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jeudi, 03 mai 2007

Evidemment

Il paraît que toi aussi, tu aimes

Il paraît que toi aussi tu écoutes cette merde

Il paraît que toi aussi tu parles de l'Autre fille

Il paraît que toi aussi tu doutes

Il paraît que toi aussi tu sais

Il paraît que toi aussi tu sais

Il paraît que toi aussi tu sais

Il paraît que la page se tourne plus vite que prévu

Il paraît qu'après la nuit vient la mort

Il paraît que la vie sans lui est plus...

Il paraît que la nuit je devrais éviter de lui répondre

Il paraît que l'oubli est catégorique

Il paraît que la neige ne me verra pas faire des rondes

Il paraît qu'on se manque

Il paraît que jamais deux sans trois

Il paraît que trois c'est trop

Il paraît que tu devrais le reprendre

Il paraît que tu devrais m'oublier

Il paraît que lui aussi devrait m'oublier

Il paraît que je suis mieux sans vous deux

Il paraît que je m'en moque, de toi, de lui

Paraît que je suis naïve

Mais non. 

 

 

 

Commentaires

Bah moi j'dis qu'OUI...

Écrit par : Greg B. | jeudi, 03 mai 2007

Il parait qu'il semble que ... non. Enfin c'est ce que dit la rumeur

Écrit par : Freddo | vendredi, 04 mai 2007

Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,

Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,

Est fait pour inspirer au poète un amour

Eternel et muet ainsi que la matière.



Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;

J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;

Je hais le mouvement qui déplace les lignes,

Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.



Les poètes, devant mes grandes attitudes,

Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,

Consumeront leurs jours en d'austères études ;



Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,

De purs miroirs qui font toutes choses plus belles ;

Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

Écrit par : indivudu .. | mardi, 08 mai 2007

C'est toujours bon d'aller glander de temps en temps sur ton site. C'est comme une gare dans laquelle j'erre sans jamais ne prendre aucun départ. Tes grands mots éblouis y font se lever des aubes. Tout un peuple médusé y arrive des banlieues. On me verse du langage cuit dans un verre à demi. J'y lève un poing de neige à la face du dôme. J'y cache sur mon coeur le dernier bleu des choses. Je suis Gare de Jen. Je ne pars pas.

Stan

Écrit par : Je suis Gare de Jen | lundi, 12 novembre 2007