisous les nazes !

mardi, 23 août 2005

Avis à la populace... et aux autres aussi.

Le champagne aidant, j'en suis désormais presque certaine : j'aimerais beaucoup sortir avec un véto parisien only (ou alors british). Un peu comme Edouard Baer (ça tourne à l'obsession) dans Dieu Est grand et je suis toute petite (navet pour bobos célibataires et/ou paumés). Un beau mec, si possible feuj, qui aime les chiens, l'humour et  le bon son. Et aussi moi, si possible. Sinon, j'me verrais bien avec un architecte pas trop crâneur mais assez snobard malgré tout - j'ai ma réputation.

Ces quelques non-pensées live from Zermaaterhof Hotel. Chambre 51* (vous ne pensez pas que je vais mettre le numéro de ma chambre ici ; si jamais un psycho traîne parmi vous -ce que je ne doute pas !) au dernier étage. Dommage qu'aucune de mes amies n'aime la montagne en été car j'aimerais beaucoup passer deux semaines en vacances dans une location. Il y a pas mal de beaux mecs en vacances et je sens le potentiel Big Teuf dans Big Appart avec pleins de Mr Big !!!

Récapitulons : si tu es vétérinaire, charmant, dandy et que tu as un golden retriever, attends moi devant le théâtre de l'Odéon un dimanche midi en septembre !!! Et si tu es architecte, riche héritier bobo, drogué en société et triste de normalité le dimanche, viens traìner du côté de chez Jen. Les autres, les informaticiens, les banquiers (quoique) et autres ex-boutonneux adeptes de la branlette sur un billet d'euros, RUN !!!!

C'était un message à caractère non informatif.

ps : pour les riches qui s'ennuient dans leur appart des beaux qurtiers (les pauvres, bien évidemment, m'en fous), ils peuvent toujours me rejoindre ici, à Zermaat, oÙ je reste encore deux jours. Ils pourront loger au Mont Cervin, l'auberge d'à côté. Rv à la piscine demain soir.

Au fait, Mémoire de mes putains tristes... joli. Sans plus mais joli quand même.

mardi, 16 août 2005

Bonjour tristesse !

J'ai ouvert la gazette des bobos, parcouru la rubrique Message Personnel et... m'y suis pas reconnue. Snif.

J'ai lu le dernier Gavalda et n'ai pas aimé le happy end trop nul.

J'écoute toujours en boucle Madame Rêve et je touve ça trop triste de voir ses frustrations aussi bien dépeintes par un homme.

Je suis en train de lire Le Petit Loukoum et ça me donne encore plus envie de partager la vie d'un juif. (Bobo le juif, je ne tiens pas à décevoir les anti-Jen.)

Rich : u're right, i love The Magic Numbers ! Décidément...

Puisque je ne suis qu'une pauvre petite connasse de bobo qui n'aime que les choses qui brillent et qui ne se laisse approcher que par des enculés de snobs alors oui, toi, petite merde, je ne t'aime pas non plus. Et pour les autres, qui ne sont ni riches, ni beaux, ni parisiens, vous, je vous aime quand même. Je pense que ma nouvelle Emily se reconnaîtra aisément ; c'est sûr même puisque l'on sait tous qu'ici, hormis cette imposture, il n'y a que des gens bons.

Pour info, NON, Non et NOOOON, je n'ai pas de sang suisse ni allemand qui coule dans mes veines, parlez pas de malheur !

Bon, au sujet du triste, pardon titre, j'y vais un peu fort ; je suis bien ici, faut juste que ça ne dure pas une éternité. Qund j'écris ça, au BB, on passe la BO d'Amélie from Paris donc forcément, les sentiments s'amplifient un peu et c'est pour ça que je vous le crie : Odéon me manque !!!!!!

Envie de voir si l'eau de la baignoire n'a pas noyé ma plante verte, si le voisin du dessus a emménagé et voir la tronche qu'il a : s'il est beau, je vais tout faire pour le séduire ; si c'est un couple, je vais faire de leur vie un enfer. Peut-être que mon futur(e) voisin(e) est parmi vous... Ce serait drôle.

vendredi, 12 août 2005

Mais bouffez-la votre herbe !

Note informative : une fois n'est pas coutume, aucun jeu de mots n'est à relever dans le titre ci-dessus (!).

Incroyable comme les Suisses sont maniaques. Je sais, je me répète. Mais franchement, il faut véritablement être un pays de cons pour avoir une loi qui oblige les propriétaires à entretenir son jardin TRèS régulièrement. Du coup, tous ces kékés passent leur temps libre à tondre leurs pelouses... et à me rendre dingue !

En tout cas, en lisant furtivement vos commentaires, je vois que mes notes anti-Helvètes ne font pas si grincer. Ouf.

A bon entendeur, salut : la bobo part de ce pas randonner à travers champs avec son bobo de chien, Malcom le Golden !

mercredi, 10 août 2005

La nuit je mens... vois en l'air

Mon voeu s'est réalisé : Edouard Baer est amoureux de moi ! Oui, enfin dans mon rêve, la nuit dernière... Comme c'était bon d'être enlacée par lui, être séduite par ses mots d'esprit, et de le faire craquer rien qu'avec ma nuque (le reste aussi, bien entendu), qu'il prenait en photo tellement il la trouvait esthétiquement parfaite, pleine de grâce et de sensualité... C'est pas moi qui m'enflamme, c'est mon rêve ! Et pour les curieux, non, je n'ai pas de penchant pour les fétichistes. Où que j'aille, mon érotomanie me poursuit ! Conséquence directe du célibat dépressif ? Ou simple frustration ? Les deux, vous avez raison. 

