Made in Rive droite

Je reste chez moi. Pars demain chez père. Tant mieux, j'étais trop vaseuse. Faut juste que j'aille chez Champion acheter :
*de l'Evian (trop besoin de me purifier)
*des piles (pour mon numérique, hein !)
*un peu de coca lemon light
*quelque chose à manger. Je sens que je vais rester 3 heures dans les rayons, n'ayant aucune idée de quoi mon corps a envie. Je n'ai absolument pas faim. La Sobedo de ce matin m'a calée pour une semaine !

Et je vais m'acheter quelques revues, histoire de vivre la journée comme un dimanche en hiver.

J'ai froid. J'ai les cheveux mouillés, pas de pantalon ni chaussettes. Juste un t-shirt trempé. Je n'ai aucun courage aujourd'hui hormis celui pour vous écrire. Quelle grosse feignasse !

Changement de programme : une copine vient d'appeler. Je repars. Heureusement, elle sait comment me motiver pour que je vienne...

Donc, hier soir, quelque blogueuses m'attendaient (en retard, c'est mon nom) chez Yoba pour son fameux apéro coquin du jeudi. Ambiance boudoir, shamallows, champagne et... livres sur l'art du cuni, sexes en plastique de toutes les couleurs et pour chaque signe du zodiaque, lingerie coquine, kit d'épilation pour minou, crèmes de relaxation... Bref, des tonnes de trucs qui pourraient me faire rougir chez Carrefour mais là, non. Même pas mal ! Trop forte, la bobo : je me la joue "femme qui assume". Enfin, pendant une heure environ.

Il y a même une nana présente à l'apéro qui a discrètement laissé son numéro dans l'un des sacs hors de prix de notre groupe de copines. Nous avons du succès chez les femmes ! Et chez les hommes - bien -, c'est pour quand ?

Après une petite heure, nous repartons, certaines avec un sac, d'autres sans...

Entre temps, ma target* m'appelle plusieurs fois. Le premier coup de fil fut très hétéro. Moi, sortant de ma douche, nue comme un ver et lui, me faisant rougir avec ses allusions coquines 10 fois trop hétéro pour lui. Enfin, ne nous attardons pas ; il y aurait trop de choses futiles à dire. Donc, il me rappelle chez Yoba pour la 3ème ou 4ème fois de la soirée (l'amuuuuur...) : je lui fixe rv au restaurant.

Ce con devait me ramener son hétéro de frère pour le dessert mais pô venu. Je l'ai tout de même eu au tél. Charmant. Mais trop jeune pour moi (deux ans d'écart, c'est beaucoup trop pour une bobo aussi mature que moi ;-p). Bref. Dîner super sympa. 9 autour de la table. Dont une vraie fausse target potentielle... Mais ma target, la vraie, serait trop jalouse si je le remplaçais donc bon... Et moi, comme bobonne, quand ma target me dit quelque chose, je suis. Enfin non, pas tant que ça puisque je ne voudrais pas le voir baiser avec quelqu'un d'autre que moi. Ni mec ni fille. Arfff, pas sûr, remarque...

Revenons à nos moutons. Après La Cantine du Faubourg, quelques bouteilles de vin, des baisers échangés (je ne balancerai pas), des câlins avec mon chéri d'amour, direction le Banana. A quatre. Dont la target, of course. Surprise : ce con ne danse pas ! Ahhhhhhhh, suis dég' !!! Alors que Fred de Mai danse, LUI. Très bien, même. Et Tatiana est comme d'hab', la star de la soirée. Mais pour une fois, moi aussi, j'ai flirté autant qu'elle. Un feuj bi (miam), un hétéro plus quelques gays so cute ! Rien de vraiment olé olé, juste flirté.

Rentrée vers 6h, je ne sais plus trop. J'ai pris le même taxi que ma target. L'ai pas violée.

Ah oui, je voulais vous le répéter : la target m'a dit (quel mytho, ce mec ! Aussi fort qu'un bastard d'hétéro) que s'il avait été hétéro, il serait sans doute tombé amoureux de moi. Que j'étais "pétillante, drôle, cultivé, jolie et intelligente". Ca résonne encore dans ma petite tête de bobo à gay. Après tout ça, c'est normal d'avoir des envies de sexe sur les gros coussins rouges.

