mercredi, 06 février 2008
Par ci par là
Je fume ma dernière cigarette. Après, finie l'haleine de merde au réveil. Fini Febreze.
J'étais motivée il y a dix minutes pour arrêter la came et l'alcool mais restons réalistes.
Il faut aussi que j'arrête de dire je t'aime, d'où la baisse de consommation d'alcool, je parle trop la nuit. Beaucoup trop (= j'ouvre mon coeur, le sang pisse, ça glisse, ça ressemble à un poisson qui se fait éventrer par un marin-pêcheur et pourtant on trouve ça délicieux... sur le coup. Après on se dit qu'à froid, tout est un peu trop violent. Mais vivant, aussi, surtout).
Devinez qui hier vers 2h du matin a sonné à ma porte : mon targui de novembre. Il est rentré plus tôt que prévu d'Inde. Drôle, j'étais vraiment surprise. Chouette de le revoir. Surtout qu'il est rentré il y a quatre jours. Jen flattée.
Mon travail me saoule. Je ne prends pas de plaisir avec lui en ce moment. J'aimerais trois mois pour moi. J'envisage même de planter un client, je ne peux pas je ne veux pas me laisser bouffer. Comme le dit si bien le grand-père dans Les Poupées russes : "Attention, parfois le temporaire dure." Je préfère gagner moins, tout arrive. Quelques centaines d'euros en moins qui, de toutes manières, partiraient en fumée en trois jours. Là aussi, ma consommation de merdes baissera par la force des choses. Je sature, je connais les priorités et ce ne sont pas les bonnes que je favorise actuellement. Je ne veux pas être écoeurée. Je suis le bon chemin pour. Stop.
Mon capitaine a réveillé Jen la langoureuse, Jen la passionnée, Jen la généreuse. Dieu ce que j'aime faire l'amour avec Lui ! L'osmose, la vraie.
Sexe fier, sexe à moi, je te veux partout. Devant, derrière, ta bouche aussi. Mec qui flingue, victime qui bouge, tous les coups sont permis, la balle est dans notre camp. Bonnie and Clyde dans de beaux draps.
L'élégant interdit dans ma bouche, ma langue au sommet du monde, j'en suis folle, tire prends vole donne reste ici là au fond, reste et appuie si fort que mon ventre absorbe le sang de ta mère, de ton père, reste si longtemps que mes cuisses soient tiennes, j'en suis folle. Mon crâne, chaque point de ma colonne vertébrale, tout devient source d'orgasme à son contact; là où d'autres n'ont fait qu'effleurer mon ardeur Lui a rompu tous les cadenas, il n'y a rien de plus infini que mon sein dans sa bouche, mes dents dans son cou, mes griffes dans son dos, sa lèvre inférieure brûlant mes yeux, ma langue, mon coeur, mon cul. Si l'on pouvait choisir sa mort, je l'exigerais ainsi : absorbée, épongée, mangée, vomie, partagée, toi dans moi.
Paraît que les filles ont un sens du temps plus raisonné que celui des mecs. J'ai entendu ça il y a une heure dans un reportage sur les addictions. C'est là que j'ai décidé d'arrêter de fumer. J'ai toujours vécu avec une addiction : en remplacer une par une autre, jamais sans. Ca me va. Ce qui est certain, c'est qu'en ce moment, le travail est bien la dernière de mes addictions ! Je le hais, je le dessine façon tomato soup, alimentaire et rien d'autre. L'horreur. Ca va revenir. Pas tout de suite. Mais ça va revenir. Elargir. Diminuer puis élargir, après le manque.
Tout paraît flou, tout est si clair, je n'écoute plus personne. J'ai ma mauvaise conscience, ma vie, mes envies, mon désir et le reste du monde à planter pour la bonne cause, la mienne.
04:35 | Lien permanent | Commentaires (16)
dimanche, 03 février 2008
Ca et rien d'autre
18:34 | Lien permanent | Commentaires (6)
vendredi, 01 février 2008
M'en fous
J'allais tout effacer, j'ai honte d'être aussi mielleuse et naïve, enfin pas vraiment mais un peu quand même. Alors je laisse tout et je joue l'amnésique si on me demande quoi que ce soit.
Tant pis pour moi.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
Putain de bordel, mais pourquoi j'ai toujours la connerie d'aller checker les tarots pourris de Vogue dans la nuit noire ?!!
En fait, la vraie question est pourquoi je fais tout comme une fille qui se dit souvent qu'elle devrait arrêter de faire autant de trucs de fille.
