vendredi, 25 avril 2008
Pour chic type et personne d'autre
Je suis nulle, je suis nulle, oui bon ça va quand même ! Oh allez, pardonne-moi breton préféré (ok t'es le seul breton que j'aime, les autres nan nan je vous laisse Quiberon et les volets bleus), bobo épuisée en ce moment, bobo ennuyée, bobo pardonnée ?
Le clip qui suit... remplace la gueule kitsch de la femme Tupperware par la mienne (aussi kitsch, certes).
(Chez Champion, la méchante à la caisse a grillé que j'avais pesé mes pommes rouges avec le mauvais numéro, le moins cher. Merde, même les caissières deviennent capitalistes maintenant.)
21:17 | Lien permanent | Commentaires (8)
jeudi, 24 avril 2008
Franchement...
11:48 | Lien permanent | Commentaires (26)
mercredi, 23 avril 2008
Deux choses...
1 : cette photo me fait rire.

2 : je suis désespérée par les spots qui éclosent sur mon visage. Au point que mon jean Converse sweat capuche (je ne ferai pas d'effort tant que je vivrais dans une maison témoin) me ferait passer pour une ado mal dans sa peau. Ce qui est le cas, ma peau là je la hais, ennemie. Tous les ans je me fais la même réfléxion : "Finalement ils ont raison avec leur histoire de boutons bourgeons printemps". J'ai des réflexions intenses. Il faut que je pose une question sur les poils non pubiens aussi. La prochaine fois.
14:01 | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 22 avril 2008
Sur mon avenue, je n'entendrai plus les voisins (mais je les épierai mieux la nuit venue, je m'en régale d'avance)
Fenêtres ouvertes, il fait bon, j'entends de nouveau ce qu'il se passe chez mes chers voisins. Leurs vies me manquaient. Ici, tout est beau tout est rose, jamais un pet de travers, les gens sont riches acteurs architectes entrepreneurs votent à droite aux deux premiers étages et à gauche au-dessus, travaillent beaucoup voyagent beaucoup, sont mélancoliques sur la cuvette pour le principe puis hop, salade party dans la cuisine. A 18h06, le mec de la chambre mansardée fait ses gammes, comme toujours. A la même heure, la desperate housewife du loft est en pleine séance d'abdos-fessiers avec sa coach. Du Kamel Ouali version "Ma vieille, t'es grosse et nulle mais comme tu me paies bien je te caresse dans le sens du muscle imaginaire" (apprécie la lourde ambiguïté dans mon choix du verbe payer à la première personne du temps présent). Entendre la prénom-composé crever la bouche ouverte pour quelques capitons en moins le temps d'un été où son catho de mari ira oublier Dieu au téléphone avec sa secrétaire méritante, savoir qu'elle ignore que je l'entends souffrir et que je l'aime pour cela, savoureux, joli printemps dernier printemps chez vous.
La pause est finie, je repars à la conquête de la page noire et laisse tourner Phoebe Killdeer pour le faux plaisir de ces gentils voisins sans problème.
PS : Si tu vis dans un appartement donnant sur une avenue du XIeme, méfie-toi je pourrais bien devenir ta nouvelle voisine. Ne souris pas, j'observe tout et quand vraiment j'aime ce que je vois, j'emprunte les jumelles de mon père. Et là, tout devient possible. La Courtoisie et le voisinage.
vendredi, 18 avril 2008
If you are not too long, I will wait here for you all my life. Oscar Wilde
(Et si vous ne connaissez toujours pas l'excellentissime Drugs in my body de Thieves Like Us, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour ne pas mourir sourd inutilement...)
14:30 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : thieves like us headlong into night
jeudi, 17 avril 2008
Frémont me fait penser à Darkplanneur parfois, des faux-airs, des tics...
Si tu ne sais pas de qui je parle, c'est bien, tu peux encore t'échapper vivant de ce jeu. Rendez-vous au niveau 5 !
(Eric, ne te vexe pas, c'est drôle ! Et en plus j'ai raison, il y a quelque chose...)
20:35 | Lien permanent | Commentaires (6)
Je kiffe mon mandataire !
J'ai trouvé le clone d'un pote (PDB, tu as un frère jumeau caché), extra. Plus d'une heure à faire des sketches avec un agent immobilier maniéré chez moi, surréaliste.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
Son coeur était dévasté mais ses chaussures italiennes cirées la rassuraient
Rich people die unhappy, le néon rouge clignotait comme dans un mauvais film où le héros fume sa blonde, démissionnaire, sur le rebord d'une fenêtre opaque.
Il parlait de pavé dans la mare; elle s'imaginait escalader un mur glissant au bois de Vincennes (allait-elle jusqu'à se visualiser armée de cordes sabotées sur la montagne du zoo ?). Une voiture de police dévala l'avenue, réveilla le chien, la même musique qu'à New York, il ne manquait plus que l'odeur des hot-dogs et elle criait Eat Me au poste de radio qui autorisait un piètre chanteur à donner dans le trémolo bobo.
Elle confessa avoir pleuré en recevant par coursier une invitation au mariage d'Antoine et Anna quelques heures plus tôt; il rit. Elle aussi, par mimétisme ou fatigue elle préférait ne pas savoir. Quel con de rire pensa-t-elle, fallait sourire et remplir son verre. Au lieu de ça, il ferma la fenêtre, les bruits extérieurs le faisaient grimacer, il préfèrait enfumer son appartement.
Parfois tout est trop grand pour les anti-héros, ils rasent les murs de leur appartement comme si le centre de chaque pièce cachait un secret trop fragile pour l'écraser. Smart people die unhappy aurait-elle écrit tout autour du judas si la vodka n'avait pas autant manqué de coeur.
Lasse, vide mais impatiente de connaître son heure, elle flirtait avec l'euphorie ou la paralysie apathique, le résultat dépendait du nombre de personnes vues et entendues dans la journée. Ce soir-là, elle avait visiblement croisé trop de personnes indifférentes; elle préféra rentrer chez elle, dormir, seule.
En bas de l'immeuble, elle leva la tête, pour voir si. La fenêtre était ouverte. Etait-ce pour respirer mieux et sans elle ? L'air était, il est vrai, plus respirable dehors. Vaincue par son sens de l'objectivité, elle s'alluma une cigarette et jeta la lettre dans le caniveau en même temps qu'un regard complice au loin.
00:51 | Lien permanent | Commentaires (7)
mardi, 15 avril 2008
Plus belle la vie mon cul ! le vrai Mistral est ici !
15h15, silence, attente, envie de fumer une clope, Marignan.
20h13, je vous aime.
Le fantôme d'Odéon a ri autant que moi hier, le film devint parlant, je connaissais les paroles c'était drôle; un film formidable lui aussi, les murs s'en souviendront longtemps ! Vous ai-je dit que je vous aimais ? Pour vivre heureux vivons cachés mais muets... aussi ? Cela n'était pas précisé dans le manuel fourni à la livraison... Je vous aime !
20:26 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : the breeders it's the love
lundi, 14 avril 2008
J'adooore Lisa Williams !
Je sais ce que vous pensez, vous avez raison. Mais je m'en fous, j'adore, moi aussi je veux qu'on me dise que ma grand-mère veille sur moi (je le sais déjà) ou qu'une vieille actrice caractérielle hante mon salon (remarque je me contente de ma voisine, pas la moitié d'une chieuse, me manquera pas rive droite) ! Lisa, viens à Paris !!! C'est génial, je suis fan de Confessions Intimes et de Lisa Williams, je suis bonne à marier à Gérard, le fan de Johnny... ;)
23:04 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : lisa williams