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mardi, 17 octobre 2006

Confessions Intimes pis non pis si pis non pis si.

Je crois que je leur ressemblerai, finalement. A la trentaine, je me trouverai pas si mal, finalement.

Je me demande à quel âge je devrais m'inquiéter. Pour de vrai.

N'avoir aucune ambition, est-ce grave ?

Faut que je me refasse une frange avant vendredi.

Je devrais arrêter le saumon, j'ai un bouton de merde sur le menton.

Ca me fait chier, cette réunion demain soir.

J'aurais pas dû grignoter cette tablette de chocolat arrivée ce matin dans ma boîte aux lettres. Demain j'aurai un autre bouton, à gauche.

Merde, c'est vraiment la honte si je dis aux copines que j'ai envie de me faire une injection de quelque chose dans mes rides du cou...

Je ne sais pas quoi porter pour cette photo... J'aimerais bien avoir l'air "grande" pour une fois.

J'aime bien grater ma mouille séchée sur sainte Rita, gratter avec mon index.

Suis vraiment une souillon.

Je suis vraiment dégueulasse de ne pas répondre aux nombreux messages de Z. Suis vraiment une garce.

C'est dingue, moi, à sa place, je ferais la gueule.

Parfois, je me dis que la sale gamine que j'étais ne s'est pas tellement éteinte, finalement.

Les malheurs de Jen.

On blesse toujours son entourage, un jour ou l'autre. On déçoit. On peut même tout faire pour.

Je ne culpabilise même pas.

Pas envie d'avoir mauvaise conscience. Merde.

Faut que je fasse gaffe avec mon hygiène manichéenne de vie.

Ok, je bois quasiment plus, c'est déjà pas mal. Ca ne me manque même pas, en plus.

Mais quand même, c'est sympa d'être un peu ailleurs.

Qu'est-ce que je me ferais chier dans un environnement extra-sain.

Je deviens de moins en moins hypoCONdriaque. C'est bien. Bizarre mais bien.

Ils ont raison, on dirait que je vieillis.

Ouais enfin je vieillis un pet' à la main.

Autant garder le cierge, qui sait ce qui m'attend !

Fabius me fait penser au docteur Mengele. Sais pas pourquoi mais je l'imagine très bien faire des expériences sur des foetus.

Je devrais arrêter de regarder les titres avant de m'endormir.

En fait, je devrais essayer, un jour, de me casser loin, longtemps. Le courage de laisser son train-train quotidien pour voyager, dormir avec des cafards volants et bouffer du chien et finir dans un champ avec une chiasse monumentale.

Pfff, n'importe où, au bout de quinze jours, le connard de la librairie jaune me manque. C'est vrai, je ne sais vraiment pas ce que je veux dans la vie. Je dis toujours tout un tas de trucs puis le lendemain, je me replonge dans mon cocon.

Je vois pas pourquoi on pourrait pas ne pas avoir d'objectif dans la vie, tout ça n'a tellement pas de sens.

Putain faut que je boive de l'eau. J'ai super soif. Mais ce cul, plombé dans la gueule de mon ours. 

Suis bien, là. Objectif Ramper jusqu'au lit. 

Tiens, je voulais parler de Confessions Intimes... Tant pis, ce sera pour demain. 

lundi, 16 octobre 2006

Si j'étais un mec, j'éviterais les femmes.

medium_JenBook4.jpgAlors moi, aujourd'hui, je dis que les mecs, ils comprendront jamais rien avec leur esprit étriqué et aveuglé par leur testostérone de merde. Ils nous prennent pour des mantes religieuses, pensent qu'on veut tout (en même temps, pourquoi se contenter des miettes, ils n'ont qu'à racheter du pain complet, on veut pas des restes !), crient à l'indépendance aussitôt le second Je t'aime chuchoté et nous culpabilisent dès qu'on trouve un mec trop sympa.

Alors je propose une chose : vous, les couilles, demandez-vous deux secondes, objectivement, comment votre mère a supporté votre père pendant si longtemps. Demandez-vous pourquoi vos ex sont allées voir ailleurs, interrogez-vous sur la nécessité d'ouvrir son coeur de pierre de temps en temps.

Je ne veux pas (trop) de cynisme, encore moins d'égoïsme à outrance : envie d'être heureuse, moi, merde !

Alors l'andalou, que ce soit clair, vous ne vous défoulez pas sur lui parce qu'il n'est aucunement question de "j'ai besoin de prendre l'air" ou de conneries dans le genre. Mais un conseil à tous les mecs comme l'andalou qui veulent vivre leur amourette au jour le jour sans se soucier un seul instant que la nana à côté puisse à un moment se demander si elle n'est pas la bonne poire qui paye les pots cassés, alors vous, faites bien gaffe parce qu'à jouer au plus solide, au plus indépendant, au plus "moi je connais la vie, fais-moi confiance et ne te donne pas trop, tu souffriras", et bien vous, un jour, vous risquez de vous retrouver seul et malheureux comme la pierre.

 

Les mecs, ce soir, je les aime mais j'ai quand même envie de les enculer, juste pour leur donner un petit goût du 10ème qu'ils nous font vivre parfois.

 

My love, si tu me lis : l'indépendance, ça se paie ; la connerie aussi. Je travaille l'indépendance, travaille le sentiment et composons...

 

Amoureusement (juste pour qu'il ait de bonnes raisons de flipper après j'arrête),

 

Une fille entière.

