lundi, 12 novembre 2007
Aurel m'a tuer

Après une semaine et un week-end des plus déraisonnables, hier soir j'étais ravie d'avoir un coup de barre à minuit. Me voici donc pour la première fois depuis des lustres dans le lit, crevée, à minuit et demi un dimanche soir. Je m'endors pendant que ma copine continue de faire joujou avec ses e-friends sur son Facebook à elle (une espèce de Second Life pour grands malades dans son genre - mouais, vous avez raison, je ne fais pas mieux avec FB). Parfait, je m'endors. Et me réveille quand elle se couche, à 2h30. Ok, tout va bien, j'en profite pour faire un pipi, manger un gâteau, checker mes mails et hop, de retour dans le lit. Et là, bordel, impossible de me rendormir : j'ai un animal à mes côtés, un sanglier castafioré. Cette connasse a chopé une crève monumentale et ronfle comme jamais j'avais entendu homme ronfler ainsi auparavant (même mon grand-père, qui était pourtant flippant dans ce domaine, faisait moins pire). J'entends sa morve et ses glaires faire des bulles au fond de sa gorge, les décibels résonnent jusque chez le voisin ! Je claque des doigts, je crie "Putain, Aurel !!!", je cale mon oreiller de manière à étouffer les sons, rien à faire le bruit est insupportable. J'ai cru que j'allais la balancer du lit. Grosse rage nocturne.
Cette nuit, meurtre en perspective.
Petit goût de ma nuit (et là,c 'est rien)...
Mettez le son à fond.
PS : Désolée, Aurel... ah ah ah
14:16 | Lien permanent | Commentaires (12)
jeudi, 08 novembre 2007
Non, je ne suis pas une grosse conne islamisée.
Merci Google.
13:31 | Lien permanent | Commentaires (11)
"Tais-toi et souris", mais aussi et surtout Yael Naïm...
Ce soir, j'avais un truc chez SFR, une table ronde relou. Mais motivée par le cocktail dînatoire (pique-assiette à mort) et le concert (artiste non précisé), je m'y suis rendue avec une amie.
Et mon Dieu comme j'ai bien fait de suivre un débat archi chiant&bidon sur le mobile au féminin... Après un buffet excellent (ouais, se sont pas foutus de notre gueule chez SFR pour une fois), c'est avec joie que j'ai appris que Yael Naïm jouerait ce soir son album !
Jen enchantée par la folk franbreu (ouh que le terme est vilain, désolée; bon de la folk mêlant français et hébreu). Cette frêle chanteuse en robe de mormon (si, si, j'avais l'impression d'être dans Big Love) et godasses Nike Puma, cachée par une guitare trop grande pour elle mais habitée par la fragilité des mots, j'adore. Je me délecte encore plus de la voir enlever ses sneakers raplaplas pour observer ses orteils raides et levés s'abaisser au sol comme fleurs qui fânent à la dernière note de chaque chanson.
Il faut la voir et entendre reprendre Toxic de Britney en live, on en reste presque bouche bée.
Yael Naïm, ma Fiona Apple israélienne ! Oui, MA. Et là je te tire la langue comme une sale petite morveuse.

Evidemment Paris, New Soul, The only one (duo avec Readymade FC, souvenez-vous le printemps andalou) mais aussi les autres morceaux de son dernier album sorti il y a une semaine.
Et pour finir, une chanson qui me parle, inédite, magnifique. J'ai adoré.
En revanche, j'ai eu la malchance d'être collée toute la soirée par un boulet. Le boulet me surprend en train de choisir une douceur au buffet.
"Tu fais dans la téléphonie maintenant ?"
moi : "Pardon ?!!"
Et là, putain de bordel de merde... C'est bien ma veine, je tombe sur un mec transi amoureux de moi pendant mes études supérieures qui, évidemment, tombe dix fois plus amoureux ce soir. Mais quand je vous dis amoureux, c'est vraiment amoureux. Je ne veux même pas en parler tellement il m'a saoulée (sans compter qu'il a mis à l'eau ma tentative d'approche avec le seul mec canon de la soirée, à vrai dire il n'y avait qu'un seul chevelu, donc... Le reste : des connards en costard et des pétasses de l'EFAP).