Mais j'm'en fous. C'est vrai. Pas besoin de me justifier de toute manière. En vérité, j'en serais bien incapable.








*J'ai décidé que la target récemment devenue ex-target (pour mon bien) reprenne son rôle de target. Mais faut pas que ça dure...

6:39 AM.

Je sais pas pourquoi mais les sorties entre blogueurs m'inspirent. Dans ma tête, j'imagine pleins de choses bien tournées et arrivée, face à mon écran, le cerveau endormi, j'ai du mal. Trop de fatigue. Trop de choses marrantes à dire. Mais pas la force.

En bref, je me suis rendue comme convenue à l'apéro Yoba. Vous n'en saurez pas plus. Eh oui, bande de frustrés, à vous de devinez le happy or bad end.

Ensuite, dîner à La Cantine du Faubourg. Sympa. Nous autres dans notre petit salon nous sentions comme coqs en lounge. Ma target, enfin ex-target était là. Comme je regrette qu'il soit gay. Son pote, timide, me plaît. Relation à appronfondir. Discrétion à bousculer. Vin, tartare de saumon, vin, retouches maquillage, vin.

Suite au très has-been Banana. Ca faisait un bail. Croisé Ruq***. Champagne. Danse. Draguouille à mort.

Une tonne de potins à raconter, une tonne de mecs à décrire (notamment Eric&Ramzy et le beau serveur aux faux airs de Marc Lavoine) mais là, suis trop pompette, j'ai trop faim (le four vient de m'avertir que la Sobedo est prête - moi qui faisait gaffe depuis deux jours).

Demain, je dois retourner chez mon père. Pas de boîte mail. Pas de blog.

Ah oui, fait exceptionnellement futile : ma target refuse que je prenne ***, présent au dîner, comme nouvelle target. Même pour le kiffe. Quel salaud ! Je verrais demain, avant de partir, si oui ou merde, O*** tiendra le rôle next week...

Ce soir, apéro coquin en compagnie de quelques blogueuses. La bobo craquera-t-elle pour un sexe en plastique surdimensionné ? S'ils l'ont version circoncis...

Non, non et non. Mon éducation judéo-chrétienne parlera pour moi. Certes, je n'ai pas de mec en ce moment mais ce n'est pas la mort à ce point ! Il est pourtant vrai que je serais curieuse de connaître la sensation que peut procurer un tel imposteur. Je ne sais pas.
Non, franchement, ça dépasse mon entendement : m'imaginer seule avec un tel engin... J'ai beau me mettre dans la peau de Miranda, ça ne veut pas rentrer (l'idée, hein ?!). Et même si Charlotte a elle aussi succombé au péché, je reste malgré tout froide. Timide. Honteuse. Rien à faire, je préfère attendre et concevoir le plaisir à deux. (Sauf exceptions.)


Petit sondage pré-Yoba : Selon vous, vais-je me laisser tenter par un joujou ?




(En fin de compte, je suis une fille tout ce qu'il y a de plus coincée. Enfin sauf quand je suis en couple, précisons tout de même.)

Je regarde Albert Souffre. Beaucoup entendu parler, jamais vu. Coup de foudre pour le film. Coup de coeur pour le personnage principal, Julien Rassam. Jeu incroyable, charme fou, voix attachante... Je pars chercher sur Google quelques infos le concernant, trop envie de télécharger enfin louer le reste de sa filmographie. Mais voilà sur quoi je tombe :

"Julien Rassam de son vrai nom Julien Langmann (Rassam étant le nom de sa mère), né le 14 juin 1968 mort le 3 février 2002 à Paris, était un acteur français, le fils du producteur Claude Berri. Victime d'une défenestration en 2000 qui l'a rendu paraplégique, il se donna la mort quelques années après. Julien Rassam a été nommé au César du Meilleur Espoir Masculin pour son rôle dans « L'accompagnatrice ».

