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mardi, 11 avril 2006

Devinez ce que j'écoute ? La ritournelle !

Chère Jen, J'ai oublié le chemin qui m'a mené à vous. J'ai lu beaucoup de pages. J'ai emprunté de nombreux liens. Et je suis arrivé chez vous. J'y suis resté, d'une certaine façon, car désormais je vous visite chaque jours. Cela me semble naturel, comme de prendre des nouvelles de mes amis. Je vous lis tous les matins et tous les soirs. Dimanche, dans votre note « Une bobo en ITV », vous avez écrit « Je ne comprendrai jamais pourquoi ce blog plaît... ». Je me suis posé la même question. Voici ma réponse. Au fil de vos notes, je vous ai vu naître. Vous m'avez semblé tour à tour agaçante, drôle, capricieuse, insolente, émouvante... A chaque lecture je pensais vous saisir un peu mais le lendemain vous m'échappiez. Vous étiez différente. Votre personnalité se dessinait ainsi, par petites touches, j'en étais le témoin. J'apprenais à vous connaître dans vos nuances. Je devenais le confident anonyme d'une parfaite inconnue. Quelle étrangeté ! Bien sûr, ce genre d'expérience peut se vivre lors d'une soirée, où l'on entâme la conversation avec une âme seule et deux heures plus tard, il devient clair que l'on se quittera plus, enchaînés par l'amour ou l'amitié. Mais avec un blog, c'est différent. Je vous découvre par écrit. Et l'aventure devient romanesque. D'abord, pour moi, vous n'existiez pas vraiment. Je n'avais pas de corps, pas de voix à mettre à l'épreuve de mes sens. Il n'y avait que quelques lignes apparaissant chaque jour. Peu à peu, j'ai réalisé que vos pages étaient comme celles d'un roman qui s'écrivait sous mes yeux. Le vôtre, bien sûr. Vous deveniez dans mon esprit une héroïne prenant, tant bien que mal, le contrôle de son histoire. A force de vous lire et de vous construire, vous m'apparaissiez de plus en plus nettement. La preuve. Je ne vous ai jamais vu et pourtant, par deux fois, il m'a semblé vous aperçevoir dans les rues de Paris. J'ai dû me convaincre que c'était ridicule. Mais ce petit miracle m'a fait sourire. J'ai senti qu'en moi vous aviez parachevé votre oeuvre. Désormais vous existez pleinement, comme tous ceux que j'aime. Voilà pourquoi, chère Jen, votre blog me plaît, contrairement à d'autres qui m'ont laissé sans réaction. J'ai cherché une explication à cette différence. Votre secret. Je n'en vois qu'un. Vos mots sonnent justes. Continuez. Amitiés,

***

 

Ca, j'aime.

En revanche, je n'aime pas...

Etre en demande

Avoir l'air d'être en demande

Les gens en demande

Les vieux cons

Voir un mec bander

 

Mais j'aime certains petits cons. Les vieux, non merci, ils sont vieux de partout, du coeur, de l'épiderme, des yeux et n'ont même plus d'âme. Enfin de compte, c'est drôle comme les situations peuvent s'inverser... Alors oui, je crois que j'ai trouvé ma solution, je l'aime bien, elle est confortable. Je ne vous en dirai pas plus, trop privé. Mais sachez qu'une femme en cache toujours une autre.

lundi, 10 avril 2006

Minute nostalgique (chassez le naturel...)

En passant chez Tatiana, je me suis arrêtée sur son podcast "guimauve". Et là, surprise, je m'attendais à du Everybody loves someone, du Dean Martin ou du Sinatra bien frappé mais que nenni, c'est la chanson sur laquelle mon oreille et mon esprit vagabondent à chaque écoute, et je ne sais toujours pas son titre. Pas grave, Tania me l'envoie en fichier demain. Au moment où j'écris cette note, elle passe en boucle. Chez elle, j'écoutais ce morceau sublime et dangereux (pour mon petit coeur) tout en regardant les photos de nos soirées. Tellement de bons moments... Je réalise que le blog et ses acteurs ont pris une plus grande place dans ma vie que je ne le pensais. Parce que je les ai rencontré à un moment où j'étais fragile ? Je suis toujours fragile, ce n'est pas ça. Enfin pas entièrement. Parce qu'ils ont tous au minimum 5 ans de plus que moi, qu'ils m'ont aidés, qu'ils m'ont fait rire à un moment où mes joues devenaient aussi morne qu'une raie ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'avec certains d'entre vous, j'ai ri, pleuré, joué, c'était bien. Merci.

