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mercredi, 02 janvier 2008

Ou pas.

Meilleurs voeux, mes amours ! God bless quelqu'un tout sera grand et enrichissant cette année alléluia mes frères chantez avec moi !

Mes meilleurs aveux pour 2008

Me font chier avec leur bonne année, t'es obligée de répondre et ça te saoule, tu sais pas comment tourner tes voeux sans que ça sonne tradi-cheap, je reçois même des bonne année par sms de numéros que je ne connais même pas ! Les voeux ajoutés aux putains d'étrennes, c'est trop de courtoisie et de bons sentiments pour moi. Merde, c'est bien gentil et tout et tout mais moi ça me gonfle.

 

1c44f26bfe80dccafc54e45b75e8c50a.jpg2008 TU ME FAIS AUSSI CHIER QUE TA COUSINE, TOUTES DES RELOUS ces fucking new year de merde avec leurs coutumes à la con !!! Alors BONNE ANNÉE À TOUS UNE FOIS POUR TOUTES !

 

(en 2008 je reste aussi grossière) 

 

Je n'arrive visiblement pas à faire entendre à ma seule pote fonctionnaire (faut l'aimer !) que je n'ai pas le même emploi du temps qu'elle et que donc non, le mercredi après-midi c'est pas la récré à Rivoli pour moi, j'ai comme un sentiment de malaise quand on m'envoie des mails hyper travaillés pour au final me dire que 2008 sera la plus belle année de ma vie, je n'ai aucune envie de dire bonne année sauf à mon kiosquier, point final.

 

Et comme en 2008 j'ai comme seul objectif de continuer à merder avec le sourire comme je l'ai toujours fait malgré moi, et ben je suis heureuse de raconter mes joies et mes peines à l'andalou ce soir, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis je suis donc brillante; je n'ai aucune ambition de changer ma face du monde ou alors si, mais c'est rare et souvent apocalyptique alors en 2008 vous arrêtez de m'envoyer vos conneries de voeux de merde ainsi je ne culpabiliserai pas en "omettant" d'envoyer les miens.

 
podcast

 (ok, les bonne année des ex/targets, ça j'aime bien)

Vous voulez la vérité ? En 2008 je suis toujours aussi perdue parmi les élans de mon coeur d'artichaut, en 2008 j'aimerais et je détesterais devenir un coeur de pierre. En 2008 je continue les trémolos j'enchaîne les passions et ses déceptions en 2008 je reste.

mardi, 01 janvier 2008

En 2008...

Je digère mal les pruneaux chauds, j'écoute en boucle Le Klub des 7, je bois trop de vodka et je continue d'envoyer des sms sous son influence, je dis non au chignon sans pagaille, je laisse la table prendre feu persuadée que mon voisin sauvera femmes et Jen, je reste désordonnée et impulsive, en 2008 je ne change strictement rien. J'arrêterai simplement de penser que les pruneaux caramélisés, c'est de la tuerie.

(En 2008 j'arrête aussi d'entrer dans la chambre d'O avec une libido suffisamment alerte pour avoir envie d'embrasser et de caresser mes potes.) 

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En 2008, au petit matin, il y a des pétales rouges sur mon chemin (et aussi une crotte de monsieur B. au cabinet, une île flottante en l'honneur des pruneaux j'imagine, merci trop aimable monsieur... je t'aime aussi !).

 

PS : Jen, en 2008, est toujours aussi attirée par la vidéo quand elle est un peu ivre. L'abus d'alcool est dangereux pour l'auto-crédiblité... (je pense assumer cette vidéo à peine trois heures)

 

 

Et bonne année.

 

(Elle chantait Pretty killer au creux de son oreille.) 

 

Edit 20h03 : En 2008 je meurs peut-être. 

En 2008, j'aimerais bien être le lapin malmené de Vincent Gallo. 

 

vendredi, 28 décembre 2007

Dans mon lit il se glissera

Un retour limace, une traînée de fatigue arrive jusqu'au lit mais Lost Highway ordonnera l'insomnie.

Il est 3h23, j'étais stone et morte à minuit; je suis lascive et ardente dans le noir.

Le cou roué de passion, ses baisers veulent ma peau. A droite, à gauche, il laisse ses empreintes sur mon corps, je ne veux rien effacer.