En me promenant sur http://www.memoire-vive.org/, que vois-je ? Natacha en compagnie du séduisant Olivier Sitruk !
J'ignore si je vous l'ai dit mais ma target a - selon moi - des faux-airs de ce comédien en devenir (?). D'où choc devant la photo ! Pour être tout à fait honnête, je préfère un peu O. Sitruk, le vrai. Il est vraiment trop cute ! Mais plus je le regarde et plus je lui trouve des faux-airs (une vraie manie) de Cyril Liniac, le chef de M6. Et là, ça le fait plus du tout. Manquerait plus qu'il soit gay ! Si tel est le cas, je m'achète un nouveau karma dès demain. Ca s'achète où ? Dans le XIIIème ?

(Par target, j'entends EX-target... of course !)

J'adore la blogosphère de province !
Allez là : http://wilkomengroningen.hautetfort.com/archive/2005/09/28/ca-m-enerve.html

Faisons un peu de pub à cette nouvelle blogueuse qui peine à accumuler les 100 visites...

Alors, après l'incontournable Emily, voici ma nouvelle meilleure amie : Asphodele.
Selon elle, je suis raciste car je déteste les ploucs de Bretagne. Arfff, qu'ajouter à ce constat ?

Miss Bretagne 2005 : RE-LAX ! Viens faire un tour à Paris, je t'enseignerai le 2nd degré. Tu verras, ça fait du bien aux zygomatiques !

A bientôt, j'espère. J'adore les filles intelligentes qui détestent les connasses :-)

(Ouais, je sais, je cherche la guerre mais c'est vraiment trop tentant pour le coup !)

Après un verre avec deux copines, je me dis que le mec un peu rock'n'roll reste quand même plus attractif que le mec sur qui je peux me reposer. Je suis trop jeune pour vouloir me reposer sur qui que ce soit. Je préfère rester dans l'instabilité, c'est plus excitant. Si j'étais avec un mec depuis déjà un moment, je me ferais chier. Je le sais. Pour l'instant, je veux juste un mec pas nian-nian. Un poil décalé chic. Un chouïa riche. Un peu beaucoup bourré de charme. Un tantinet comme moi. Je veux... une belle erreur, simplement.

Je ne comprends pas pourquoi je suis célibataire. Quand j'en vois certaines, vraiment grosses, sans charme, aux goûts vestimentaires douteux, aux cheveux sales, aux compte en banque honteux (je rigoleuuuuuu !) bref quand je vois ces grosses connasses même pas drôles (c'est peut-être ça le problème, j'aime trop rire...), justes bonnes à sucer la queue de leur target par dépit, grrr, ça me met hors de moi. Moi, j'ai tout pour être un minimum la nana idéale et puis non, rien du tout. Nada. Niet. Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !

Si seulement j'aimais baiser pour baiser (avec des presqu'inconnus), mais non. Je suis une vraie romantique. C'est le problème de ma vie. Bon, je vais boire un verre avec les copines, espérons que le destin se penche sur mon cas... On sait jamais, je peux peut-être croiser le plus beau connard de tous les temps en bas de chez moi. Pfff, tu parles. Les mecs du quartier, jcommence à me lasser. Ils s'emmerdent tellement dans leur vie boulot-coco-suço qu'ils se divertissent comme ils peuvent... Mais moi, j'ai envie d'un homme bien dans sa bite, qui n'a pas besoin de la sortir à tous ceux et celles qu'il croise. Je veux un mec qui a des couilles, je veux un mec sur qui je peux totalement me reposer. Je veux avoir confiance. En clair, mieux vaut aller chercher un provincial car à Paris, ils sont tous tordus ! Remarque, en province, ça ne doit pas être mieux; tous ces mariages consanguins (la Bretagne, number one des cas sociaux), ça doit leur ramollir le cerveau et contrarier la queue.

Je dis ça et en même temps, je ne suis pas mère Thérésa côté coeur. Mouais, une nouvelle fois, je préfère voir les défauts des autres plutôt que les miens. So what ?

Quelle horreur, l'idée de sortir avec un campagnard m'a traversée l'esprit deux secondes, beeeeeerk.