Anecdote bobo

Petite annonce sans conséquence : si quelqu'un connait le pote du fils Souchon, avec une jambe dans le plâtre, dites-lui que je le trouve charmant...

dimanche, 09 avril 2006

Du désir

Le jeu et ses conséquences. M'en moque. Mais quand vous fantasmez, vous qui n'avez jamais eu de plus grandes idées coquines que d'être au lit avec deux hommes et des inconnus vous observant d'une manière aussi animale que en vous devenez chienne, quand vous fantasmez sur un homme dont le simple regard vous donne de l'affection pour lui tellement vous volez sa triste humanité, quand vous fantasmez sur un homme que vous ne rêvez qu'en jouet, faut-il défier sa crainte de devenir objet ? Si vous vous rêvez jouet, l'instant d'une vie, faut-il aller au bout de ses désirs ? Ou peut-on admettre n'être qu'une femme, une femme avec ses envies, ses fantasmes, ses peurs, sa lâcheté, ses défis et sa manipulation ?

En résumé, dois-je affronter la réalité ?

Ma réalité : envie de jouer, jusqu'à la fin. Sans mauvaise foi (je déteste perdre), rester sur mes positions, dire oui tout en pensant non et faire non parce qu'envie de oui, un oui réfléchi mais pas tant que ça, envie de chair pour la chair avec quelqu'un que j'aime cerner car tellement joueur.

En vrai résumé : dois-je coucher avec ce mec rencontré il y a peu de temps ? C'est un homme, un enfant, un joueur d'échecs, un homme qui se voudrait bambin.

PS : Non, je ne parle pas d'Amour.

Une bobo en ITV

medium_bobofilmee.jpgAujourd'hui, je vais jouer ma Vahina Gioccante devant la caméra d'une journaliste. Le but : m'interviewer façon Taddéï. Ca promet...

Je n'ai rien à dire, rien à vendre (quoique) mais elle veut me connaître. Je ne comprendrai jamais pourquoi ce blog plaît... Je lance une perche tellement belle au mec de Nancy, à celui de Bordeaux et aux autres, prenez-là : mes ennemis améliorent mon référencement.

samedi, 08 avril 2006

On ne peut pas compter sur vous...

... Quand je disais qu'il fallait que je boive moins, j'aurais aimé qu'on me soutienne. Résultat des courses : j'ai encore trop parlé. En plus, j'ai envisagé une bêtise. Mais sympa, la bêtise. Enfin quand même...

vendredi, 07 avril 2006

Mon jardin secret

Hier, pour la première fois depuis que je travaille, je suis allée me détendre une heure au Luxembourg : il faisait bon au soleil, j'étais si bien...


Je regardais les mamans avec leur petit garçon, qui prenaient plaisir à courir ensemble, sans but. Je les ai envié. J'ai eu envie d'être une de ces mères et de sentir mon amour pour un petit être battre avec simplicité, beauté, humanité.
Et parfois un père, seul, avec son petit bout. J'ai vraiment désiré pendant 10 minutes être mariée, enceinte et heureuse. Qu'est-ce que je peux être conne parfois, ma naïveté reste déconcertante parfois. Comme si on pouvait être enchaînée, déformée et heureuse ! (je plaisante, ça va)

Naïve, naïve... pas si sur. Je peux vous dire qu'hier soir, j'étais tout sauf naïve. J'avais même la langue bien pendue. Un peu trop ? Peut-être. Oh puis mince, je m'en moque après tout, je suis jeune, j'ai le droit de m'amuser !

Quoi qu'il en soit, je n'ai dormi qu'à peine 4 heures, je dois arrêter de boire sous peine de me retrouver dans des situations très inconfortables...

Juste pour dire, aussi, qu'une heure au Luxembourg hier m'a apaisé comme 10 heures de yoga pourraient le faire, merveilleux, j'étais si sereine après. Je recommence aujourd'hui, trop besoin de ça : soleil, observation, méditation, musique.

Note écrite par une nana sans cerveau depuis ce matin. Je viens de me relire, mon Dieu, une horreur. Désolée.

medium_undrameauluco.jpg 

jeudi, 06 avril 2006

La targetisation reprend, Jen is back (tant pis pour Toi...)

AAHHHHH, j'en suis encore toute retournée ! Je rentre de Paris Carnet (comme d'hab', pas de targets, beaucoup de chiants mais sympa car quelques blogopotes : je ne devais pas y aller mais après un apéro champagne avec mes boss, dans l'euphorie...) et qui vois-je en bas de l'ascenseur ? THE bellâtre qui tue tout les autres kékés sur son passage.

Je lui dis "c'est qui ?" avec ma voix de pétasse pompette.

En même temps que l'ascenseur arrive, il me répond, pas si timide mais si quand même un peu (normal, une connasse qui l'agresse comme moi, ce n'est pas hyper rassurant) : "je suis au 3ème".

 Moi : "Mais où au 3ème ?!!"