Je sais bien que je parle que de ça ici (à me faire trâiter d'affamée par certains mâles...) mais vraiment, je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Sans amour, Ma vie manque de sucre, Le sel, j'en suis déjà constituée par nature (dans la famille, on est un peu olé olé). Ce que je veux, c'est de la douceur, de la poudre de rose partout...

En parlant de paradis, vu les cochonneries divines que je m'enfile ici, va alloir se remettre au régime seC dès septembre. Tant pis pour les bonnes résolutions, de toute façon, ce sont les beaufs qui prennent des résolutions. Ou les sevrés.

Je dis qu'un homme me fait défaut mais en même temps, je ne suis plus très sûre de mes goûts pour eux. Je n'ai plus de genre prédéfini en tête mais je sais que la Jen avec ses obsessions sentimentales va vite refaire surface en rentrant. (Tant mieux, elle me manque un peu).

Les verts pâturages ont cet effet sur moi de me rendre - (mal)heureusement seulement un temps, celui du mois d'août passé en famille - moins superficielle. Non pas que je ne sois pas une fille vraie ni une bonne fifille à son papa avec des valeurs et tout et tout mais je réalise à chaque fois avec la même candeur qu'ici, dans mes montagnes, j'occulte la parisienne  que je suis pour redonner un tant soi peu d'existence à la petite Nini, la gamine, toujours aussi râleuse certes, mais aussi la gamine saine de corps (car d'esprit, ça jamais été ça) dont le seul problème est de savoir s'il fera beau demain. Bah oui, pour profiter de la piscine au Grand Chalet : j'ai dit UN PEU "moins superficielle" !

Bon là, je pose un décor un peu trop idyllique où même Heïdi paraît garce à côté !

En vérité, en ce moment, je doute. Comme d'habitude, répondront les langues coutumières de ce blog. Nous sommes le 10 août et j'angoisse un peu de retrouver mon acolyte Mister Chômage.

En même temps, j'ignore pourquoi mais je suis confiante quant à l'issue prochaine de cette situation allarmante. Puis, effet grand air oblige, je me sens bien ici; je ne fais pas de bêtises, ma côte de popularité auprès des miens semble assez bonne, mes poumons et ma tête se vident de bon coeur et hormis les indigènes locaux que je conchie un à un, je suis à peu près heureuse. Tellement que mon obsession de dénicher un mec rare ne me dévore plus que la nuit, dans mes rêves les plus people !

Mais ne soyons pas utopiques, cet état de coolitude ne va pas durer... En attendons, profitons !

dimanche, 07 août 2005

C'était trop beau...

Ce p... de brouillard est de retour. Remarque, aujourd'hui, c'est le jour du seigneur, je ne comptais pas me dépenser...

Si le temps ne se met pas au beau, je partirai quelques jours à Lucerne. Vous tiendrai au courant de mes vacances malheureuses.

Au fait, saviez-vous que les Suisses allemands sont supracons ?!!

vendredi, 05 août 2005

The sun is back !!!

Après 4 jours de brouillard intense et continu, la bobo (re)voit enfin la vie en rose : pas un nuage, ciel bleu, soleil éclatant ici, à 1200 m.

Voilà, c'était juste pour vous prévenir. Hi hi hi.

J'oubliais, Paris Carnets a visiblement fait un flop... Je n'ai rien manqué, ni bellâtres ni blogueurs de ma vie. Ouf.

Rendez-vous à Paris blogue-t-il...

Sur ce, je retourne au chalet, me faire bronzer comme une bobo pathétique !

Au fait, je vous écris d'un cybercafé pas trop mal (ce qui signifie que les clients ne sont ni suisses ni français : quelle manque d'ouverture pour une bobo !), le BB , Businuess Lounge.

Bises à vous et okay pour Mister Ducon, je pardonne... La reine des bobos est bonne, il faut le rappeler !

jeudi, 04 août 2005

SOS : bobo en détresse !!!

Au secoooooooours !!! Les Suisses sont des ploucs doublés de gros cons. Si, c'est vrai !

Déja, faut vraiment que je vous aime pour écrire ce post : ici, les claviers sont TOTALEMENT différents. La lettre q se retrouve en haut à gauche et le m est inversé avec le n, bref un vrai bordel.

Depuis lundi, la station est dans les nuages; du coup, moi aussi. Heureusement, le soleil commence tout doucement à pointer le bout de ses rayons.

Vraiment trop relou ces lettres inversées.

J'ai mangé une croûte au fromage trop bonne, mes cuisses s'en souviennent encore.

Un truc trop bon ici, ce sont des snacks  Nesquicks, un peu comme les Pingu de Kinder mais en meilleur. Miam miam. Promis, je me mets à la marche bientôt !

Sinon, j'ai parcouru rapidement les derniers commemtaires et au final, je dis :

Merci Charlotte (pour tout... dis-lui que je reviens début septembre ;-)

Coucou Pau, gros bisous et bises à Mister in love

Bisous aux e-copines qui lisent ce blog

et gros merde à M. Ducon : OUI, j'aime pleins de choses différentes et OUI, je suis atteinte du syndrome de boboitude aigue (tellement bobo et con que je ne trouve pas les putains de touches i tréma sur ce clavier suisse de merde)

 

Dernier point : hallucinant comme les Suissesses peuvent incarner malgré elle le cliché de la lesbienne version Balasko dans Gazon Maudit : enfin, c'est surtout dans les campagnes...

Bon, j'arrête là car ce clvier m'énerve, me stresse, me casse les roberts.

Je reviens bientôt pour un descriptif du suisse et comment survivre sur ses terres en 10 leçons.

profitez bien du beau temps que je n'ai pas et flirtez a gogo (don't forget : je vis par procuration...)

Signé une bobo en grande détresse au pays des banquiers maniaques ;-p