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jeudi, 04 juin 2009

Nostaligi

Il y a un an, je rentrais des Antilles après six semaines de réflexion intense (traduction : je venais de me faire larguer - pour changer, je sais -, je me refaisais une petite santé dans la famille). Je viens d'avoir une copine au téléphone qui me reparle de cette période, ni une ni deux je fouille dans mes photos et je me revois, noire et surtout, plus mince qu'aujourd'hui.

Je veux retrouver ces gambettes :

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Elle court, elle court... la rumeur.

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Parce que j'aime bien savoir ce qui se dit par ici, par là...

A l'indétrônable Jean Bart et aux voix de velours arrogantes et cyniques. (So hot !)


podcast

Maman !!!

J'ai une tête à faire flipper Goldorak : ride du lion plus que jamais évidente, yeux grands ronds et inquiets, j'ai un crabe dans la chambre, j'ai fermé la porte qui la sépare du bureau, il est 2h35 du mat', j'ai cet enfoiré de fils de pute qui raye la porte avec ses pinces, je le hais, je voudrais dormir et tout le monde dort ici personne peut me sauver et en plus j'ai trop peur d'aller jusqu'au salon mater la tv et puis j'ai peur de tout enfin des bêtes quoi je veux ma maman mon lit mon appart' mon Paris safe et un homme qui me protège !!!

 

Si vous êtes déjà au boulot, pitié arrêtez tout et tenez-moi éveillée pitié pitié !

 

pourquoi ma mère n'est jamais là quand je l'appelle !

"Regardez ! le père Noël mange des spaghettis !"

Rien ne laisserait entendre à Hibernatus s'il se réveillait de mon congélo qu'on est à la veille de fêter la naissance du petit Jésus. Ni sapin, ni conneries de guirlandes, et pas un cadeau emballé à ma sale façon cachés dans la malle en osier. Rien. Cette année, j'ai laissé les jours de décembre me passer sous le nez. J'ai bien secrètement espérer que mes parents me réservent la surprise d'un immense sapin avec ses décorations encore dans leur boîtes rouges Au Nain bleu au pied mais non, mes parents se foutent comme de l'an 40 de cette tradition. Mes parents préfèrent savoir que trois jours après Noël ils seront avec leurs amis antiquaires en Normandie, ou au chalet de la maîtresse de l'antiquaire, à Megève, enfin de ce que j'ai cru comprendre après le dernier coup de fil.

 

Two hearts unchained flying

 

A 15 heures je donne le biberon à la petite fille de quatre mois qui sert fort mes doigts, mes cheveux, cette petite poupée russe qui me griffe avec ses ongles qui poussent plus vite que les miens (sept doses de lait je crois, et l'eau réchauffée au micro-ondes dans la cuisine du café d'en face).
A 16 heures j'écoute les histoires de filles à mes côtés tout en laissant mon esprit vagabonder sur la petite princesse Sacha qui me serrerait autant le majeur que Romy le fait à cet instant alors que je lui mets sa tétine dans la bouche.
A 17 heures la poupée russe est dans mes bras, le soleil donne encore sur le quai de Jemmapes, le vin pointe notre bêtise à V et à moi, j'imite la roumaine du métro République "Sivousplait Madamade", un bébé aussi beau et une rousse aux yeux aussi charmants comment ne pas accueillir dans ma poche l'argent du bobo du Canal, à 17 heures un bébé me rend belle aimable et douce.
A 18 heures je suis Porte de Pantin, je dessine des croches sur le ventre du seul bébé que j'aime aimer pendant que sa mère, excédée, babyblues et mari apathique je ne répète plus qu'on rigolera de cette anecdote, je ne sais pas comment lui dire que ces larmes avec sa fille dans les bras sont la solitude d'une femme que je frissonne de devenir mais oui non oui ça refroidit le bonheur à trois faut queje sache que, voiture gagnée, merci mon Kiki, je n'avais jamais connu mon amie dans un tel état, on  nait seul, on meurt seul et on se démerde seule avec bébé mais t'as tes potes et tu sais quoi idiote tu peux leur demander l'univers elles te le donneront à la minute, et le goût sera aussi savoureux qu'un quart Lina's oeufs-avocat, Bree fuck off, crie quand tu hurles, pour de vrai, mère et fille nous on a signé pour de vrai.
A 19 heures je suis une merde de courgette sur mon canapé.
A 21 heures je dîne dans le Marais, après avoir niqué mon collant rouge sur le porte-bagage du vélo. A deux, le vélo, c'est mieux.
A 23 heures, je suis entre l'épilation de la raie du cul de François, l'alcoolisme mou de Nathalie après un zeste d'herbe fraîche et le shampoing à la moelle de boeuf de mon chauffeur.
A deux heures j'entraine deux hommes dans ma salle de bains. Il faut appeler un plombier, il n'y a rien à faire, le syphon de la baignoire est pourave.
A 4 heures je trouve F. toujours aussi charmant mais mon chauffeur est déjà sur le coup, et puis en vrai moi j'aime les garçons qui après deux bouteilles de vin ne confondent pas Baisers Volés avec un film avec Lyv Tyler.
A 5h24, je réécoute ce groupe qui m'a donné du plaisir au moment de trinquer avec *** et j'oublie avoir parlé de deux de mes ex cinq fois de trop dans la soirée à ces deux inconnus qui se disaient romantiques et fidèles.
Moi dans les soirées je parle toujours de l'homme de ma vie et de mon père. Mais rassurez-vous, je dis aussi que les deux me font la gueule.

