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« 16h46 | Page d'accueil | Petite fille grondée »

samedi, 20 mai 2006

Buvons un jus de raison à sa santé !

J’ai arrêté de penser à toi. Un verre à ton âme j’ai bu.

Je suis une menteuse, j’aime me convaincre que la vie est plus belle quand le ciel est gris. C’est faux.

Les cons sont heureux.

Et j’ai envie de l’être.

Juste par curiosité, connaître cette sensation de bien-être dépassés les six coïts, les dix bouteilles de Taittinger et les dizaines de lignes. Et si le bonheur m’allait au teint…

Parler des heures de vide, de tristesse, de toute cette mascarade, de cet oubli désarmant que tu intègres en toi, toujours un peu plus, toute cette merde, je la vomis. Elle m’ennuie plus qu’elle ne m’attire. Ces eaux ne sont pas profondes, on n’y perd pas assez pied pour ignorer la côte, on ne perd jamais les sauveteurs de vue. Dommage.

Et toi, qui pensais tellement être un homme, le mien !

Je te regardais comme tel, sans y croire vraiment,

Le plus beau dans les histoires d’amour, c’est la fin.

Les larmes, lorsqu’elles sont sincères, subliment la vie, ma vie.

Et je ne pleurais plus. Fin avortée. La faute à pas’d chance.

Et aujourd’hui, qui es-tu ? Comment elle s’appelle ?

Tu penses à moi, parfois ?

Moi aussi.

Et là, je chanterai…

On n'partage plus de secrets
On n'partage plus nos joies
On s'dit plus grand chose quand on s'voit
On s'y brûle plus les doigts
Et devant tout c'qui nous sépare
Sans plus rien qui répare
Au nom de tout c'qui nous sépare
Sans l'ombre d'un espoir
Oh oh oh oh oh oh oh oh

Notre passé c'est comme de la poussière
Qu'on souffle sur un meuble
Des particules qui dansent dans le soleil
Et disparaissent toutes seules
Quand je pense à tout c'qui nous sépare
Sans plus rien qui répare
Au nom de tout c'qui nous sépare
Comme deux ombres à l'écart
J'ai perdu ma lumière intérieure
Perdu mon p'tit phare
Ça éclairait tous mes sourires
Maintenant j'vis plus qu'dans le noir
Alors c'est comme finir ses jours en prison
C'qui vous fait tenir c'est l'absence de raison
Et la distance qui sépare
Les fantômes de l'histoire
Tout c'qui nous sépare



Au nom de tout c'qui nous sépare



J'pourrais interpréter tes silences
Mais ça m'dit plus trop rien
Quelle est la valeur des choses
Si c'qu'on échange coûte plus rien ?
Et devant tout c'qui nous sépare
Sans plus rien qui répare
Au nom de tout c'qui nous sépare
Trahis et dérisoires

C'est comme une révolution
Un pays qu'on raye d'une carte
J'savais très bien l'pourquoi, l'comment
Même avant que tu partes
Alors c'est comme finir ses jours en prison
C'qui nous fait t'nir c'est l'absence de raison
Et la distance qui sépare
Les héros de notre histoire
Au nom de tout c'qui nous sépare
Salis et sans espoir
Au nom de tout c'qui nous sépare

  Et là, je te dirais…

Paradoxes, toujours…

Parce que je ne serai jamais celle que tu aimes, elle n’existe pas.

Comment me reconnaître quand mon visage me ment chaque matin ?

Pourquoi accuser l’absence quand la mauvaise foi hurle ?

Jamais je n’aurais dû refaire ces dix chiffres sur mon téléphone.

Jamais tu n’aurais dû répondre.

Jamais je ne renoncerai, au fond.

Je sais…

Moi aussi, je t’aime à jamais

Voilà le dialogue que j’imagine si je compose un jour son numéro, celui qui m’a tant coûté, je l’ai payé si cher, si vous saviez…

Maintenant, j’ai un cœur de pierre. Je verbalise tout pour refuser l’accès aux sentiments. Et quand les sentiments montent, rendent euphoriques et fardée, qu’ils donnent ce rose aux joues cette lumière aux yeux et cet air niais au visage, je réalise qu’ils sont trop indécents pour être sincère. Je suis une menteuse en amour. Mais je pense que je retrouverai un jour, avec un autre, la même vérité que nous avons partagé, un temps, ensemble.

Et là, la fille un peu stone qui vous écrit, elle a envie de vous chuchoter… Je n’ai aimé qu’une seule fois, c’était fort, dur et destructeur.

Aujourd’hui, j’aspire enfin à un confort sentimental neuf. Je veux tout : le chauffage central, l’eau chaude (je suis frileuse finalement, pour une ruscoff), la porte blindée, la vue sur mer et un gardien en cas de coups durs. Bah oui, je suis moderne, je m’adapte !

Là, je vais copier-coller ce texte Word sur une nouvelle page qui ne restera vierge qu’à peine dix secondes, plus vite qu'Emery le Tao addict !