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Sens exaltés, caresse de l'art, regard libre, ivresse charnelle, Lui est troublant. Je suis ta prisonnière, fais de moi ce que tu veux. Ses lèvres mariées aux miennes, son index dessinant la Lune sur mon entrecuisse, ses mains contrariant mes derniers espoirs d'une échappée saine et sauve, ses yeux tour à tour insondables, pénétrants et entiers, le parfum de sa peau sur mon désir, tout n'est que sensualité et abondance.

L'amour comme forme d'art prend dans ses bras tout son sens, j'aime ses lèvres ses baisers sa langue douce et intelligente, la longueur de ses doigts fins et et agiles, ses cheveux taillés pour réchauffer mes phallanges solitaires, ses pieds embrigadés par mes orteils contorsionnistes, son cou son dos son ventre, sa voix ses mots, son sourire songeur son sourire interrogateur son sourire je donne et m'abandonne, tout j'aime tout chez mon professeur de français en Burlington !

Il me parle de choses que je ne connais pas, me passionne pour des contrées et des chefs-d'oeuvre, me fait rire, me fait bégayer, me fait trembler, m'enivre de sa présence, me fait un grand quelque chose flou et flamboyant, un quelque chose très "destabilisant", un grand quelque chose qui me laisse K-O, oisive et heureuse.

Je suis en vacances, c'était pas prévu j'envoie valser le travail je profite je respire, "de la folie, que diable !", je me laisse dévorer la nuit boire le jour, rêver au présent et le reste aux chiens de faïence. 

Je crois que je n'ai plus toute ma tête, elle tourne et retourne à vitesse démesurée, file l'angoisse à mon ventre trouillard, je la laisse danser, elle s'amuse, surtout ne la rappelez pas à l'ordre elle vous en voudrait affreusement. 

De toutes manières, un homme qui me métamorphose en un Modigliani aux hanches envoûtantes, je ne pouvais que le laisser me tacheter de sa passion. (Ouais, il est très fort ! Il a tout compris aux femmes, je suis marron de chez marron.)

 

Il me plaît.  

 

Pas envie de me réveiller.

Pas envie de m'endormir.

Juste envie de Lui.


podcast   

 

PS : J'aurais pu vous faire croire à un vrai tabassage sexuel avec cette photo mais ce n'est qu'une ombre au tableau de ses empreintes. Joli tableau, encore !

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PPS : Si je vous dis qu'il joue du sax, ce serait vraiment tomber dans la perfection faite pour Jen... La bobo est foutue. 

lundi, 24 décembre 2007

Tu crois que c'est encore mort pour un poney au pied du sapin ?

Passez une belle soirée avec vos proches ou vos amis, éclatez-vous bien la panse et rendez-vous dans deux jours chez le dermato pour l'éruption acnéïque post-chocolat !

PS : Non mais sérieusement, pour le poney ? Faut vraiment grandir, c'est ça hein ?

 

samedi, 22 décembre 2007

Durée : 2:28. Compteur : 166

Vous connaissez Le Quartier Général à Oberkampf ? Son barman de quarante piges, fan de métal, en noir du catogan ridicule aux pieds, vaut le détour. Tu sens que le mec aurait voulu une carrière à la Zégut en ne parlant que de Pantera, des bienfaits de la bière et de l'impact de Master of Puppets sur le monde. Mais non. Il sert du Sauvignon pas top à des étudiants assez laids dans l'ensemble (heureusement, nous étions là pour remonter le niveau). Font chier au Charbon, à ne donner des tables qu'à ceux qui dînent le vendredi!

d4cbb1a4c56d335604970df0382a80bc.jpgA 20h, je me faisais magistralement engueuler par ma mère, puis mon père, au téléphone. A 21h30, le XIeme connaissait tout de mes dents. Je parle trop, j'ai légèrement provoqué des petits malaises chez le nouveau mec d'une pote avec mes questions absurdes mais bon, c'était drôle... Et puis il rigolait, alors moi je continue si tu ris, normal. Je ne sais jamais m'arrêter, fallait me filer des coups de pied sous la table j'aurais compris ! Tant pis. c'était cool en tout cas, on s'est bien marrés (bon point à la weed de L., c'est un psychopathe à double personnalité qui vend de la neige de merde mais sa weed, putain, elle est parfaite). Amusant ce besoin de se voir avant le 24, on profite tous de ces derniers jours pour rire au maximum avant de rejoindre la famille et éventuellement le four dans lequel on posera notre tête après avoir dépassé le temps de compatibilité supportable entre notre mère et nous. 

