vendredi, 06 juillet 2007
Il surplombait le boulevard

La vie de pacotille est un poil de barbe qui s'écrase sur une joue dépucelée (d'un bouton une heure plus tôt).
La mort est une tâche noire qu'un gynéco de banlieue chic nomme complication.
La vie de bobo c'est un top 5 des plus belles lèvres savoureuses entamé au Flore après trois coupes de ciirhose.
La vie c'est constater, noyer et crever dans la volonté d'un lendemain meilleur.
Le meilleur, c'est la fuite et l'espoir.
Mon meilleur à moi, c'est "ça me saoule, il faut, alors ce sera.", mon meilleur à moi, c'est une bulle de chagrin perdue pami des milliers de connasses qui te rappellent une loi anti-tabac.
Ma vie à moi, c'est répondre "non, je ne suis pas" quand on me demande si je suis vraiment BOurgeoise BOhème pétée de fric".
Mon meilleur à moi, c'est embrasser un type charmant et avouer que le merchandising littéraire amical de mes-deux, c'est de la merde. Mon pire à moi, c'est partir en disant au type que la prochaine fois, le nom du bobo que les pouffes du VIeme afficheront dans leur dos, ce sera le mien.
Ma vie, c'est mentir. J'adore ça.
Sinon, à quoi bon ?
Tourner sa vie en dérision, goûter celle des autres, accepter la pérennité des liens mortels, c'est un peu ça, en somme. Tous ces trucs, qu'il ne faut pas dire.
C'est con mais à part tes géniteurs, personne ne saura jamais ce que tu ne vaux pas.
Ouais, suis un peu pompette. Mais tu vois, ce soir, c'était la moindre des politesses, que de l'être. Ce soir, aujourd'hui, hier et demain, tout le monde, c'est rien qu'un substitut à l'éternité. Ca veut rien dire, tu te dis, tu as raison, ça veut rien dire. Je ne dis rien, je pense encore moins. Seules deux personnes sauront qui je ne suis pas, et c'est bien assez. Les autres, qu'ils se délectent du personnage, qu'ils s'amusent, qu'ils gueulent ou qu'ils pleurent, m'en fous. Comptent pas, eux.
Ah ouais. Au fait... ce soir, après un passage éclair chez Z&V pour une dédicace de Beigbeder (évidemment que je sens bon, voyons, enfin ! Frédéric, ce n'est pas chez Z&V qu'il faut assumer, c'est nu sur mon lit avec la bible, du whisky, cendrine dominguez et FSF !), j'ai pris le temps de boire, de parler, de rire, j'ai pris le temps de ne pas parler du grave et effrayant, j'ai pris le temps d'échanger le superflu, j'ai pris le temps de rire de la vie. Ce sont les vrais qui oublient le grave en trinquant au léger. Non ? Hmm, vous avez raison... bande de pires.
01:45 | Lien permanent | Commentaires (37)
mardi, 03 juillet 2007
Go Go Charlton, le cuir et les souvenirs en rose sur un cahier rouge
Pendant que mon berlinois du IXeme bande sur Joe Dassin (la peinture blanche ?), moi je prépare psychologiquement mon cul à digérer les souvenirs. Mon cul est étonnamment épanoui en ce moment. Mon cul est formidable.
Hier, j'ai passé la nuit à bosser. Enfin, j'écrivais par intermittence. Entre Le Genou de Claire, le Djian, les sms avec l'Europe (mon cul et l'Europe, c'est grand) et la redécouverte de textes rédigés sous influence entre le 2 et le 14 juillet 2006, j'avais de bonnes raisons de rester les doigts de pieds en éventail sur mon lit, avec mes clopes, mon verre de sperme de chameau - enfin ça y ressemble - et mes mille et un souvenirs entassés depuis que je vis dans ce putain d'appart'. Ah ouais, parce qu'hier, je me suis vue le quitter. L'appart'.
Je partirais bien avec des potes, louer une maison, des apéros sans fin dans le jardin, les baisers dans la piscine, les virées dans la campagne et ailleurs en bagnole, 18 ans ou presque. On va pas rester là, quand même ! Hein ?
Si j'étais pas depuis trop longtemps ici, je m'expatrierais définitivement sur myspace. C'est pas mal, quand même. Sais pas, j'aime bien la gueule des mecs qui me parlent de toits parisiens à 5h. Faut que je fasse quelque chose de ma page putain. Sened !!!
Hey, Schuey, ça me fait plaisir que savoir que "j'suis là", de nouveau, on se faisait chier quand même. Y a pas à dire, quand t'es amoureux, t'es beau mais c'est tout, t'as plus qu'à te cacher et attendre la tempête. Et finalement, la tempête, ça a du bon.
Sinon, samedi, y a moyen que je passe à La Flèche d'or, Go Go Charlton en concert, si ça vous branche...
Involving whisky, Go Go Charlton (son - et paroles- qui convient parfaitement au mood de mon moment...):
(thanks jb)
16:30 | Lien permanent | Commentaires (11)
dimanche, 01 juillet 2007
Ouch !
Leçon n°1 : Ne jamais oublier les socquettes, même en été.
Leçon n°2 : Ne pas boire au point de ne pas se souvenir qu'on a toujours une boîte de pansements dans son sac (ceux-là mêmes qui plaisent aux pédés à cause de leurs illustrations pour enfants et qui consternent mes dates, qui font semblant de trouver ça mignon).