Lui : "Juste à droite en sortant de l'ascenseur."

Moi : "Ahhhhh, mais c'est vous, enfin toi, je peux te tutuyer ? suis un peu pompette. C'est toi qui m'a emmerdé avec les travaux pendant 3 mois ?!!"

Lui, penaud : "Oui, ça ne vous a pas trop dérangé ?" (oui, il continuait bien sur le vouvoiement, je réalise maintenant).

Moi : "Ben non mais..."

Et là, je lui raconte l'histoire de l'ouvrier polack qui a failli se suicider à ma fenêtre... Et là, cette conne (c'est affectueuuuuux) de Parce Moi Aussi (qui m'a déposé chez moi après Paris Carnet) qui me téléphone (je ne réponds pas, trop sous le charme) pour me dire que j'ai oublié mon second sac dans sa voiture. Elle me rappelle donc obligée de chercher le Nokia 6111 (je crâne car apparemment, mon portable est pas mal si je me tiens aux "ahhh" et "pas maaaal" des geeks pas si gays de Paris Carnet) et donc obligée aussi de lui dire "Bon, bah, désolée je dois répondre (alors que le mec n'était pas DU TOUT pressé de sortir sa clef pour la rentrer dans la serrure (sortir... entrer... serrure... très cul en ce moment, tata Jen) mais il a eu le temps de me glisser qu'il était de la Réunion (et moi de lui demander s'il était de St Gilles mais non, le beau voisin est de St Denis), que l'appart' du dessus est un pied-à-terre pour lui et ses parents.

Je rentre en lui souhaitant une bonne soirée mais ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, quel beau gosse !!! J'hallucine, mes rêves se concrétisent : un voisin hyyyyyyyper beau gosse, rien que pour moi (au 3ème, à part une vieille comédienne et un saxophoniste et deux gays, personne) ! Alors maintenant, je psychote : j'ai fait pipi en calant du papier dans la cuvette pour étouffer le "psssssss", j'ai branché la radio de la sdb pour qu'il ne m'entende pas cracher l'eau du lavage de dent et je n'oserai plus jamais parler au téléphone de mes targets cul ou non la fenêtre ouverte (le son monte, la cour résonne, on entend tout). Bref, c'est cool !!! Bonne nuit ou bonne journée ;)

 

PS : Même à Paris Carnet, les mecs UMP nous poursuivent. Et juste histoire de vous emmerder avec ma trouvaille de la soirée... "Avant, il n'y avait que des gays à Paris Carnet; maintenant, on les hétérorrise !" Je rigole à mes jeux de mots ruquiéens, c'est pas si mal et mieux qu'hier.

mercredi, 05 avril 2006

All I need...

All I need is a little time,
To get behind this sun and cast my weight,
All I need is a peace of this mind,
Then I can celebrate.

All in all there's something to give,
All in all there's something to do,
All in all there's something to live,
With you ...

All I need is a little sign,
To get behind this sun and cast this weight of mine,
All I need is the place to find,
And there I'll celebrate.

All in all there's something to give,
All in all there's something to do,
All in all there's something to live,
With you ...

Air a toujours su me donner des ailes dans ces moments là...

(ça étonnera tout le monde si je dis que je vais mieux mais que j'ai besoin d'un homme, un vrai... pas une espèce de mec trop gentil méprisable ni un don Juan de pacotille... juste un mix des deux ?)

 

mardi, 04 avril 2006

Faut que je te parle...

J'aimerais vous confier des choses mais je ne peux pas. Frustrant. Je ne peux pas car tout le monde au taff lit ou pourrait connaître ce blog (une sorte d'open space donc qu'ils soient de ma boîte ou non, tout le monde ici saurait tout, pas possible), parce que j'ai des sentiments contradictoires envers certains blogueurs et blogueuses, j'ai aussi envie de parler de petits soucis personnels (en même temps, tout est personnel ici) mais j'ai appris récemment que ma famille et leur entourage connaissaient ce blog (oui, continuez de faire semblant quand vous me voyez, ça m'arrange, bande de voyeuristes pervers) et encore des trus débiles à dire mais voilà, pour l'instant, si je dis ce que j'ai sur le coeur, vous allez tous penser que je suis encore plus névrosée que vous ne semblez le penser.

