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vendredi, 31 mars 2006

Vendredi, c'est... ravioli ? coucherie ? folieS ?

Pour faire court (faut que je passe à la banque et qu'accessoirement, je mange), depuis mardi, j'ai bu trop de champagne au Lutétia, vu trop de blogueurs, dormi en moyenne 5 heures par nuit, zappé gommage/masque/soins par manque de temps, encore foiré mon régime, toujours pas trouvé une heure pour filer chez le médecin me faire prescrire un bilan sanguin, pas assez targeter à part amour et ma target mariée d'hier soir qui, ce grand con, ne connaissait pas mon blog, mouaaaaaa !!!!), ai réalisé que les hommes mariés sont excitants mais pas tant que ça (gros sujet de note, pleins de choses à dire sur le sujet) sauf amour, ai pris le temps de découvrir un peu mieux certains d'entre vous, apprécie beaucoup Charles Liebert (finesse et volupté), découvre Sharky un peu plus un peu mieux à chaque fois et ce mec est vraiment cool, étonnant, ai grillé des futurs couples de blogeurs, c'est chou.

On est vendredi, suis cassée. Normalement, j'ai deux trucs ce soir. Demain, grosse java avec Laetita qui rentre de Barcelone pour le week-end, vais-je tenir jusqu'à pas d'heure ? Dimanche, rdv au Luxembourg avec une journaliste-lectrice de tata Jen et parmi tout ça, faut que je trouve encore ce foutu temps pour faire des courses, faire un peu de sport, ranger cet appart' qui devient franchement déroutant, prendre un bain (j'en rêve), m'épiler les sourcils, renouveller ma playlist, draguer, vivre... Et je n'aurai même pas le temps de voir mon chien, à moins que je rentre chez papa maman dimanche soir... encore des trajets... je culpabilise, je veux voir Malcoooom ! Bon, si je trouve une target sympa et célib' ce week-end, j'aurais fait le bon choix sinon, je vais encore regretter de ne pas avoir profité de mes jours de congés pour les passer un peu avec mes parents...

Je me reprends la tête, c'est pas possible, ça ! Allez zou, ZEN, ce soir, c'est la li-ber-té (je suis une aliénée !!!), j'improviserai...

mardi, 28 mars 2006

J'arrête de me plaindre...

PO-SI-TI-VONS !

Je hais les mardi sans soleil

medium_bullshit.jpgJ'ai compris : je ne trouverai plus jamais de mec, mes 15 ans, une taille svelte, des ongles résistants, des yeux pétillants, ma culotte Petit Bateau noire taille baille (ça fait des mois que je la cherche dans mon bordel), un mec (oui, je l'ai déjà dit, et alors ? grrr), un mec, un mec, un mec...

Me marier et faire un sale mioche qui me piquera toutes mes tunes pour des couche-culottes et des robes Bonpoint (oui parce que je veux une fille; un garçon deviendrait totalement névrosé avec une mère comme moi, remarque une fille aussi...), j'ai pas envie. Quoique. Non, pas envie, trop jeune, pas envie de me caser avec quelqu'un.

 Bon, mais faudrait déjà trouver le quelqu'un pour être crédible.

Je ne sais même pas si un mec me manque réellement ou si c'est la pression des copines et de ma tante ("et les amours ?" grrr) qui me fait penser que j'en ai besoin. Bon, je retourne bosser, c'est toujours mieux que de se prendre la tête avec des conneries de célibataires citadines pathétiques.

 

vendredi, 24 mars 2006

La soirée de Fred (de Mai)

Je ne voulais pas y aller, trop fatiguée, humeur pourrie pour m'amuser. Finalement, Virginie (Talavera) vient me chercher au taff, pas le choix, faut que j'y aille. Comme elle me connaît (trop) bien, elle avait prévu le coup : la miss arrive avec une bague kitschouille à souhait et un bagde de rebelle ado avec un gros doigt qui vous dit "merde", j'adore. Merci ma poulette adorée.

Nous faisons le chemin à pied, de Chateau d'Eau à Opéra à deux de tensions, le temps de nous raconter nos vies et d'acheter un donut au chocolat chez Starbucks.

