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jeudi, 04 juin 2009

Un Gaucho en Burlington m'a faite prisonnière

la caresse de l'art

jamais je n'avais eu cette sensation de me métamorphoser en oeuvre d'art sous les caresses d'un homme

 

post it après que pf soit parti de chez moi (nuit ensemble sans baiser, sublime) le jeudi 27 dec 2007 :

Je dois rêver, grisée par des baisers et des caresses à la saveur éternelle, tremblante de vie, j'ignore si le réveil est prévu tôt mais pour l'instant je vois tout encore plus flou, je dois rêver...
Incapable de travailler, je n'arrive même pas à savoir si cette nuit était bien réelle. Je dois rêver...
Il me fait tourner la tête, la vie prend un autre sens dans ses bras, tout devient tellement grand, complètement enivrée par ses empreintes sur mon corps mon coeur et mes yeux. Je dois rêver...
Ne me réveillez pas, laissez-moi flotter, partir, je m'encanaille dans un doux songe bercé de notes lointaines et si proches, le rêve est sublime.

Heartbeats dans les oreilles, je m'en vais prêcher la parole slave autour d'une table en bois face au n°92.
Jen légère comme une plume, Jen tendrement sotte, Jen en suspension, Jen dans l'impossibilité de trouver quoi que ce soit de déprimant aujourd'hui et, elle l'espère, demain.