Hier, un garçon que j'apprends à connaître avec à chaque fois un peu plus de plaisir, m'a qualifié de "femme solaire qui apporte la vie où elle va". Pour une fois, j'ai dit merci avec sincérité. Je suis une tempête de vie, ouaiiis !!!

 

Depuis hier, dans le bain dans la rue je chante A quoi ça sert l'amour casque sur les oreilles et traits totalement épanouis (solaires ?!), je m'amuse avec l'image de cette muse découverte dans tous ses états sur le sol d'un atelier rempli de bonnes ondes, la vie est plutôt chouette pour le Trocstore en ce moment, on la savoure à pleine dents dures, continuons, gloire au delirium !

PS : Journée de l'orgasme mondial aujourd'hui. Vais-je encore avoir une dizaine d'appels du Wayfaré ? 

 

Voilà ce que je fais au lieu de travailler...

jeudi, 20 décembre 2007

Regarde les fous tomber

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Gimme five !
 
J'ai la sensation d'être heureuse... et un garçon n'est pas étranger à ces yeux noyés de sentiments flous et incroyablement envahissants. Noël follement vivant, Noël je chute les yeux au ciel, Noël surprise pour l'enfant Jen.
Ce que c'est bon ! 
 

podcast
 
 
 
PPS : Mes doigts aiment bien mimer la musique pour nos amis masturbateurs. 

mercredi, 19 décembre 2007

L'erreur croustillante et savoureuse

Après les Chamonix, les cookies Ikea et les sablés Poilâne, mes gâteaux préférés sont les Paille d'Or à la framboise. Et alors ? Alors vous me lisez parce que vous avez cette curiosité honteuse ou assumée qui vous pousse à revenir ici, de temps en temps, pour savoir ce qu'il ne se passe pas dans ma vie. Et aujourd'hui, le micro non-événement du monde merveilleux de Jen est la découverte d'une carte de gaufrettes habillée d'une excroissance galvanisante pour une fille aux plaisirs parfois simples comme moi.

C'est beau, non ?

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Sinon, dans le monde un peu moins merveilleux de Jen, il y a un souci pesant : le harcèlement du banquier dû aux factures impayées par Biiip et au troisième "Je vous envoie votre chèque dans quelques jours" d'un autre Biiip. Je comprends que des pères de famille deviennent fous, suicidaires devant l'impossibilité de faire vivre leur famille. Un calvaire de bosser autant pour au final affronter un compte malade. J'essaie d'y penser le moins possible mais cela devient de plus en plus lourd et étouffant. 

 

Edit 13h48 : Je suis maudite. Le 17 j'ai déposé un chèque à la banque ainsi qu'un versement en espèces et bien tenez-vous bien, je viens d'apprendre que le chèque n'a pas été enregistré. Et allez les agios... Je préfère en rire sinon je braque le Fouquet's.

Bon, une bonne nouvelle quand même, je risque de voir le bout du tunnel d'ici samedi ou lundi, pour Noël quoi. En 2008, j'épouse un milliardaire, je le tue et je pars vivre au soleil avec amant et cagnotte. Ou alors je reste à Paris et je deviens chanteuse à succès.

L'ashkénaze chez les jaunes, c'est un ami qui me manquera

Rue Quincampoix, les terrasses et l'alcool, les histoires de, les flirts, trop de points communs ça commence toujours comme ça et ça fout toujours un peu la merde mais les évidences..., mes yeux, tes lunettes "so sexy", Romain Gary, l'écriture la passion le seul qui lira la pudeur l'extime et les mensonges le seul qui connaîtra toujours la première phrase encombrante, les rencontres qui ne mènent pas au lit mais là où nous nous étions promis le meilleur, les playlists boutonneuses, la hype avec ou sans Jen Bienvenue au cirque,  les trouvailles "chut, ne le répète pas, c'est pour nous", les confidences l'émotion le premier merci de m'avoir tant donné et me laisser te toucher te laisser me toucher, les points sensibles partagés au creux d'un sentiment équivoque, toi moi et le reste imbécile, la connerie de jeunes cons encore et toujours, encore trop peu de ravages signés A&J, Pedro et la russe attendront mais moi je te rejoindrai là-bas, je veux te voir crâner parmi les cartes Gold les vraies (sourire et vision de toi sur le canapé en parlant de la moquette et du petit café) et promis, je porterai ce bonnet jaune même s'il fait une température aussi explosive que notre duo vivant et plus fort que je n'aurais pu l'imaginer.