On arrive au Sherwood. A peine 6 crevards, toujours les mêmes ou presque. Mry, Vinvin, Vincent (faut que je revienne sur son cas après), Fred forcément, chouchou (Julien ma target gay) et un mec avec qui j'ai parlé mais je n'arrive plus à me souvenir de ton nom, je suis impardonnable.

IK arrive, puis tout le monde, peu à peu. Je reste au coca light (avec une rondelle de citron, toujours) jusqu'au moment où e décide de passer au whisky coca, chose que je bois plus depuis mes 15 ans. J'étais pas dans l'ambiance du tout alors fallait bien me dérider.

Bon, maintenant, je vous donne mes petites rencontres de la soirée :

* le fameux Vincent du début. Il arrive et je lui demande, comme avec tout le monde, "t'es qui, toi ?". Ce con me répond sèchement, ne veut pas me donner le nom de son blog, okay, vas te faire foutre. En plus, je le pense gay donc quel intérêt de creuser ?!! (ne jamais oublier que je suis partout et nulle part pour trouver l'amuuuur).

Quelques heures plus tard, je le croise dans les toilettes. Et là, j'ignore comment la conversation a démarré mais toujours est-il que je le trouve super, l'anti-thèse du premier portrait tiré. En plus, il est hétéro. Si tu me lis, tu es charmant...

* la connasse qui porte le même tee-shirt que moi. J'ai l'impression d'être l'une de ses actrices en premières pages de Glamour dont on se moquer parce qu'elle n'est pas la seule à porter cette robe Chanel vintage aux Oscars. Les boules. Forcément, je dis à tout le monde que c'est une conne. Je la croiserai elle aussi dans les toilettes (vraiment le lieu clé d'une soirée), cette nana est toute mimi, et puis quel bon goût ! Princesse, dis-moi qui était ce con qui t'a parlé sur ce ton !!!

* chouchou. Tellement longtemps que nous ne nous étions vus... J'en avais oublié le plaisir de me noyer dans ses bras, son odeur, sa main, lui quoi.

* Raphael, Sandrine, Nawal et Bertrand : des vrais marieurs. Je ne développerai pas plus ici car ça me concerne moi et un blogueur. Mais c'était plutôt inattendu, sympa et décevant à la fois.

Un truc qui m'a soûlé toute la soirée, ce sont tous ces blogopotes qui me demandent de sourir, si ça va... Bref, apparemment, j'avais beau faire semblant d'aller hyyyyper bien, peu de gens étaient dupes. Le pire, c'est que je n'ai aucune raison de ne pas avoir le moral. Alors en ce ome,t je passe de phases ultra moi la conne à d'autres ultra moi la fille triste. Ca me gonfle. J'espère que ça passera, bientôt.

Emery m'a donné son tee-shirt "JE VOUS AIME TOUS (sauf toi là-bas...). Merci, amour.

Et aussi une grande discussion intime et sérieuse avec un presqu'ami.

Heureuse d'avoir rencontré Sickboy. Vraiment. Et contente malgré l'humeur plus que lunatique (je vous ai tous fait chié, pardon !) d'avoir revu Sharky, Saikko, Pulsar, Denis, Damdam et Sophie (trop belle, grrr), Pem's, Bulles, Charles, Miss Blablabla (en vacances, grrr), Frogita, Hervé Resse, Boris, Bao (très cool), Meriem, PPC, Fanny, Blonde Attitude (bisous), Sandra, Christophe, Dark et tous les autres à qui j'ai moins parlé par manque de temps.

Demain, je pars chez ma mère pour le week-end, je ne vais pas pouvoir faire une prise de sang, ça me gave. Je vous promets de revenir lundi avec le sourire, un vrai franc et sincère. Bon et au pire, je me remets au shopping compulsif.

PS : Ai recu un coup de fil de Schuey; si j'ai bien tout compris, ce con est au Brésil. Salaud !

mercredi, 22 mars 2006

Relax, Jen !