Antoine... J'ai beau eu lui dire toute la soirée durant que je n'arrivais pas à le remettre, ben non, ça ne l'a pas refroidi, bien au contraire. Je suis pourtant allée jusqu'à faire ma pourrie prétentieuse avec lui, mais non, il était là à vouloir penser qu'on était fait l'un pour l'autre, qu'il serait prêt à m'épouser si je tombais dans ses bras... Alors j'ai trouvé son point faible. Le mec est un sportif. Je lui ai dit que je nourrissais mes narines de coke. Alors j'ai eu droit à un "Souris et tais-toi" et un net recul sur sa chaise.
Enfin il est gentil, sans intérêt à mes yeux mais gentil. Juste pas ma came.
Mais le voir, l'entendre me dire que je semblais m'être blindée vis à vis des mecs et patati et patata, ressentir la mélancolie sur scène, inconsciemment, ça a fait remonter en moi les émotions perdues de ces années-là, il y a cinq ans. Il y a cinq ans on avait tous une vie différente.
Bref on s'en fout, mais sur le chemin du retour, Loop duplicate my heard des Suburban Kids with Biblical Names, j'étais un peu ailleurs, un peu derrière, un peu là où on n'a plus envie de squatter cinq ans plus tard.
Mais maintenant c'est nickel, je viens de mater les vidéos prises pendant le concert, j'ai checké les mails des morues, découvert les impressions post-lecture de mon blog de connasse d'un mec que je rencontre demain soir et qui je l'espère restera aussi sympa que dans son mail de la nuit et puis voilà, rien. La nuit est belle, la pluie fine, mon perf plein de chocolat, mes cheveux Pollux vilains mais je m'en fous et tous ces petits détails qui ont retenu mon attention dans le métro... La fille qui bâille et ressemble à une otarie (moi aussi je suis moche quand je bâille), le garçon qui dort pendant que sa copine cherche en vain un mouchoir dans son grand cabas rouge et son nez qui coule et lui colle l'affiche devant la vieille sur la banquette d'en face couverte d'un grand châle orange d'allemande new age, le pakistanais chic en trench Burberry mais en tennis Vuitton hideuses, mon sac I Love Me qui semble agaçer la trentenaire aigrie en tenue Mexx, le vieux touriste qui sourit à ma moue boudeuse, le gay provincial habillé comme Etienne Daho en 83, l'alcoolo souriant mais persécuté qui me dit pardon trente fois à la caisse du Monop des Champs bref tout ça, moi ça me fait vite oublier mes tourments. Des tourments qui partent aussi vite qu'ils sont arrivés. Et qui sont arrivés je ne sais pas trop comment.
Souris et tais-toi, j'aime et je déteste.
PPS : J'ai oublié de préciser que mon amie s'est barré avant le concert, tu vois j'étais toute seule avec Antoine et mes X coupes de chmpagne, l'angoisse. Mais le concert était si bon que ça valait tous les boulets de la fac et après !
PPPS : Je suis vache avec Antoine, en fait c'est un mec bien, touchant, sincère, droit. Mais il était vraiment lourd à penser qu'il arriverait à me convaincre que nous deux, on devrait partager un bout de chemin ensemble (et encore, lui c'était pour la vie qu'il me voyait à ses bras !). Physiquement ce n'est pas vraiment mon genre et puis merde ! ça me gonflait qu'il ne me comprenne pas, qu'il tombe encore amoureux, il voyait ça comme un coup du destin mais non, sans moi, désolée. Et même s'il m'avait plue, je ne pense vraiment pas être à un stade ma vie où je suis prête à donner en échange. Je ne saurai pas être à la hauteur d'un garçon qui m'aime, je ne saurai pas lui donner ce qu'il attend légitimement de moi. Enfin je ne crois pas, pas sur la durée. Besoin de vivre seule, sans mec à qui penser, sans mec à qui... sans, quoi. Pour l'instant. Et j'ai le sentiment que cette période va durer... Je ne me souhaite pas une énième désillusion. Pas pour aujourd'hui. Envie de m'amuser, de papillonner et l'amour tombera quand il devra.
Je suis dure, vous avez raison de le penser. Je suis peut-être même une ordure mais ça, ce sera au prochain andalou de le dire.
En l'attendant, battement d'ailes et conséquences.
03:00 | Lien permanent | Commentaires (32)
mercredi, 07 novembre 2007
Toutes sur Guillaume R. sur Facebook !!!
ah ah ah
Sujet Facebook chez Fogiel, ça devient grave, on passe tous notre vie sur ce putain de réseau, Facebook va me foutre au chômage... mais Facebook aura agrandi mon palmarès !
