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« Mot d'excuse à dérober à l'infirmerie | Page d'accueil | 5h59 »

jeudi, 04 juin 2009

De l'arsenic elle ne prendra pas

ll ne fait pas froid pour un 10 décembre pourtant la peau sur mon poignet gauche s'est laissé tenter par une ouverture. Mon épiderme voudrait-il me faire passer un message avec cette brûlure ?

Hasard des ruptures juvéniles, mon bracelet gri-gri s'est brisé il y a sept jours environ, avant ou après Barcelone je l'ignore.

Des reportages tard la nuit sur des filles violées, mariées de force, battues, un peu partout sur cette planète mauvaise plastique, les hommes barbares, les hommes attention chien méchant, les hommes parfois et on se demande abattue au fond de son lit si tout homme ton homme pourrait lui aussi devenir l'un de ces parasites à achever.

Les clones, moi clone, toi clone, un peu partout, tous des clones, personne est unique l'homme libre n'existe pas ai-je lu là-bas, oui non oui. Fermons les yeux pour mieux se voir, non ?

"Newsletter de Parissi :

Le salaire du blogger Récemment, le Nouvel Obs Paris (oui, nous aussi on lit la presse bourgeoise) mettait en une « les bloggeuses qui font la mode ». Avec cette couverture montrant cinq clones à franges et bottes on aurait plutôt titré « les bloggeuses qui suivent la mode » mais bon ce n’est pas le sujet. Fermons la parenthèse. Dans l’article donc, la journaliste notait que désormais ces bloggeuses-créatrice de tendance étaient très influentes et gagnaient pas mal d’argent en étant lourdement courtisées par les vendeurs (refusons le terme annonceurs, édulcorant sémantique agaçant) pour dire du bien de leur marchandise. Une partie de leur revenu provenait, apprenait-on, de la refourgue sur eBay des échantillons de crèmes qu’elles recevaient par palettes. Bref, il apparaissait entre les lignes que les donzelles, représentantes de cette info 2.0 qu’on nous présente comme tellement plus libre et impertinente que la poussiéreuse presse en arbre mort, étaient tout simplement achetées et que leur jugement sur telle crème ou telle bottine n’était probablement rien d’autre que de la pub pure et simple. Seul maître à bord de son petit site, le bloggeur n’a pas l’image d’un journal, sorte de surmoi professionnel, ou un chef un peu honnête (ça existe) pour l’empêcher de succomber à la tentation de faire plaisir-au-gars-qui-vient-de-te-faire-cadeau-à-500 €. C’est humain mais c’est de la mauvaise presse quand même. A croire que si tout le monde veut être journaliste de nos jours, c’est surtout pour pouvoir en croquer comme tous les autres et faire partie de cette pauvre élite qui va au ciné à l’œil.

Fernand Naudin"

 

Je ne décroche plus aux hommes qui me laissent indifférente ou oppressée, je ne réponds plus aux hommes agressifs qui savent me faire passer pour une menteuse, je ne réponds plus aux doutes imbéciles d'il ou elle, je ne réponds plus à la baise, je ne réponds plus de (du ?) tout sauf de quelques grands mots, rien n'est important finalement. Personne non plus. Laissons les chiens aboyer, la caravane tracer sa route bohème, les notes adoucir les traits féroces des visages qui s'effacent, laissons-les ils reviendront meilleurs ou ne me reviendront pas.

 

Quelle prétention de croire que la raison est de mon côté ! Pourtant elle l'est.

Et je laisserai mon surnom d'arbre bleu prendre le pas sur la fleur. avec encore un peu plus d'infidélité, ou de vérité.

 

Commentaires

Oui, mais tu n'es pas prétentieuse malheureusement, la passion t'étreint plus que la raison, on le sait, nous... La bise, et la bonne!

Écrit par : dfromparis | jeudi, 04 juin 2009

et dire que cette note avait été pondue il y a 1 an 1/2...

Écrit par : Jen | jeudi, 04 juin 2009