Alors aujourd'hui, je me suis levée de très mauvaise humeur, je suis rentrée d'humeur totalement excécrable mais, parce qu'il y a souvent un mais, j'arrive enfin à me détendre grâce à... La Nouvelle Star. Siiiiii ! En plus, il y a mon chouchou, Christophe (non, pas Ginisty même si je l'aime beaucoup); ce mec ressemble à ma blondasse de Sylvain, le côté groovy en plus (désolé chéri mais tu n'as pas de groove funky en toi, sorry babe).

Auourd'hui, j'ai envoyé chié Frogita (1000 excuses), j'ai décidé de ne pas venir à la fête de Fred (enfin, depuis que je sais que Virginie ira peut-être, mon avis peut encore changer... indécise forever) et j'étais consternée pas les commentaires de certains. Franchement, si ce blog vous déplaît, c'est simple, allez ailleurs. Bref.

C'est bizarre, tout va bien dans ma vie mais j'ai des petits coups de blues passagers qui commencent à sérieusement me gonfler. Je deviens bipolaire comme un blogueur que je connais, au secouuurs !

Je pense que j'ai simplement besoin de dormir. Mais comme ce n'est pas le cas, je cogite. Et quand je cogite, j'analyse trop de choses, pas forcément de la bonne manière. Et pour le coup, c'est vous que j'observe. Et mon opinion n'est pas folichonne. Je commence à m'interroger sur la bonne foi de certains...

Il y a les arrivistes, ceux qui font semblant d'avoir une vie sociale intense (alors qu'en réalité, je les crois très seuls), les mythos, les langues de garce, les langues qui ont connu la vôtre et qui ne vous calculent plus (je ne parle pas de toi S. chéri), ceux qui pensent qu'il y a moyen de faire quelque chose avec votre minou (alors que non, NO WAY), ceux qui vous laissent des commentaires en changeant leur adresse IP et qui vous connaissent IRL, celles qui vous prennent pour une salope et ceux que j'aime sincèrement. D'ici demain soir, j'aurais peut-être changé d'avis. Si c'est le cas, Fred me verra à sa fête. Franchement, je crois que je vous raconte des conneries.

La vraie raison de cette humeur de chienne (golden, ah ah ah ;p), c'est que...

je fais partie de ces 4 femmes sur 10 qui vivent très mal leurs menstruations !

Et je croisqu'au fond, je n'ai pas des masses envie de venir demain car je connais déjà tous les mecs de la soirée et pas une target dans le lot. Trouvez-moi une motivation !)medium_zachchouchou.jpg

mardi, 21 mars 2006

Dans le rouge

Je vais redonner ma carte bleue à papa... et emprunter quelques centaines d'euros à maman.

(post ayant pour but d'énerver le mouvement anti-Jen. Ah ah ah)

(enfin post concret tout de même) 

dimanche, 19 mars 2006

Saturday night / sunday morning

13h09. Arrive seulement chez moi. Pas dormi. Cosmo et champagne, dîner n°1 à l'Opus (berk) et dîner n°2 au Grand Café (et cette nana qui me demande de la c dans les chiottes, et non chérie), jazz Chicago quai de Valmy et jazz NYC rue Daunou, chocolat chaud de 9h à 13h au Flore aux Deux Magots, au soleil.

Le golden de Borhinger est moins beau que le mien mais aussi cool. Les kékés aux lunettes Armani sont toujours aussi nombreux. Le "docteur", un habitué, est toujours aussi zinzin. Nawal et moi sommes toujours aussi langues de pute. Johnny est pas mal dans son genre (à développer jeudi...). Somme dépensée en une journée trop indécente (I love Marc Jacobs) pour en dévoiler la somme. Les flics me bloquent le passage. Trop de flics. Partout.  J'adore le chocolat chaud. Etait-ce Carl au Grand Café ? Ai totalement zappé Caro, viens de voir ton appel, Pulsar.

Tout le monde connaît ce blog dans la famille. Traumatisme. En fait, non.