 

Ne vous inquiétez pas, je pars ce week-end, vous ne m'aurez pas sur les pattes avec mes vieux discours de jeune amoureuse déçue pleines de contradictions ! Promis je ne jure pas c'est pas beau de jurer j'arrête lundi, j'oublie tous ces garçons, ces hommes, ces sexes et je m'ouvre aux autres. Qui vivra jouira, bonne nuit. La mienne sera bonne.

 

 

Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.

Friedrich Nietzsche

 

La relecture en même temps que votre lecture. Frogita, je crois que tu seras la seule à la lire, je la supprime certainement dans trois minutes... !

Non, finalement, je vais écouter Sparring partner une fois ou deux avant d'affronter mes écrits.

Commentaires

ouai comme y dit Nietszch... jouons à puissance 4 c'est ça ?(facile mais bon...)

Écrit par : Orlando à-vau l'eau | samedi, 20 mai 2006

oui mais j'ai envie de tomber dans la facilité alors... la vie est belle, après tout, pourquoi rester bloquer sur des fantômes poilus !

Écrit par : Jen | samedi, 20 mai 2006

je sais pas... je pense pas bloquer. the end, non ?

Écrit par : Orlando à-vau l'eau | samedi, 20 mai 2006

...Et clap de Fin...

Écrit par : charles Liebert | samedi, 20 mai 2006

My only friend ;)) Quelle horreur, sors de moi, ado !

Écrit par : Jen | samedi, 20 mai 2006

en ado jen' pourrais que dire ; kikoolol ou un truc du genre...

Écrit par : Orlando à-vau l'eau | samedi, 20 mai 2006

Quoi, un Ado en toi ???

Pédophile !!!!

Part loin ce WE, coupe tout, respire, et reviens seulement pour bouffer la vie à Pleines dents ;)

Écrit par : charles Liebert | samedi, 20 mai 2006

Un de tes posts les plus inspirés.
Ca méritait d'être souligné.

Écrit par : Spei | samedi, 20 mai 2006

Lu !

Écrit par : Vinvin | samedi, 20 mai 2006

euh désolée... je suis aller bouquinner...ça tardait trop...

Écrit par : Frogita | samedi, 20 mai 2006

Se mettre dans des états pareils pour un homme, en plus sans doute un connard avec plus de sens esthétique que de neurones, quelle perte de temps, d'énergie et d'émotions.

Entre DarkPlanneur, qui en grand spécialiste de la com' n'est même pas capable de prévoir à quel point son opération corbeau est une biscotte qui lui explosera fatalement entre les doigts, Jen qui a 26 ans est toujours incapable de gérer ses sentiments et sa vie, Charles qui reste coincé dans son rôle de petit garçon sage, c'est une belle brochette de gamins perdus, d'humains professionnels (mais médiocres amateurs dans leur vie professionnelle apparemment).

En 3 semaines, pas une discussion intéressante, pas un sujet un peu culturel, pas une seule note démontrant la moindre réflexion personnelle un peu élaborée. Pas la moindre rage ou passion, juste du nombrilisme et de la procrastination pleine de sentiments mielleux et artificiels dignes d'un mauvais roman de gare (Charlotte a une mention honorable pour ses efforts sur la rédaction).

Je comprends le sentiment de désespoir qui règne dans cette portion de blogosphère, vos vies vides et vaines ne prêtent pas à sourire.

Et je n'ai toujours pas compris le plaisir que vous pouviez trouver à pateauger dans cette médiocrité.

Écrit par : Outis | samedi, 20 mai 2006

Ils sont intéressants ces mots fracassés sur la page, ces mots qui ne sont qu'éclats et qui ne semblent avoir de sens qu'éparpillés.

Ces mots que l'on craint de voir comme chutés sur l'écran.

Comme figés dans un état innaturel.

La question est de savoir pourquoi, finalement, on décide qu'ils doivent rester.

Pourquoi finalement on a plus peur de l'immobile.

Pourquoi, finalement, on accepte d'affronter dans le calme revenu ce qui semblait ne devoir être qu'éclat.

Écrit par : L'Homme du Moment | samedi, 20 mai 2006

Parce qu'ils sont moi, hier à 1h10. Et pour emmerder les cons ;)

Écrit par : Jen | samedi, 20 mai 2006

Y'a des choses qui me dépassent. Recommence.

Écrit par : mry | samedi, 20 mai 2006

Oh toi, le breton, ne cherche pas à comprendre les choses qui te dépassent !

Écrit par : Jen | samedi, 20 mai 2006

Jill Caplan : c'est pas un truc de vieux, ça ? ;-)

Écrit par : ljud | samedi, 20 mai 2006

j'adore les trucs de vieux ! j'adore les vieux en fait. Jil Caplan, c'est top et on ne revient pas dessus, na !

Écrit par : Jen | samedi, 20 mai 2006

C'était joli ce billet... et si douloureusement vrai...

Écrit par : pomme | dimanche, 21 mai 2006