Et ce soir, mon ami Jésus et moi-même avons inventé la e-partouzupdated, nous serons bientôt les millionnaires de l'inutile : à vous, Cognacq-Jay !
01:15 | Lien permanent | Commentaires (11)
mardi, 06 novembre 2007
Le plaisir éjaculateur
Vomir en écoutant Mozart, c'est comme caresser les herbes hautes dans un champ : c'est propre.
15:57 | Lien permanent | Commentaires (23)
lundi, 05 novembre 2007
Starlett Johansson, The Teenagers
C'est sympa de recevoir un tas de mails de mecs qui tentent de me séduire par des mots (Fragilité, oui, peut-être m'auras-tu un jour. A moins que ce ne soit le contraire) mais j'aimerais bien entendre une chanson à ma gloire ! Le concours est ouvert, faites péter les sons et les histoires de polygamie bordel !
Je suis née en 80, voilà vous avez le début. ;-)
(Et ouais, je me prends pour la Scarlett du blog si je veux, de toutes façons la concurrence est faible, haaaan !)
02:45 | Lien permanent | Commentaires (15)
dimanche, 04 novembre 2007
Finalement, les dimanches...
Le jour du Seigneur je joue à panpan-cucul et je dois avouer que c'est assez plaisant.
J'ai une capacité à me renouveler mentalement depuis la rentrée qui m'étonne chaque jour un peu plus.
Une nuit comme je les aime.
Sened (mon pendant masculin, une vraie petite pute de luxe, pas touche) passait des disques au PP hier soir. Sympa de le voir aux commandes de mes pas. Surprenant de ne pas l'avoir vu se la péter plus que ça; je pense qu'aujourd'hui un connard risque de se la raconter sévère rive droite... Je rencontre enfin sa nana qui me reconnaît en une seconde. Nous étions à l'école ensemble, drôle. Nous ne nous fréquentions pas à l'époque mais à mes yeux elle a immédiatement su qui j'étais. Paraît que je sortais du lot à l'école, toi ma chérie tu sais comment me parler. Paris est petit, le trocstore encore plus. Sympa.
Ensuite, pas prévu du tout, je me retrouve à embrasser le meilleur ami de mon pote. Charmant jeu de lèvres.
Puis la soirée commence pour de bon, je vous épargnerai les détails, vous commencez à me connaître... Un canon de chez canon à bonnet qui trouve mes lèvres soyeuses, il embrasse divinement bien. Mais ce soir, je décide de rester sage et de rentrer seule chez moi, comme une bonne petite catholique. Sauf que mon flirt facebookien me rejoint. Et là, bon bah voilà. Je ne sais pas dire non quand il s'agit de passer un bon moment avec un garçon qui écrit bien. Et puis c'est un collègue, freelance désorganisé, forcément ça rapproche ;-)
Me voilà sur les coups de 5h30 dans l'une des chambres d'un gigantesque appartement et, thanks God, c'était exactement ce que je recherchais. Sexuellement. Tendresse et bon sexe. L'impression de baiser avec ton mec, en fait. Assez cool.
Mais ce matin, je ne sais pas pourquoi, à 10h j'étais réveillée et une vraie putain de relou de pile électrique. J'aurais pourtant préféré flemmarder au lit jusque dans l'aprèm avec lui mais non, une pêche de cocaïnée. Donc hop hop hop, je renfile mes collants, ma robe et je file. Enfin je fais l'amour une dernière fois et je file (failli le planter en plein milieu de l'acte - l'acte, on dirait que je parle d'un truc très officiel, sourire - pour une raison qui m'est encore inconnue mais finalement non, on continuera et finira par s'emboîter parfaitement).
Tu sais quoi ? J'adore faire l'amour à Barbès.
PS : J'ai bien aimé verser le seau de glaçons sur SB, fallait pas toucher mon cul avec cette tête de pervers sénile. Et ouais, chéri, Jen c'est aussi ça. T'as beau me penser dévouée à la cause des pervers anonymes, je ne supporte pas qu'un mec qui me fasse pas mouiller me malaxe le cul en toute impunité.Sinon très sympa de te rencontrer enfin. Si, si.