Devrais ranger, changer les draps, faire deux machines, lire, écouter, voir. Envie de dormir. Paupières lourdes. Froid aux pieds. Bout des doigts congestionnés. Bouton rouge vif (merci aux sushis has-been de jeudi !).

Superbe matinée chez moi, rive gauche.

vendredi, 17 mars 2006

Note pour moi

medium_60_frgal_06_grd.jpg 

La sincérité ne me fait pas peur. C'est pourquoi je vous avoue que ce soir, je me moque du CPE. Le week-end commence, le champagne a commencé à couler à flot (un apéro avec mes boss), je veux du vide. Deux jours pour ne penser qu'à des choses futiles, penser à moi.

En rentrant, j'ai juste eu le temps d'acheter des carottes râpées (en vrai, j'ai pris une part de pizza, un dentifrice et du champagne); au moment de payer, la radio passait un titre de Mathieu (Johann) de la Star Ac' 4, ça m'a fait quelque chose, de bête, j'étais émue. Pleins de bons souvenirs...

Je vous écris cette note en écoutant une chanson de Jenifer, je télécharge Jenifer. J'aime les chansons cucul. Et sa chanson "J'attends l'amour" me rappelle Ninie. Sur Star Ac', quand les boss n'étaient pas là et que je bossais avec elle (il y avait des roulements), je prenais la guitare du chef de projet et je faisais ma conne, on rigolait, c'était une époque vraiment agréable, insouciante et heureuse. Comme aujourd'hui, avec un an de moins au compteur.

Vous ne devez vraiment pas me trouver fiable. Je ne le suis pas. Enfin, si. Avec mes amis et dans le travail, je le suis, assurément. Mais avec vous, non. Ce blog regorge de sentiments et de réactions dont je ne suis pas souvent maîtresse. Vous êtes à la fois mon psy, ma mère, mon père, mon confident, mon ennemi, mon ami, mon compagnon de galère, mon moi, mon autre moi, vous êtes aussi le reflet de mon âme. Cette partie intime de moi que je livre ici, je l'accepte ou la refuse. Je la refuse quand je lis ma vérité au travers des commentaires ici et là. Et ce soir, je vous confie un secret : je sens battre mon coeur quand ce blog m'indiffère. Ce soir, il ne m'indiffère ni ne me maintient. Juste envie d'écrire des mots, tous aussi bêtes qu'inutiles, mais des mots.

Pourquoi cette note ? Désir d'être ici comme je suis avec les autres. Ce qui ne veut pas dire que je suis ici comme je suis ailleurs. Un ailleurs secret, caché, camouflé, noir, triste et rose. Les deux s'associent très bien, finalement.

Ce soir, j'ai conscience d'être en devenir. Un devenir que je ne préfère pas imaginer, de peur d'être soit déçue soit blasée. Pas très claire, cette note. Mais pour moi, si. C'est le principal. Je relirai ces archives dans quelques années et je sourirai.

Sachez le naturel, il revient au galop...

jeudi, 16 mars 2006

"Ouvert au dialogue", de Villepin ? Et mes fesses, elles sont musclées ?!!

La guerre sous mes fenêtres. Enfin presque. Pour une fois, je ne regrette pas de donner sur cours, c’est le gros bordel dehors : bourgeois, à l’abris !

Déjà, en rentrant, il a fallu que je me tape une meute de jeunes étudiants habillés d’un tee-shirt orange horriblement laid, ils m’ont suivi tout au long du trajet ; c’étaient des étudiants de STAPS de Montpellier venus manifester, ils sont pacifistes, eux. Mon cousin a traversé quelques mois la fac de sport à Montpellier justement, leur cause est ultra légitime. Pourquoi ne les entendons-nous pas ces pauvres apprentis monsieur mégot, ah non ça c'était le nom de mon prof d'EPS en première profs de sport ?

Et arrivée à Odéon, j’ai juste eu le temps de faire mes courses et de rentrer, les cars de flics arrivaient en grand nombre, les pimpons, les pseudo révolutionnaires qui courent rejoindre leurs potes à la Sorbonne, les bimbos et touristes qui prennent crainte et moi, aussi molle qu’une limace, crevée et attitude je-m’en-foustiste au possible.