Donc à la question biiiiiiiiiip, voici comment avec les deux premières cartes j'ai sombré, comment avec la troisième j'ai vu Dieu et comment avec la dernière je me suis dit que même les tarots pourris de Vogue me grillent. Quelle loose de faire joujou avec des e-cartes ! ;)

05:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
Requiem pour une folle
Qu'est-ce que je peux claquer comme pognon sur iTunes quand je suis amoureuse ! Entre le tas de sons passé par ma bitch préférée au Pong et les satanés chansons découvertes grâce à mon *** (amoureux, ça fait un peu midinette mais c'est quand même ça, je suis une midinette), je suis prise d'une boulimie dorémi, acheter acheter acheter. Et puis forcément, je tape ensuite des petits mots doux dans la barre de recherche et je tombe sur des merdes qui me font craquer (non, je n'avouerai pas que j'ai acheté Je t'aime idiot d'Adjani).
Litany against fear.
J'aime le bordel qu'est ma vie actuellement. Un désordre qui me semble paradoxalement harmonieux.
Au Pong, sur les coups de 5h, quand tout le monde est parti, j'ai droit à de très jolis moments (je n'ai eu que ça, de très beaux moments pendant ce fucking séjour paradisiaque). Du cliché qui laisse les sentimentales dans mon genre sur le carreau. Fais-moi danser sur La Foule de Piaf, donne-moi l'impression que le plus beau film romantique du monde est de la merde à côté de ces deux minutes cinquante-sept dans tes yeux et tes mains, fais-moi valser et je ne t'oublierai jamais.
A l'aéroport, j'ai comme qui dirait légèrement merdé : j'ai dit je t'aime. Je ne voulais pas, c'est vrai. Mais c'est sorti. J'étais rouge écrevisse. Ouais mais merde, pour ma défense, je le disais sur le ton comique, bah ouais je faisais genre réplique de sketch parce qu'on parlait d'un truc approprié à ce moment-là. Enfin je crois. Merde, je ne sais plus. Mais bon, je voulais pas sortir ces deux mots tabous qui n'étaient absolument pas à l'ordre du jour. Si, c'est vrai ! Ouais bon... Drôle. (Charmante, je préfère concevoir ainsi la vue de mes joues rouges, on se rassure comme on peut.)
On prend vite l'habitude de s'endormir et de se réveiller dans les bras d'un homme dont les poils de barbe nous gomment la peau au quotidien. On s'accoutume bien vite à sa main dans la nôtre, on aime tellement qu'il nous arrête quarante fois par jour dans la rue pour nous embrasser... On aime trop vite cette bulle dans laquelle on forme un atome qui se suffit à lui-même. On aime un peu trop vite et on se trouve bien con quand, de nouveau chez soi, on cherche la grande serviette kaki humide dans la salle de bains. Puis on rit toute seule dans les rayons du Champion quand pour la première fois depuis des lustres on achète des poivrons et des champignons.
"Je n'étais qu'un fou et par amour... un fou un fouuuu d'amouuuur" G.A.G. (genre)
Moïse en Fred Perry manque un peu au moineau. Mais Mathilde est revenue alors tout va bien, j'attends sagement son retour, heureuse. Et puis c'est bien de se quitter un peu, on a le temps, calmement, de revoir le film, de s'attarder sur les détails qu'on a éparpillés un peu partout. C'est bien.
Je vous laisse avec ce que je vois en fin de soirée quand j'ai mes fesses plates enfoncées dans le canapé du Pong, une fleur sur la table, les potes autour, amouuur, ping pong au fond, la pute au bar, ça parle anglais français allemand russe, ça joue au baby à droite, ça fume ça boit ça s'embrasse, c'est le Pong, c'est l'endroit qu'on n'aura jamais à Paris, c'est Julien qui flippe sa race de père (mouahahah), c'est Dan qui est fucked mais qui jamais ne me rotera dessus, c'est Michele qui fait poser la Madone, c'est mon amoureux encerclé d'ex jalouses, c'est moi la garce indifférente qui laisse toutes ces connes loin derrière mon talent (sic). C'est Jen et Berlin, c'est le Pong, la ville des branleurs talentueux (même aux vrais nuls, on leur trouve un don), c'est le bonheur de retrouver ce garçon qui m'a retourné le cerveau, c'est la joie de retomber dans les bras de mon merveilleux amant, c'est l'amour, en fait, un peu. ;)

03:25 | Lien permanent | Commentaires (8)
dimanche, 27 janvier 2008
Berlin mon amour
Dix jours que je suis à Berlin, dix jours que je sors le même peech à tous ces gens que je rencontre ici (so much in love with your fucking town, something different in the air, good vibes, need to live here before having babies and this kind of bullshit, need to feel Berlin more than one month, need to write here...), dix jours que j'abandonne ma vie parisienne et ses responsabilités, dix jours que je suis heureuse.
