jeudi, 04 juin 2009
Go between's gig
En taxi on a le temps d'observer tous ces coeurs solitaires qui attendent à la sortie d'une bouche de métro. Ils attendent peut-être quelqu'un comme toi, comme moi. On les regarde avec un sourire complice. Puis on sort du taxi. Et on court, rejoindre les lèvres de l'un d'entre eux. Bastille ? Oubliez, c'est ma bouche à moi.
J'aime bien refiler mes microbes aux garçons qui disent levrette la nuit pour s'en offusquer le jour.
J'aime bien les garçons qui m'offrent leurs genoux sur le fauteuil d'un Motel.
J'aime bien les garçons qui me tiennent la main quand la terre tremble sous l'effet d'une surdose d'alcool au petit matin.
J'aime bien le garçon qui m'attend à Bastille.
Mais chut, faut pas qu'il pense que je suis sensible à sa barbe-gommage.
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post gitan
Mes meilleurs aveux pour 2008 : je suis un coeur d'artichaut, je ne sais jamais mettre assez de nuance entre le mensonge et la vérité, j'aimerai toujours l'andalousie parce que je m'y sens bien, je n'arrêterai pas de fumer, je ne donnerai à personne les coordonnées du chirurgien qui soigne mon coeur depuis trop longtemps, le silence et la sensualité resteront d'or, l'amour mon assassin, le mensonge la seule façon d'échapper aux trémolos, bonne année on s'en branle le principal c'est de rester amnésique. ouais, je suis naïve en décembre. mais c'est agréable de l'être complètement, de temps en temps. c'était bon.
02:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hippie Jenny
Je n'arrive pas à être raisonnable, j'enchaîne les coups de coeur pour de charmants bandits en couple, je me laisse séduire et réponds à leurs questions en pensant le contraire, les gentils m'ennuient, je ne dors quasiment jamais, à chaque soirée et bar où je me rends je m'aperçois en faisant connaissance avec les jolies gueules présentes qu'au moins une sur deux connait un de mes ex, je travaille dans l'urgence, je mange de l'ananas emballé; tout cela pourtant me réussit à la fin du paragraphe. Sympa, ce soleil. 5h43, allons fermer les yeux quelques heures. Bonjour.
(Récurrente, cependant, l'envie d'envoyer des pensées crétines via sms la nuit à l'un de ces types. Je me demande pourquoi, j'arrête pas de dire que je m'en fous à qui ne veut plus l'entendre.)
02:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : i'm straight, jonathan richman & the modern lovers
Petite devinette
Je bois comme un trou.
Je tiens une boucherie chevaline à mes heures perdues.
J'adore photographier ma main en train de pisser.
Et je suis doué d'une sensibilité à fleur de gland.
Qui suis-je ?
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Réponse : "Oublie". Deuxième réponse : "Jamais". Merci fuckin'ball.

02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rien à faire, je n'y peux rien...
... je change d'avis sans cesse
ça ira mieux quand j'aurai quitté la maison familiale
quand j'aurai mes moments mes silences mes violences en toute intimité
mais je maintiens que tout le monde me gonfle, inutile d'aller plus loin inutile de blesser
tout le monde sauf lui, c'est agaçant d'aimer des traits si austères
c'est un comme lui que je voudrais, si ce n'est lui
je ne connais même pas son prénom
absurde comme la perruque blonde et les lunettes noires que je portais lorsque j'ai cru vous apercevoir tous les deux
je me fais penser à Aline l'idiote qui se bloquait le bras en cours d'anglais en 4eme, je tombe amoureuse d'un inconnu
et pourtant ça me plaît
la carotte tes lèvres sélectives; ta queue mon diable; je ne veux plus être entourée que d'hommes jusqu'à que l'un d'entre eux tombe amoureux de ma peau de chagrin et après, je fais construire un monastère en verre avenue de Wagram
(un remède à l'ennui ? nouveaux amis, nouveau job, nouveau pays, nouvelle marque d'eau minérale ? cure de sommeil, peut-être)
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Nostaligi
Il y a un an, je rentrais des Antilles après six semaines de réflexion intense (traduction : je venais de me faire larguer - pour changer, je sais -, je me refaisais une petite santé dans la famille). Je viens d'avoir une copine au téléphone qui me reparle de cette période, ni une ni deux je fouille dans mes photos et je me revois, noire et surtout, plus mince qu'aujourd'hui.
Je veux retrouver ces gambettes :
02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle court, elle court... la rumeur.
02:18 | Lien permanent | Commentaires (6)
Maman !!!
J'ai une tête à faire flipper Goldorak : ride du lion plus que jamais évidente, yeux grands ronds et inquiets, j'ai un crabe dans la chambre, j'ai fermé la porte qui la sépare du bureau, il est 2h35 du mat', j'ai cet enfoiré de fils de pute qui raye la porte avec ses pinces, je le hais, je voudrais dormir et tout le monde dort ici personne peut me sauver et en plus j'ai trop peur d'aller jusqu'au salon mater la tv et puis j'ai peur de tout enfin des bêtes quoi je veux ma maman mon lit mon appart' mon Paris safe et un homme qui me protège !!!
Si vous êtes déjà au boulot, pitié arrêtez tout et tenez-moi éveillée pitié pitié !
pourquoi ma mère n'est jamais là quand je l'appelle !
02:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Regardez ! le père Noël mange des spaghettis !"
Rien ne laisserait entendre à Hibernatus s'il se réveillait de mon congélo qu'on est à la veille de fêter la naissance du petit Jésus. Ni sapin, ni conneries de guirlandes, et pas un cadeau emballé à ma sale façon cachés dans la malle en osier. Rien. Cette année, j'ai laissé les jours de décembre me passer sous le nez. J'ai bien secrètement espérer que mes parents me réservent la surprise d'un immense sapin avec ses décorations encore dans leur boîtes rouges Au Nain bleu au pied mais non, mes parents se foutent comme de l'an 40 de cette tradition. Mes parents préfèrent savoir que trois jours après Noël ils seront avec leurs amis antiquaires en Normandie, ou au chalet de la maîtresse de l'antiquaire, à Megève, enfin de ce que j'ai cru comprendre après le dernier coup de fil.
02:17 | Lien permanent | Commentaires (0)