Et là, 20h43, j’entends le bordel dehors. Le vrai bordel. Frogita, au téléphone, me dit de regarder TF1 : devant moi, mon quartier mis à sac, c’est la grosse merde. Les cons ont creusé la place de la Sorbonne pour récupérer les pavés, les casseurs sont encore là, en train de bander tellement ils trouvent ça grisant de foutre le bordel par haine. Si j’avais un tank, je ferais comme eux, je leur rentrerai dedans et je leur roulerai dessus, comme des grosses merdes. J’ai un côté Bush. Mais vraiment un petit côté minuscule.

 Mais sans violence, arrive-t-on à bout du combat ? Qui dit combat dit mouvement, de toute manière. Le mouvement littéraire, c’est pour les bourgeois intellos du Boulevard Saint Germain ; la lutte armée, pour les coco du Boul’ Mich’. Pensée manichéenne ? Oui.  Avec moi, c’est comme ça, tout noir ou tout blanc, au bord du suicide ou le sourire qui ne descotche pas, boulimique ou anorexique, droguée ou sainte.

En tout cas, que j’aie tort ou non, ça gronde de plus en plus fort. J’avoue, j’adore partir au taf le matin et découvrir le bitume couvert de pavés en bois ou en pierre, la terre, le verre, le bordel. Et rentrer le soir avec les les pimpons, l’excitation ambiante, le sentiment que quelque chose se passe et que je suis au cœur de cette merde. J’adore. Ca me rappelle mon adolescence, je me sens concernée.

Mais tous ces casseurs, ces homos refoulés du FN, la classe politique qui se branle sur ses fils et moi, qui me fait quasiment insulter par des mecs et nanas de tout âges, de toutes classes sociales, juste parce que je dis que j’ai des idées de gauche, que je conchie les parasites et que je suis d’une bonne famille. Je résume grossièrement mais c’est le sentiment que je garde. Bande de nazes !

Putain, ils ont abîmés le Lutetia, je déteste les pauvres parasites, tout justes bons à foutre la merde, incapables de d'exprimer leur mal-être autrement que par la violence ! Je plaisante. Pour le Lutetia. Enfin...

Sans rire, ici c'est le bordel, sans ces enculés (oui je suis vulgaire, encore et toujours, pardon) de fils de putes de merde (oui, je fais fort), nous serions plus crédibles mais là, les vieux vont encore moins tenter de comprendre nos idéaux. Sarkozy sera président. Mry et Ginisty seront contents. Ils ont ce point commun.

Moi, je crois que ces casseurs sont les mêmes qui brûlaient les caisses de papa il y a peu. Pénurie de shit ? Je déconne. Sérieusement, je pense qu'il se passe quelque chose de très important et que les poiltiques regretteront longtemps de ne pas leur avoir donné plus d'importance. La chaîne de l'UMP, LCI, ne donne que 3 minutes aux casseurs, pour ne pas alerter les vieux. Sarkozy a le droit de le faire, pas les jeunes en mal de justice.

Ce pays part en couille, certes il y a des casseurs qui sont là pour faire comme les copains mais il y a les autres, la grande majorité des casseurs, ils révèlent le mal-être profond d'une jeunesse sclérosée.

Arriverons-nous, ensemble, nous la génération 25 ans, la génération précaire comme ils disent (le premier qui me dit que je n'ai pas le droit de m'associer à une génération, la mienne, je lui fais bouffer les excréments de Malcom), à soigner les plaies ?

Il faudra s'entraider, faire preuve d'ouverture, de générosité, prendre exemples non pas sur nos parents ni nos grands-parents mais sur l'empathie naturelle, si, si ça existe au fond de nous. Mais je n'y crois pas. C'est malheureux mais l'argent pourrit jusqu'à l'os. Sauf exceptions.