Dix jours que j'aime entendre mes pas sur le bitume berlinois, dix jours que je squatte le paradis qui a la qualité de ses défauts, neuf jours pour tomber amoureuse, un jour pour pleurer l'homme que je crois aimer et un semblant d'éternité pour ne pas avoir peur de moi avant tout.
Le Pong, cette soirée au Tape, le plus beau gay italo-grec du monde accessoirement journaliste pour Vogue (ouais, la classe, faut voir l'éphèbe pour le croire, et moi je l'ai embrassé nananananère), les heures de glande à la maison de l'amour, la putain de Sexy Döner hier, tous ces mecs lookés sous mon charme malgré mes gros leggings en laine Manoush Ingall's touch, toutes ces blondes tellement avenantes, tous ces étrangers, cet esprit cosmopolite, cet esprit libre, cet esprit jeune, tout ça tout le reste, on me dit que je fais berlinoise avec mon drôle de style, moi je dis que Berlin amoureuse c'est une année qui commence joliment.
Cet été, il se pourrait bien qu'une bobo rive gauche déménage chez les Bosh, il se pourrait même qu'avec un peu folie et d'envie elle passe ses vacances en Argentine.
(Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit... Je suis amoureuse d'un garçon formidable qui part vivre en Argentine en avril. Et oui, on ne change pas les règles du jeu, on persiste et on signe pour le compliqué, pas grave, l'histoire est tellement belle qu'il aurait été indécent de ne pas s'y aventurer - légèrement - armée.)
(Mon prof de français en burlington m'a enseigné les bases du saxo, mon amoureux me chante une prière en hébreu la nuit au creux de l'oreille, mon gitan me fait l'amour comme on aime voir un jardin fleurir, mon mec est un petit garçon à la moue boudeuse et un homme aux lèvres hautaines, ah celui-là je l'ai dans la peau ! souffrir pour lui, ça valait le coup, je l'ai su le 26 décembre au soir. Fragile et intense, cette relation me rend humble, travailler mes lacunes pour soigner les craintes et les blessures, sublimer tout cela dans sa main, qu'est-ce qu'il me plaît !... c'est la merde. ;p)
(J'ai tout oublié depuis que je suis ici, je suis tellement absorbée par cette ville, sa vie et l'homme qui sent la lessive (sic) que j'ai mis mon boulot entre parenthèses. Grosse merde et pourtant je m'en fous. Impatiente de vivre à Berlin, aucune envie de rentrer mercredi, la nuit parisienne me paraîtra bien fade désormais.)
(Deux mois pour aimer mon amoureux à Paris avant son départ pour la pampa, après cela sortez les petites cuillères.)
J'aime pleurer pour des hommes libres. Définitivement, les autres m'ennuient.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (19)
samedi, 19 janvier 2008
Inimaginable comme je kiffe
22:49 | Lien permanent | Commentaires (10)
vendredi, 18 janvier 2008
J'en avais envie...
... alors je suis partie à Berlin.
A Berlin m'attendent un prof de français en Burlington dans un aéroport xcentré, une belle bande de lascars vivants que j'aime (enfin vivants... ça dépend de la veille), des étrangers et plein d'endroits que j'attends de découvrir. Et enfin ce putain de Pong. Ouais, j'en avais très envie.
Pas pris de retour.
A l'heure où je programme cette note, mon avion atterrit à Schoenefeld. A part bonjour, voulez-vous coucher avec moi et merci, je ne sais rien dire en allemand. Mais l'essentiel est là, non ?
Je vous raconte la bobo à Berlin très vite. Vont être contents, les Allemands... ça risque d'être joyeux !
(Mon seul petit souci : faire pipi et caca dans une colloc de mecs.)
(Mon second souci : ne pas faire flipper mon amant berlinois avec mes regards amoureux à 4h du mat' sous influence.)
(Mon dernier souci : m'en fous, pas de soucis en fait, place au moineau succube et mordu... - Seb, j'ai vu ton regard coquin ;p)
A très vite !
PS : Si, j'ai quand même un vrai petit souci... savoir comment me démerder dans les bars sachant que je déteste la bière. Sont tous avec leur bouteille à la main mais moi hors de question que je boive à la bouteille un truc qui me donne une haleine de chacal qui rote au petit matin. Et au petit matin, moi je serais nue dans un lit avec un bandit terrible alors bon, hein, comprenez-moi, je ne suis pas snob, mais merde, je préfère le vin et la vodka.
15:50 | Lien permanent | Commentaires (6)
mercredi, 16 janvier 2008
Le 325, Detoug et le premier cas-pillaire
En sixième, un drôle de mec me proposait le monde pour mes yeux, c'était dans un car qui nous menait en Angleterre je crois. Moi, c'était son pote Grégory que je dévorais des yeux discrètement.