En boucle Someone Great, triste ce soir, j'aurais aimé te voir plus souvent prendre la pose dans mon cocon, tu me manques déjà c'est dingue !

 

Mille baisers, je n'ai pas osé te renvoyer ce baiser soufflé au coin du carrefour Odéon. Le coeur lourd en réalisant après ton départ qu'on ne partagera plus tous ces petits riens aux quatres coins de Paris, tu ne seras plus mon compagnon de crevardise au PP ni dans les soirées "tapons l'incruste chez les riches", ouch merde dur à dire mais Facebook, mails, vidéos et Skype à mort ! Le Café de la Mairie t'attendra cet été et les petits restaurants préparent leur carte pour ton retour. Profite, vis, fais péter la frenchy attitude, je compte sur toi... Putain ce que tu mérites ce trip, be happy je suis Judy Garland ce soir et je sais nous savons que le temps du grand air est mérité, pas de passé pas de mélancolie pas d'absence remarquée VIS et deviens enfin celui qui court vers la bonne sortie de secours, ni famille ni racines sens le présent et jouis autant que tu peux (mais n'oublie pas trop de faire partager un peu de tout ça avec la cousine), happy pills pour toi ce soir ! 

Tendresse et amitié.

Miss you already sa race de jaunes de merde, me volent mon confident la vie est trop dure tout le monde se casse ! Avant l'avion hein...

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T'as vu hein, j'ai bien fait de rater ma vocation première ! ;) 
 
Edit 1h32 : J'avais mis une autre photo mais ce n'est pas concevable de me voir aussi cernée (LE TRAVAIL À FORTE DOSE NE ME RÉUSSIT PAS DU TOUT DU TOUT : CERNES, OEIL DE LAPIN DE LABO, BOUTONS ET CARACTERE DE CHIEN ET/OU LUNATIQUE - oui bon ça c'est peut-être mon caractère - ET OUI J'OSE LA PARENTHESE EN LETTRES CAPITALES, JE TE CONSTERNE TOI QUI ME HAIS ET ME LIS ? OUI ? HEIN DIS OUI MASOCHISTE QUI FAIT GRIMPER MES STATS DE BLOGUEUSE PRESQUE VENDUE) alors voilà je viens de la changer pour des yeux fermés, c'est plus simple et moins risqué pour mon Noël berlinois, spéciale dédicaSSe to Jens et Petra les personnages qui peut-être sont inventés mais tout aussi exotiques pour une fille travaillant à la maison sans collègues qui mâchouillent des Malabar, ferment les stores et parlent de l'info du jour à la pause café... Je suis à bloc cette nuit, wow vive l'air marin nasal, suis accro à mon pschiiit breton, essayer c'est l'adopter !
 

lundi, 17 décembre 2007

Suspicion

d9f5d8b8ac04cfd90232debb3c34b1bf.jpgDe mon bureau, je vois la nouvelle voisine devant son ordinateur. Elle a mon âge, je pense. Donc là, au moment où j'écris, je la vois, nez marqué, cheveux châtains longs, et je ne sais pas pourquoi mais je la soupçonne de lire ce blog. Elle et son mec me regardent toujours bizarrement quand on se croise.

Donc si tu me lis, tu me vois avec ma marinière assise genoux contre la poitrine devant mon ordi, ben sache que je te vois souvent à poil et que j'aime assez regarder discrètement ta jolie cambrure. (Je suis mal placée pour parler d'exhibitionnisme courtois... entre mes nénés en sortant de la douche et les fenêtres ouvertes pendant les soirées "fonfont les amis de Jen", je peux vite devenir la cible à abattre.) 

PS : Suis parano ? Oui, on le sait tous. Mais dans le quartier, il m'arrive de tomber sur des inconnus bien bavards qui me lisent et m'interpellent, c'est toujours assez étrange, on ne sait pas quoi dire et surtout on a tendance à hésiter avant de sortir acheter la baguette en bottes moumoute et cheveux sales.

Bande son adéquate : A sneaking suspicion de Daedelus et Suspicious character, The Blood Arm. I like all the girls and all the girls like me... (trop lourds, sorry.) 

 

PPS : Sérieusement, si tu me lis, dis-le moi la prochaine fois... c'est un peu la loose, merde. 

(Hep, monsieur Mac de l'Est, faut que tu chopes le titre des Blood Arm et que tu l'envoies à tes one shots avortés le jour de ton départ pour Singapour, histoire de les frustrer un peu plus.) 

 
buzz