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samedi, 23 juin 2007

5h38

Le chauffeur m'a fait remarqué au Pont Neuf que les journées racourcissaient à partir d'aujourd'hui.

La prefection n'existe pas, c'est donc un fait.

Aucun solide depuis hier et pourtant fraîche comme la fine pluie m'accueillant en bas de la porte de mon immeuble arrosée d'un liquide  mêlée de pisse et de levure comme le veut la coutume nocturne des laids hooligans s'accaparant les pavés de ma rue le week-end. 

Mon après-midi n'a été qu'une tournée improvisée des stations Cadet, Saint Maur, Strasbourg Saint-Denis et Saint Ambroise et des cafés environnants. Mon après-midi devait se résumer à une journée de pluie studieuse, il n'en fut rien. Et jusqu'à maintenant, la déprogrammation n'a été qu'enrichissante. Riche en excès, certes, mais riche.

Aimé ce Xavier pour les mots qu'ils tenaient à propos d'Elle, de Là-bas et des chemins. Pourquoi m'a-t-il trouvé "directe"? Je ne faisais que parler des questions existentielles de mes fesses.

 Pesant, ce garçon en pull rayé avec ses phrases qui n'en finissaient pas. Emmerdant, lorsqu'il décide de changer ma playlist. Je hais les cons aux goûts de chiottes qui se permettent de penser qu'il pourrait trouver meilleurs titres que moi pour garder vivante une soirée sans défauts - hormis les phrases du pull rayé.

Fatigant, de savoir que Cendrine Dominguez sera encore là en tapant 33 sur la télécommande. Je voulais trouver un documentaire sur des paysages agrémentés de sons animaliers; je viens de trouver Dutronc dans 30 Millions d'Amis, ça m'ira.

Ce soir, oui... peut-être pas. Si c'est vrai pour le Loft, je comaterais bien devant. Selon le sommeil à venir.

Nuit intense, anti-stress radical, ressource optimale. YSL. Bonne journée au lit. 

jeudi, 21 juin 2007

Epatants...

... les propos tenus par Ségolène hier sur LCP.

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13h22 : suis à la bourre. Liège, j'arrive. Juste le temps de mettre un jean et de sécher ma frange de rat. En attendant, voici la raison de mon retard : je rêvassais en écoutant ça, bonne excuse sauce Jen...
 
 

mercredi, 20 juin 2007

C'est un homme comme Moustaki qu'il me faudrait

En fond un film avec des scènes en Grèce.

Envie d'être là-bas. 

Me lever dans cette chambre blanche, rester quinze minutes sur le rebord de cette fenêtre sur laquelle nous grimpions pour nous installer sur le toit le soir, avec des olives et de l'alcool fruitée.

Le port, les vieux jouent au backgammon, je les rejoins après m'être perdue dans les ruelles plus haut. Toujours ce port, ces chats, et cette douceur de vivre, cette salope qui nous hante encore après des années de fidélité au train-train plus ou moins ponctué de surprises du quotidien.

La douceur de vivre à Hydra, elle me deviendrait angoissante, peut-être, au quotidien.

Mais chaque année, à la même période, c'est une angoisse que je rêve de faire mienne quelques semaines.

Bratsera, garde-moi la chambre du premier, je reviendrai.

(J'ai dû être une grosse femme grecque qui cuisinait les meilleures frites et aubergines du monde dans une autre vie. Ou alors c'est moi qui ai commencé à crier au monde entier que nos escargots étaient les plus vitaminés.) 

Fait chier, cette journée de merde avec ses mails de gros cons agressifs et ses copines stériles.

Bordel, même pas un mois que je suis rentrée et déjà envie de repartir. 

J'envie Merdocu. 

 

 

Question de cuisson

Agop me dit que je serai bientôt al dente.

ah ouais ?

et vous ? l'êtes-vous un jour ? 

et pourquoi 40 ans semble être l'âge de tous les possibles alors qu'une fois ce cap atteint, vous pétez un cable ?

moi aussi, à 40 ans, je deviendrai un homme, un vrai. 

mardi, 19 juin 2007

"Dommage, j'aurais pu"

J'aurais également pu te renvoyer ce message qui t'invitait dans mon cocon.

J'aurais pu mais non, pire qu'une torturée de l'Est - que je suis ? mais non...

 

Sérieusement, tu viens de lire la bobo des gens du web ?

Tu as vraiment vérifié l'url ?

 

Mes désirs et ma tête.

(J'ai moi aussi trouvé agréable d'effleurer ton sexe qui tire devant les yeux du bout de gras voisin)

(chou avec ton sac à dos, sale gamin)

(Je sais, je sais...)