En troisième, j'ai redoublé et l'ai retrouvé : cet obsédé en velours me poursuivait jusqu'en cours de théâtre (attention, le théâtre avec lui c'était... folklorique).
En première, direction une boîte à bac pour éviter un redoublement (ouais, j'étais pas super sérieuse à l'école côté ténacité, me laissais vivre). J'use de fourberie pour convaincre mon père qu'à République se situe la boîte la plus potable et je rejoins ce drôle de mec. Surprise ! Evidemment, pour une fois que j'ai envie de sortir avec lui, c'est lui qui semble totalement insensible à mon charme. M'en fous, je sortirai avec Antoine (qui, le pauvre, se fera larguer comme une merde, j'en ai encore honte) puis avec le fameux Rémy.
Les années passent. On se retrouve quelques rares fois autour de mes 22/23 ans.
Puis silence des deux côtés, les chemins tout le tralalala.
Et aujourd'hui, un mail parmi quatre cent autres dans une messagerie que je ne consulte plus qu'une fois tous les cinq mois environ. C'est lui. Un mail daté d'octobre. C'est énorme. Parce que malgré le temps qui passe, il est l'une des rares personnes de l'époque lycéenne que je n'oublie pas, parce qu'on était drôle à jouer tellement mal*, parce qu'il y a des gens, on ne saura jamais pourquoi, qui s'impriment mutuellement une espèce de marque au feutre, qui bave mais survit, coûte que coûte.
Entendre de nouveau sa voix qui ne change pas, l'entendre sortir "oui, c'est moi" comme si hier encore nous partagions le 325 qui traverse le bois et ses camions de pute, depuis quatre ans avec la même fille, en train d'achever sa thèse, mon vulcanologue à bouclettes (bon, d'accord, il n'a peut-être plus sa tignasse mais on s'en fout, on fait comme si pour que l'histoire soit comme je l'aime), c'est bon de le savoir toujours présent, c'est encore meilleur de lire que je suis superbe, qu'il est toujours amoureux de moi et qu'il a déconné au lycée ! Oui, c'est du énième degré, je sais. Mais je sais aussi qu'Aurel restera mon premier béguin contrarié (on n'était jamais en phase), celui d'une longue liste qui battit des records vers 23 ans. Ouais, tu vois, tu fais parti de ces mecs que je n'oublierai jamais et oui, moi aussi je jette toujours un coup d'oeil dans le quartier quand je retourne chez ma mère. Aurélien, doux prénom qui réapparaît aujourd'hui, décidément je ne croirai jamais au hasard. C'est chouette, impatiente de revoir ta trombine, tes grands bras, ta moue et ton sourire. Aurel et Jen, rois des enculeurs de mouche !
(J'ai la voix qui s'adoucit, paraît-il.)
PS : Clin d'oeil à Madeleine et à... merde j'ai oublié le nom de ton personnage. Mais je me souviens toujours des répét' ô combien laborieuses. ;)
:D
Les vieux cons qui se retrouvent... j'adore.
* je parle pas du théâtre là
17:55 | Lien permanent | Commentaires (20)
mardi, 15 janvier 2008
In the city, Jen keeps dreaming about eternity with Milosh
Entre les mails avec des comptas qui me rendent chèvre et des clients qui semblent penser que Jen n'a qu'eux comme client, je file dans la journée fouiner en pause récré dans le monde merveilleux de nos amis les musiciens.

The City, clip ci-dessous, me rappelle le morceau d'un autre groupe mais impossible de mettre le doigt dessus, si à vous aussi cette voix et son intonation vous font penser à quelque chose, zou commentez. C'est certainement un titre que j'ai déjà posté ici, il y aurait moins d'un an je pense. Bref, bonne écoute et frères mélomanes, merci de m'aider !
(Milosh est produit par le même label que Daedelus, Dieu bénisse Plug Research !)
A moins que The City me rappelle Rock my boat de DNTEL, quelques ressemblances effectivement. Je ne sais pas, avis aux initiés, à vous de me donner la bonne réponse.
Non, ce n'est pas ça, grrr.
HELP, à quel morceau ressemble ce putain The City ?!!
PS : Jean-Baptiste, yep, tu avais raison, au temps pour moi (l'arroseur crâneur arrosé).
Edit jeudi : Breathe me de Sia, c'était pourtant tellement évident... merci everythingends ! (et en faiit je ne l'avais pas postée ici mais sur mon autre blog, anonyme - sur lequel je n'écris plus depuis juillet.)
21:15 | Lien permanent | Commentaires (11)