 Finalement, je suis contente de ne pas avoir 15 ans aujourd'hui. J'étais déjà pessimiste il y a 10 ans alors aujourd'hui, je crois que je le serais un chouïa plus. Pas sûr, remarquez. C'est bien normal d'être à la fois idéaliste et défaitiste à 15 ans. Mais quand je vois la courbe du chômage, truquée et ascendante, je me dis que oui, mon père a bien fait de planter sa graine en 80. medium_caub0l6v.jpg

Et les gosses de riches pseudo jeunes cool du 1er et du 2ème étage (ils ont un putain de loft : les mecs, si vous me lisez, merci de me lâcher un plus gros pet' la prochaine fois) qui sont dans leur chambre, devant Canal +...

A leur âge, j'aurais eu la même indifférence, j'aurais méprisé ces beaufs qui manifestent. Ces prolo, issus de famille de militants, ils m'auraient saoulé (pour les militants enfants de parents militants, c'est toujours le cas, ils me gavent à un point... j'avais une bonne copine comme ça, putain ce qu'elle pouvait me fatiguer avec ces grands discours qui n'aboutissaient à rien d'autre qu'un verre de vin !). Pour la forme, j'aurais été d'accord avec eux, juste pour m'engueuler le dimanche avec mon père.

Aujourd'hui, je les trouve toujours aussi abrutis (les étudiants sont cons, enfin ceux qui s'habillent en babos à 23 ans, c'est pathétique; avec leurs discours "ouèèè, tu voiaaa, c'est la lutte...Besancenot a raison..." BANDE DE CONNARDS !!! les purges, vous connaissez ?).

Mais aujourd'hui, non seulement je suis derrière le mouvement anti-CPE (quel terme à la con) mais je suis fière qu'un si grand nombre de boutonneux se bouge, je trouve ça fort, beau. Même si pleins de choses me gênent (la manipulation, certains syndicats, les casseurs), je suis heureuse de voir tant de jeunes cons crier leur rage depuis l'épisode Le Pen 2nd tour. A mon époque, on se foutait VRAIMENT de tout. Enfin surtout dans mon milieu, normal.

Là, je le répète, il se passe quelque chose d'important, d'essentiel. Le virage sera-t-il accepté ? Je crains que non, et là sera l'erreur...

Ennemis, allez-y, j'ai l'habitude de vos commentaires anti-Jen maintenant... Comme dirait le résistant du reportage de l'autre fois : je m'en bats les flancs, je préfère fumer un clope !

 PS : le côté Bush, c'est de l'humour ! J'dis ça avant que les cons débarquent (je ne fais pas référence au 1er comm, no souci.

mardi, 14 mars 2006

Mars 06

Putain de CPE ! A cause de cette connerie de loi, je pleure. Je m'explique. Je rentrais du taf, peinarde, je passe prendre une coupe au Whitney, parler sexe et kékés made in Sorbonne avec Ludo. Et vas-y qu'on se fout de la gueule de ces pseudo révolutionnaires même pas foutus de s'organiser, même pas capables de partouzer dans la bibliothèque, incompétents en matière de spontanéité roots. En plus, il n'y a plus de pavé chez nous.

Enfin dans le fond, j'adhère au Non, totalement. Mais dans la forme, mince, faudrait revoir leur copie... Enfin bref.

La dernière coupe terminée, je me casse pour rentrer, envie d'un bain chaud au lait.  Oui mais avec du gaz lacrymo sur tout le chemin. Des petits mal baisés FN m'ont gentiment accompagnés sur le chemin, enfin gentiment... Voilà, je viens d'arriver dans ma bulle, home sweet home (terme très approprié), mais mon écharpe n'a pas suffi à protéger mes yeux bleux sensibles MAIS magnifiques : le gaz lacrymogène fait maaaaaal !

Alors je propose aux camarades anti-CPE (couleur rouge ou noir mais surtout pas blanc) de faire la peau à ces extrémistes merdeux !!!

Camarades, notre peuple, la jeunesse, vaincra ! Aux armes dignes, amis galériens !

PS : j'ai eu une petite pensée pour toi, Ju, sur le chemin ;)

PS : en plus, ma boîte secrète est vide, soirée caca :(

Au fait, je vous conseille les albums de Corinne Bailey Rae et de Diving with Andy !