A 5h36 je trouve gonflé que le garçon en couple avec qui j'ai échangé des coups de reins coeur danstageuletoimeme m'envoie un sms ce soir. C'est drôle, t'as un garçon tu sais qu'il est en couple, tu t'en fous de sa trompette mais non pas tant que ça puis tu l'aimes bien puis tu sais qu'il est pas le nouvel homme de ta vie mais t'aimes sa présence t'aime ses baisers tu t'en fous toi tu t'amuses tu te tends un piège et ce garçon te fait mal au ventre au coeur à l'esprit alors tu choisis de le voir en ami, tu choisis de te dire qu'il fait bien de rester avec les personnes qui pourront l'amener là où ils pensent vouloir aller, tu l'aimes de loin dans son rôle de mec intéressé et c'est dommage et t'as un peu les boules mais tu luis diras jamais et puis un jour il te demande si tu passeras à la soirée de *** ce soir et toi te dis qu'il n'a rien compris à la vie et sans te sentir plus maligne que lui t'as malgré tout le sentiment que les mots pour rien, mieux vaut les dire à des gens qui ne tentent pas de se tromper eux-mêmes plutôt qu'à des gens incapables de regarder le soleil en face. Moi, j'ai les yeux bleux, ça compte pas.

 

The day (we fell in love), APPALOOSA
podcast

 

J'arrête définitivement les soirées chez les potes de potes dans le XVIeme

Je savais que j'allais à l'encontre de discussions houleuses si je donnais mon opinion sur son accent de la rue des Rosiers, sur son "bad" après son premier et dernier pet'

Vite, pause

Je me lasse vite. De faire les courses, toujours là dans les mêmes rayons je ne sais pas quoi manger, envie de saveurs nouvelles de couleurs différentes des miennes, d'une table neuve et de nouveaux gens. Je me lasse vite c'est vrai. On connaît trop tout le monde par coeur. J'ai aucun couple d'amis qui me donne envie, c'est assez satisfaisant. Pas cool pour eux mais bien pour moi. Seul un couple me laissait penser qu'on pouvait rester longtemps ensemble, faire un gamin et et continuer de vivre de la manière la plus cool qui soit. Ils se sont séparés. J'emploie cool à toutes les sauces depuis que j'ai assez chaud pour bosser en culotte et tee. C'est pareil, comment fait-on dire oui à tout le monde ? Ils veulent tous me voir mais je suis vite fatiguée par le manège. B

I somehow see what's beautiful in things that are ephemeral

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podcast
Une balançoire, des herbes hautes en plein Paris, une petite douceur mélancolique, une Françoise Hardy new-yorkisée, je ne sais pas trop mais j'aime beaucoup. Une chanson de fille menthe à l'eau et berlingots, amoureuse et cabossée mais toujours jolie. Enfin c'est ce que je vois.
Et n'oublions pas le meilleur pour fin... papillon de lumière !

Je crois que j'ai bien reçu le message

Je me souviens, quelques jours avant que la rupture soit officielle avec le berlinois, je m'étais réveillée un matin en découvrant que tous mes sms reçus depuis un an avaient disparu. Plein de jolies phrases de divers hommes qui ont traversé mon année, tout parti d'un coup du sort. Je fais parti de ces gens qui croient au destin, je suis sensible aux petits signes du quotidien qui te donnent la tendance du futur proche. A ce moment-là, je savais que c'était terminé avec le berlinois.

Aujourd'hui, je viens de perdre un dossier sur mon ordinateur dans lequel j'avais une tonne de photos de tous ces garçons. C'est con, il y avait de beaux spécimens.

Conclusion :

Si tu t'en allais Je