(mais si, la troisième prgrammée pour de faux peut se révéler triomphante.)

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(oui, 7 ! et alors ?!! ;p) 

 


le style moldave chéri, moldave... y a que ça de vrai !

Pour aujourd'hui, ce sera ça.

J'étais passée à côté...

"Oui, c'est une défaite... Quand on est amoureux, on n'est pas toujours payé en retour."

Arno K,  17 juin 2007.

 

Arno, Arno, Arno... Pourquoi n'arrives-tu plus à me faire croire au grand romantique qui souffre plus qu'il ne fait souffrir ?

Je plaisante, je ne le connais pas intimement.

 

Mais pourquoi la droite, pourquoi ???

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Tu as de la chance d'avoir la mèche affriandante, tu sais ça ? Hein, le sais-tu, que Lida me trouverait parfaite dans le rôle de l'officielle ? Réalises-tu que, même avec une veste de chasseur sur tes épaules athlétiques et un abonnement à R&B Magazine, je mettrais mes convictions bidons de côté pour abandonner mon bas ventre sur ton corps entraîné et ma langue au creux de ton oreille gauche ?

 

Cette note est une imposture. Jen dort paisiblement. Je ne suis que la garce qui lui sert d'amie nocturne, je voulais juste faire passer votre blogueuse pour une nana superficielle, tout juste bonne à scander ci et là quelques avis politiquement corrects sur les nouveaux bellâtres de droite qui ne font que décevoir les écervelées idéalistes. Jen déteste Arno depuis qu'il porte des costard beige caca pour faire le tapin sur les marchés. Jen, si elle en avait l'occasion, ne flirterait jamais avec Arno, non ! Jen a des valeurs, qu'on se mente le dise !

lundi, 18 juin 2007

Ce soir, je me sens comme en dehors de moi, sans raison.

J'ai un nabcast musical, "J'écoute du bon son, darling". Sans commentaire pour le titre, j'assume Pétasseland mais jusqu'à un certain point. Donc si t'as un lapin, viens écouter, j'y mets ce que je ne mets pas forcément ici faut de mémoire disponible.

 

J'avais oublié d'en parler ici... si vous voulez télécharger un an de sons pour pas un rond mis en ligne sur iTunes par Zadig&Voltaire, clique ICI. Z&V sans qui j'aurais laissé inactives mes lèvres ce jeudi-là... Une rencontre très sympathique.  Avec un petit barbu chevelu doté d'un sens du baiser digne d'une Jen bouche bée... puis c, x... non, je plaisante. Juste b et c.

 

J'ai un compte en banque débiteur à me rendre malade d'angoisse mais j'essaie de ne pas me faire bouffer par ce détail qui me revient plus que cher en agios par dessus le marché. Merde, c'était pas prévu au programme d'avoir une vie en telles dents de scie côté pépettes (vulgaire, je sais papa Mry). D'un autre côté, c'est signe de jeunesse (on se rassure comme on peut). Quand je serai posée à un bureau, un vrai bureau dans une rédac', je trinquerai à ces années de piges aux mois jamais égaux au niveau des sous gagnés et je sais que je risque même de les regretter, parfois.

Mais pour l'instant, j'aime bosser en indépendant (d'ailleurs, je suis toujours étonnée d'entendre tant de gens me dire qu'ils ne supporteraient pas de bosser chez eux. Pourtant, tant qu'on n'a pas d'enfant et que cette vie reste agréable, c'est tout de même un luxe : on bosse quand on veut, on peut voir les copines à 16h, déjeuner sans regarder sa montre, merde c'est bon, surtout en été ! Cela dit, je sais que  bientôt, je vais vouloir plus.)

Mais là, quand même, ça craint du côté de la banque. Zen.

 

Pas envie d'aller à ce dîner demain. Et revoir St Mandé, pfff...  Penser à leur dire que je suis surchargée de boulot.

Pas envie de sortir, cette semaine, en fait. Je crois que pour une fois, je vais m'y tenir, au "sois raisonnable".

 

Je devrais traîner dans les bars de marlous à Pigalle et retomber sur cet arménien qui avait fui Paris le temps que se calme cette histoire de faux billets. J'aimerais bien que mon mac (l'ordi, pas l'autre; celui-là, il est en vacances en Moldavie), en plus de me prendre en photo, me donne des billets quand bon me semble, une tirette à domicile.

 

Je ne suis pas fiévreuse mais c'est tout comme. Je suis molle. Un peu comme si je me réveillais d'un coma de cinq ans et que tout autour de moi me semblait étranger, ou un peu loin. Aucune attaches, à rien. Bizarre, ce soir, moi.