Je suis de nouveau bien. Oui, je saute du coq à l'âne trop vite. C'est bien. Moi qui hier voulais quitter job et pays, là je me sens de nouveau en phase avec ma vie parisienne. Je me remets dans le bain pro, promis. Normalement ce soir il y a le Wadklub mais je doute de mon courage... à voir.
PPS : Je poke juste. Yeah, sisterS ! ;-)
Je vous laisse avec mon petit air satisfait et radieux et retourne boire mon jus d'orange en attendant que les morues me rappellent pour un brunch-debriefing. Happy day. Happy week. Happy year.

Si je suis honnête, j'avais un peu décidé de me laisser charmer par un homme cette nuit, en tout cas de me perdre un peu, juste un peu (je ne voulais pas baiser, juste prendre un peu de plaisir, un peu de bouche à bouche, sauve-moi et voilà, juste ça et rentrer chez moi, seule, au petit matin). C'était la solution la plus radicale mais aussi la plus simple pour oublier mon touareg qui part aujourd'hui. Si vous saviez le trip que je me suis fait hier soir en lui disant au revoir... Je prends le premier taxi qui passe rue Guénégaud pour éviter une scène ridicule et voilà que je me retrouve à écouter la chanson d'Un Homme et une Femme sur cette putain de bande FM (sérieusement ! ce morceau ne passe jamais à la radio, même sur Fip et là, forcément, fallait que je tombe sur le seul connard qui écoute une station qui décide passer chabadabada pile poil quand je m'installe le coeur gros sur cette banquette, je vous jure, du pur cliché à la Jen !)
12:40 | Lien permanent | Commentaires (7)
samedi, 03 novembre 2007
Sourions et je t'emmerde
"Cette fille, c'est une comédienne, tu dois rire tout le temps avec elle !"
Voilà ce que dit Laurent hier à Soum à table après à peine une heure de représentation.
Alors je suis une comédienne, je souris et je fais semblant de pleurer parce que je ne veux plus travailler, je veux simplement rester jeune et libre toute ma vie. Jen régresse. Jen ne veut plus entendre parler du dimanche avant un moment.
Je vais me remettre pour de bon à la guitare, moi aussi je vais composer des chansons qui laisseront KO un targui.

La vie est tellement courte que ça me fait chier de me laisser prendre au piège par la machine parisienne. Faut croire que je suis une masochiste doublée d'une lâche. Rien de nouveau en fait.
Et oui, je ne foutrai rien du week-end ! Et merde si ma connerie me revient en pleine gueule.
16:25 | Lien permanent | Commentaires (5)
Plus envie de cette vie, partir. Lâche.
Plus rien n'a de sens depuis ce mot, lâché hier dans la nuit sans pouvoir cacher ma tristesse.
Trop entière pour digérer la déception d'un clin d'oeil.
Tout m'apparaît fade, ennuyeux depuis le réveil.
Ca va passer.
Prête à tout foutre en l'air pour une odeur devenue addictive.
Le coeur a ses raisons que la raison maudit.
14:39 | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 02 novembre 2007
Stakhanoviste du mouvement perpétuel; composition figée.
Tout n'était que rapports de force entre son image et sa nature profonde. Elle aimait jouer le rôle qu'elle détestait le plus, par provocation ou par choix, elle finissait par ne plus vraiment savoir ce qui la poussait à incarner les autres, une autre. Parfois, il arrivait qu'un homme sache reconnaître la vérité derrière les rires, l'ironie et la rage, alors elle devenait plus craintive, mais aussi plus belle.
Aimait-elle être démasquée ? Cela dépendait du charisme de l'adversaire. Car c'était un concurrent qu'elle devait affronter dans ces moments-là : rester sourde aux regards inquisiteurs et accepter la défaite d'une manière vexante, humiliante pour une joueuse de son rang ou baisser les armes, perdre son honneur fabriqué de toutes pièces pour gagner l'amour d'un homme et lui livrer son coeur tel qu'il le lui pesait, si lourd et si féroce pour son âge. Le risque en valait-il toutes les chandelles du monde et de Paris ? Une pointe de pessimisme l'envahissait toujours à l'heure des choix périlleux.
Evidemment, ce n'est pas de moi dont je parle mais de la jolie héroïne. Et un peu de moi, mais aussi de quelques amies, des femmes en vérité. Des femmes que j'aime.
03:50 | Lien permanent | Commentaires (2)