Leçon n°3 : Ne pas écrire sur son blog qu'on trouve épatant de faire caca tout sec.
Dernière leçon avant la prochaine : Ne pas chercher à comprendre pourquoi on se souvient d'Emmanuel et pas du prénom du mec avec qui on est sorti. (Canon, Emmanuel, m'a fait penser au photographe de L'Express... Juste parfait, homme lunaire.)
Edit 18h54 : Visiblement, la photo vous perturbe. En voici donc une autre, plus "évidente". Cela dit, immortalisez vos talons, vous verrez, c'est assez étrange. On ne se regarde pas assez le talon, je trouve
15:20 | Lien permanent | Commentaires (58)
Nausée... ah bon ?
Atterrissage au PP.
Appelé biiiip par inadvertance. ou presque
Biiiip a rappelé mais pas vu, trop tard. Comment appuyer sur rappeler, comment lui dire que sur ce son j'ai envie de lui maintenant au milieu de tous ces vrais faux semblables tout de suite.
Comment s'appelle ce mec ? pourquoi tous ces mecs adorent sentir leur queue dans ma bouche chaude alors que je reste incertaine quant à mes capacités à savoir sucer aussi bien qu'une vraie femme sexuelle, aussi bien que mes copains gays ?
de la Cooper à la rue de seine, il n'y avait que quelques centaines de mètres, des dandys au cul trop bas dans leur slim (ne leur en voulons pas, le dance floor les a éreintés), des mecs lourds en t-shirt blanc, des mecs au "demoiselle, psss" et des balayeurs se hâtant de retrouver leur édredon après ce dernier service épuisant.
puis ce musicien. qui me demande ce que jécoute. je suis à quelques mètres de mon immeuble.
Remember love, Noze, voilà ce que j'écoute depuis la cooper, la langue sur mes lèvres rose poupon comme ma jupe, remember love, voilà ce que j'écoute depuis ma langue sur sa queue, remember love, voilà ce que j'écoute depuis que l'amour m'a quitté.
remember love, Noze, très bon.
rue de seine, rue des beaux arts, j'aime, la nuit. j'aime, après les hommes.
04:20 | Lien permanent | Commentaires (24)
samedi, 30 juin 2007
Odéon Dernière
14:47 | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 29 juin 2007
Ca m'amuse, moi, de voir le petit coincé sortir son insulte de "grand" (... con)
12:30 | Lien permanent | Commentaires (26)
PS : Je ne suis pas jalouse... juste demoiselle d'honneur.
(Hier soir, il manquait quelqu'un près de moi, dans le lit, un parfum, un artifice, un "joli tee-shirt" motif 80's froissé. Aujourd'hui, j'arrête les gouttes pour le nez.)
11:25 | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 27 juin 2007
PimPom PimPon la maison qui brûle...
Evidemment, le jour où l'immeuble voisin crame, je décide de changer de téléphone et donc de mal bidouiller avec ma carte sim.
Ma mère, que j'avais appelée pour savoir que faire (ouais, suis blonde devant l'éventuel danger) attendait en vain mon coup de fil. Bah ouais mais j'avais plus de portable. Evidemment.
Bref. Sened chéri, tout va bien, merci pour ton message, mon ange-gardien ! ;)
BunnyJen : saine et sauve ! Ouf !
Les hommes en uniforme (...) ne m'autorisaient pas à rentrer, putain tu m'étonnes : l'immeuble a plus que morflé. J'ignore si l'échelle servait à sauver des gens au dernier étage où juste à vérifier qu'il n'y avait plus personne mais le quartier était noir, de la fumée lourde et étouffante partout. Putain. Chaud.
Et là, je rigole. Devinez les seuls trucs que j'ai pensés à prendre au cas où mon appart' était touché... mes bijoux de valeur et ma montre Cartier. Et ma carte Vitale et la CB. Sait-on jamais, si j'avais eu besoin d'être féminine et riche pour demander à un infirmier de m'apporter des Tagada de la machine dans la salle d'attente où seraient mes parents effrayés de retrouver leur fille brûlée et donc à jamais incasable.
Franchement, j'ai flippé. Un peu. Quand même.
T'imagine, moi brûlée : comment je fais pour trouver l'amour après ?!!

Ma vie est diablement excitante.
20:35 | Lien permanent | Commentaires (50)
Gilbert Melki...
... rien. Il est marié ?
(Coquillages et Crustacés)
Question aux garçons : vous vous branlez souvent sous la douche ?
(Réponses qui ont leur part d'importance dans mon cheminement vers la compréhension totale de mes relations passées et à venir. Je jure pas mais je pourrais.)
17:40 | Lien permanent | Commentaires (50)
Remède contre le spleen
Je me suis levée ce matin avec une petite voix qui me répétait Isabel Marant, Isabel Marant, Isabel Marant...
Toujours écouter la petite voix, non ?
Alors voilà, je déprimais un peu, je me suis donc réfugiée dans les boutiques. Pas de soutifs cette fois mais une mini, deux sweats style vintage et les fameuses bottes en toile. (Ok, les blanches, je les ai prises une taille trop grande faute de choix mais bon, avec une semelle, ça devrait aller.)
Maintenant, je me sens comme après l'amour, très très très bien.
(Je pensais en avoir pour 800 euros environ, même pas, très contente Jen.)
15:51 | Lien permanent | Commentaires (13)