Donc la solution, c'est quoi ? Vous dire que j'ai des sentiments naissants pour quelqu'un qui n'est pas fait pour moi, que des amis qui fricotent sont fatigants à force de ne pouvoir rester adulte en toute circonstances (c'est un gros bébé qui dit ça), que la paranoïa de certains me gonflent , que j'essaie de ne plus dépenser de tunes et que du coup, c'est la grosse dèche, que j'aimerais bien savoir qui est la personne qui me lit au taf (je vois dans les stats que c'est quelqu'un d'une boîte travaillant dans le même espace), que je me prépare à bosser comme une malade pendant deux mois pour une pige assez conséquente, que je ne peux vivre sans mes parents mais que je cherche les conflits pour couper le cordon or je sais que je me plante, que la blogosphère n'est qu'un nid de fourmis seules, dépressives ou tellement intelligentes qu'elles en ont oublié de vivre, que j'aimerais pouvoir vivre sans compter, que j'ai envie de faire des conneries (je suis forte dans ce domaine), que je perds l'appétit (ça c'est cool), que j'ai envie de voir une personne et que cette personne ne veut pas me voir, que je vais finalement bien et que justement, ça m'inquiète alors je trouve toujours des trucs pour me faire cogiter, histoire de ne pas perdre la main.

Et maintenant, comme hier soir avec une autre note, je me demande si la publier est une bonne idée. Bah en fait, je ne dis rien de grave dans ce post, sauf que comme d'habitude, ça réfléchit, ça tourne en rond dans ma tête et qu'à force, ça me fatigue.medium_doisneau.2.jpg

Rien à voir mais je suis comme le héros de High Fidelity, je me demande si j'écoute de la musique parce qu'elle m'accompagne toujours au mieux ou si la musique me rend dépressive. J'ai toujours été mélomane, j'ai toujours eu des idées soit noires soit roses. Quand c'est gris, ça me rend aussi terne que le blog de ***. Et en ce moment, à chaque fois que je croise des blogueurs, ils me disent tous "toi, ces temps ci, ton blog est très changeant, ça monte ça descend...". Bah ouais, ça monte ça descend, comme la vie. Sortez un peu de votre microcosme et vous verrez, c'est ça la vie. La vie ne se résume pas au Sherwood, à Paris et à Pointblog. Et encore moins à la politique.

Ce qui me saoule encore plus, c'est tous ces blogueurs (qui pensent tellement me connaître sous prétexte que je leur donne quelques lignes chaque jour depuis 11 mois) qui me disent "prends soin de toi", ou encore "tu me fais trop penser à Droopy" ou pire "je te tends la main" mais HEY, pour qui vous prenez-vous, des sauveurs, des psy, des devins, mon papy (paix à son âme) ??!!!

Faut arrêtez le délire. Alors maintenant, si vous avez besoin de conseils, d'une oreille, d'une épaule, allez voir ailleurs, Jen est fatiguée en ce moment. Fatiguée de vous, non. Mais fatiguée d'un rythme qui ne change plus assez à mon goût. Le blog, c'est comme la musique, je ne vivrais pas sans mais j'ai parfois l'impression qu'elle cherche à m'achever à petit feu.

Ce soir, tout ira mieux. Je ne regretterai pas cette note mais je me sentirai malveillante à l'égard de toi, toi ou vous deux. Tant pis. Ceux qui m'aiment prendront le train, pardonneront; les orgueilleux (dont je fais parti) se tairont.

Faites ce que bon vous semble.

Au moins, au début de ce blog, lorsque je me limitais à Schuey, Café-Mode, Pink, Nathan et Negrito, c'était plus simple. Ou alors j'étais plus simple à cette époque. Pfff. La simplicité et moi, on est rivales ! Non, je pense juste que je deviens non pas adulte mais... si, adulte. Un peu, assez pour que ça me gooooooooofle. C'est *** qui disait que je devenais une femme, ouais bah super, si c'est ça être une femme, je préfère me faire implanter une tige entre les jambes !

Ne m'en voulez pas, je m'en veux déjà mais besoin de publier. Et l'autre provincial pseudo influent, pas la peine de venir pourrir mon blog avec tes commentaires, sois un homme et balance que tu as à dire une fois pour toutes, de toute manière tout le monde le sait déjà...

Vous allez rire mais justement, je souris, pas besoin de relecture, cette note est à mourir de rire, je suis vraiment grave ! Vous allez encore avoir matière à... pour m'emmerder la prochaine fois qu'on se verra ou mailera... arfff, j'avais précisé "un peu con" ;)))

Spéciale dédicace à La Fraise, ils ont tout compris : business et optimisme ! (Orlando, je t'ai déjà dit que je trouvais vraiment très très très ... ?)

JE VIENS DE ME RELIRE ET PAS LA PEINE DE FAIRE VOS VIEUX GENRE "TOUT VA BIEN, JE COMMENTE UN TRUC BIDON HISTOIRE QUE LA PETITE SE CALME" mais bon, inutile également de m'abandonner.

 

A 17H43, VOILÀ LES PAROLES NIAISES QUE J'AI ENVIE D'ENTENDRE, MA MADELEINE DE PROUST À MOI...