 

Demain, je raccourcis mes cheveux. Une fille (genre LA fille vraiment fille) aime bien demander à son coiffeur de lui ajouter ce p'tit truc dont elle pense manquer mais sans savoir vraiment la nature de ce petit truc. (Karine, une amie t'avait répondue : mon coiffeur est à Cadet, Atelier13, demande à être coiffée par Karine : plus jamais tu ne voudras aller ailleurs, je te le garantis - et j'ai bien dû faire 30 salons parisiens)

Bref, demain, je vais chez le psy raconter ce qui risque d'accoucher entre le massage capillaire et la clope pré-tête de rat attendant les coups de ciseaux magiques.

 

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J'ai reçu un nouveau mail, je n'ose pas le lire. C'est idiot. Je déteste ce sytème sur MySpace qui fait qu'on est immédiatement grillée puisqu'on doit se connecter pour lire ses mails et donc les "amis" calculent que nous sommes en ligne, c'est NUL ! Très "Levallois" comme sytème.

J'écris des tonnes en ce moment pour dire... rien.

(Le papier chiotte, ça irrite trop les narines. Je crois que je suis malade, je me mouche tout le temps, j'ai chaud et froid, je suis fatiguée et l'air est lourd.) 

 

SMS

 

Aurel : N'écoute pas ce titre, enfin si, écoute-le il est beau... mais je t'imagine à la maison avec Pau vous foutant de ma gueule avec mes chansons "de merde relous" ;))

Ca passera, sister, ça passera... le vide... puis un vide sans pensées obsédantes... on n'efface pas tant d'années comme par magie...  t'inquiète, ça passe, je te jure. ;)

Viens en juillet, essaie de te motiver, on se fera nos week-ends old school, deux jours de rires non stop, soleil au Luco, pastèque, cierges devant les voisins d'en face... viens, on t'attend et je veux que tu me vois tant que je n'ai pas encore regrossi ! ;) 

 


podcast
 

Moi je t'aime bien quand même, petit gros mou sans charisme

Ca y est, la vilaine aux dents de cheval  l'a annoncé : le petit gros et elle se sont séparés.

Où d'ailleurs ai-je entendu à la tv des branleurs en cravate parler du phénomène mode qu'est devenu le ragot politique ? 

Arno a visiblement reçu une petite claque hier soir. C'est bien, ça forge, les échecs mérités. ConséquenJen : je l'ai immédiatement retrouvé beau gosse en le voyant annoncer sa défaite aux journalistes. Tout du moins lorsque la caméra me montrait son profil gauche et ses cheveux moins ordonnés. Ridicule, je sais.

 

 

dimanche, 17 juin 2007

Pour toi, princesse

Parce que je te rassure, la fête est la même pour tout le monde...

Le mauvais moment où on fuit vers la cuisine et où finalement peu à peu affluent tous les "cool" et alors la cuisine devient la pièce maîtresse de la fête, puis on est trop fonfon ou torché et alors on part se réfugier sur le balcon, on dégueule seule dans les chiottes puis ça va mieux et c'est reparti pour une danse de pétasse avec les autres vivants etc...

Tiens-moi au courant pour qu'on se fasse un truc avant ton départ...

Bon et maintenant, mate ces têtes de cul et ce chien pathétique : bah on est tout pareil, désolée, mais c'est ça qui est marrant ! ;)

Allez, la vie est belle, c'est bien de le dire et parfois de penser le contraire, c'est dans ces moments-là qu'on trouve qu'on a des copains parfois meilleurs menteurs que nous, c'est la classe ! Et puis comme ça, quand on retombe ensuite par une phase happy face bons karmas, on comprend à quel point on peut irriter les potes déprimés avec notre philosophie relou "je kiffe la life ! fais pareil, brodel !"...

(Heu, là, en fait, je dis juste pardon à toi et aux autres, parce que je sais que je suis gonflante avec ma phase bonheur du moment. Mais bon, en même temps, je vous ai tellement fait chier avec mes phases "soupirs" et "ça me saoule" depuis deux ans...

(J'espère que t'as pris le loft, je veux ma chambre !!!) 

Allez, avec moi... "C'est le printemps..."

 



PS : tu te rappelles pas parce qu'on était encore pompette mais tu vois le mec en chien dans le clip, c'est de ce costume dont je vous parlais et que je vois partout en ce moment, de Gondry à ce type dans la rue qui faisait de la promo comme les losers aux USA en passant par ce rêve que j'ai fait plusieurs fois. Bref, j'ai un mec habillé en chien qui squatte mon destin, c'est bizarre. ;)