*Schuey était (est ?) un amoureux salaud.
*Géraldine est une vraie curieuse. Encore plus quand je relis un de ces mails où elle me livre son analyse de bas étage qui a pourtant le mérite d'être bien vu. (Je vais te saouler jeudi !)
*Frogita est le genre de nanas que j'aimerais bien être de temps en temps.
*Miss Pink devrait être ici et pas là-bas.
*Nathan est trop busy, fait chié.
*Fred de Mai devrait arrêter de ruminer. Les carambars, ça donne des idées trop maronnasses.
*Tatiana est une killeuse.
*Damdam est trop gentil. C'est louche. Ca doit cacher des vices, c'est pas possible autrement.
*Fofi est nulle en excuses bidons.
*Virginie est une feignasse. Tu fais chié.
*David m'intrigue de plus en plus. (Ne cherchez pas d'arrières pensées, il n'y en a pas.)
*Caro me donne de plus en plus envie de la lire.
*Son mec est vraiment trop un crevard !
*Mon ex-target ne me donne rien à lire, c'est désespérant.
*Grey Mondain me fait chié à être homo, encore un qui me rappelle que tout n'est pas possible dans la vie. Quoique.
*Ik me fait flipper avec ces histoires de mariages. Pourquoi eux et pas moi ? (En même temps, je ne veux pas me marier. Juste trouver l'amuuuuur.)
*Mry est vraiment trop narcissique. Insupportable. J'adore.
*Moi, bah oui, je me lis quelquefois. Et bien moi, ce soir, je m'en veux de prendre des merdes. Mais en même temps, demain soir, je serai contente d'avoir ces merdes en ma possession.
*Plus tous les autres, qui me laissent indifférente, ce soir.

Sinon, ce soir, je me pose des questions (ça m'arrive) sur la partouze. Mon matos. Ma faculté "à aimer désirer l'impossible" (n'est-ce pas, *** ?!). Mon vrai moi. Mon vraie fausse pudeur. Ma fausse vraie pudeur. Mon côté bipolaire. Ma façon de toujours répéter les même conneries dans ma vie sentimentale. Ma spontanéité, qui fatiguent autant les autres que moi-même. Mon incapacité à gérer un budget. Ma fièvre acheteuse. Mes désordres alimentaires. Les rapports que j'entretiens avec ma famille. Cette habitude que j'ai de toujours me mentir.

Et je me demande aussi pourquoi, quand je bois, je raconte des trucs perso qui ne regardent personne. Et pourquoi j'aime bien me camer. Et pourquoi j'aime pas jouer la nana privilégiée bourrée de complexes. Et pourquoi j'assume pas qui je suis, ce à quoi je tends.

En fait, là, la seule chose que je me dis, c'est que j'ai pris trop de merdes ce soir, que je commence à cogiter, et que donc je vais arrêter là les confessions sans queue ni tête. Un petit CD, un petit coup de "La Romance de Paris" et la bobo reverra le ciel bleu annoncé quelques lignes plus tôt. Mais mon problème, c'est que j'aime les chansons tristes (on aime ce qu'on est, non ?), je vais donc vite splitter sur "Où sont tous mes amants ?"...

Ne vous inquiétez pas, tout va bien, non, je ne déprime pas, je me prends juste deux semaines d'angoisse en pleine gueule. L'apéro de demain soir avec N. aura sûrement ma peau de folle !

Je vous quitte en écoutant "Seule ce soir", de Léo Marjane. J'adore. Parfois, j'me dis qu'Agnès Jaoui et moi avons peut-être quelques points communs (le cynisme et le goût des belles chansons françaises). D'ailleurs, je vais vous épater mais je suis fan de Charles Trénet ! Et oui. Mes chansons préférées sont "La mer" (parce qu'elle me rappellera toujours ces moments intemporels où mon père et moi la chantons au piano, comme deux âmes aussi belles que pures), "En ce temps-là", "Que reste-t-il de nos amours"...


"J'ETAIS FOLLE DE CROIRE AU BONHEUR ET DE VOULOIR GARDER SON COEUR... Il ne m'aime plus, c'est du passé, n'en parlons plus." Quel bonheur ! Bonne nuit, mes chéris.