 

Bande son : Les hommes c'est pas des mecs bien, Grand Popo Football Club / Le bonheur, Katerine.

dimanche, 15 octobre 2006

These days

Une merde bipède qui déambule dans un appartement trop petit pour elle.

Incapable de me concentrer. Incapable de bosser sur ce papier, à rendre demain.

Et toujours la gerbe, envie de vomir un tas de peines.

Solution de la fille qui se sent aussi seule que triste et malheureuse : le cinéma.

Alors on ressort pour la énième fois When Harry met Sally et on pleure.

Puis on se dit qu'on est plus forte que ça, merde. Alors on met son autre film fétiche : The Royal Tenenbaums.

Et finalement, on pleure encore plus. Parce qu'on est aussi seule que ces putains de personnages si attachants.

Alors on met de la musique, on essaie de résister à l'appel des mélodies et des voix mélancoliques mais on y arrive pas tellement longtemps. 

On finit en merde neurasthénique perméable sur These Days.

 

Dimanche heureux. 

Je l'écris pour essayer d'y croire... je  vais virer Nico pour Cassius, assomméee, j'arriverai peut-être à travailler. Il faudra bien. 

 

Pourquoi je peux jamais tomber sur quelqu'un de plus simple que moi ?... Parce que je me ferais vite chier. Le silence n'est pas toujours d'or. 

samedi, 14 octobre 2006

Paolo Nutini : moi, midinette, j'aime

medium_paolo-nutini.2.jpgMon dernier gros coup de coeur : Paolo Nutini

Forcément, quand j'entends Jenny Don't be hasty, je ne pouvais pas passer à côté... Mais alors quand je découvre Last Request ou encore Autumn, je deviens miel : ce tout jeune mec (19 ans) a une voix à faire planer un éléphant, incroyable, j'aime l'album entier, pas un titre qui ne me saoule vraiment (peut-être New Shoes à la limite). Vraiment, allez-y sans douter, Paolo Nutini (écossais) est un bonheur pour le coeur et les oreilles.

Cerise sur le pudding, il est d'une beauté à me couper le souffle (un peu à bout ces temps ci), me fait penser à Jeff Buckley (et oui, toujours lui) pour le son et la - super méga belle - gueule qui me font vibrer.

Message à Thomas Clément : au lieu de tomcaster Elodie Frégé, débrouille-toi pour l'interviewer lui et surtout, préviens-moi avant, et fais-moi passer pour ton assistante de 20 ans !

 

vendredi, 13 octobre 2006

ATTENTION, les yeux !

Pour ceux qui se demandent à quoi peuvent ressembler les costards polonais des libidineux d'hier soir...

 

medium_07-CONVENTION.jpg

 

Photo : Jean Pierre Attal, Modélisation du stereotype urbain. 

jeudi, 12 octobre 2006

ATTENTION

Boire du champagne encerclée de libidineux en costard polonais peut provoquer un coma éthylique.

 

mercredi, 11 octobre 2006

Good vibrations

Incroyable mais vrai : je me sens super bien !

Le temps est pourri, j'ai une coupe de merde, mon appart' est un monstrueux bordel, mon mec est loin, j'ai un bouton qui refuse de partir sur la face, les poils repoussent, faut que je fasse un régime, j'ai plus de boulette magique coincée derrière les coussins du canapé, mon frigo pue, mes voisins ne cessent leurs travaux de folie, j'ai les ongles mous, tout reste incertain, les tunes ne débordent plus de mes poches, je m'abîme les yeux en travaillant sans lumière car j'ai la flemme d'aller acheter des ampoules neuves, mes désirs ne deviennent pas tous réalité et pourtant j'ai un moral à faire bander le pape !

 

Le temps est pourri mais chez moi, il fait bon.

J'ai une coupe de merde mais je me trouve pas mal avec.

Mon mec est loin mais j'en ai un.

J'ai un bouton qui refuse de partir sur la face mais tous les autres ont dégagé.

Les poils repoussent et je me demande quand j'arriverai à arrêter l'intégrale (addict).

Faut que je fasse un régime maintenant tant que la gourmandise hivernale n'a pas fait sa traîtresse apparition.

J'ai plus de shit et je m'en porte pas plus mal. L'herbe est plus verte ailleurs ! Et puis reste plein d'autres conneries sporadiques.

Mon frigo pue et j'aime bien ça.

Mes voisins font des travaux depuis trop longtemps et j'aime bien me balader à poil derrière les voilages, une vraie petite pute.

J'ai les ongles mous donc j'ai le droit de payer très chère une manucure.

Tout reste incertain et c'est excitant.

Les tunes se font rares mais je continue à me faire plaisir, la vie de mon banquier est trop courte.

J'ai plus d'ampoules qui marchent, l'occasion d'aller en acheter à La Grande Épicerie...

Mes désirs ne deviennent pas tous réalité... mais c'est en bonne voie. Le goût de vivre est bien là ! 

 

Bande son : Late at night, Simon Says feat. Aisjah.

 

mardi, 10 octobre 2006

Ses muses contemporaines (et nous, elles, moi, eux)

 

Goûtez au paradoxe fait femme, à la sensualité et au désir.

 

Rendez-vous le 25 octobre pour découvrir Virginie Talavera et la toile la plus (dé)culottée de mon salon.

 

(Attention, jouer avec un coussin peut vous jouer des tours.) 

lundi, 09 octobre 2006

On recommence quand ?

medium_leipzig.jpgLeipzig, c'était beau, bon, bien. J'ai aimé son charme viennois, ses maisons abndonnées, ses gens souriants  (sauf la méchante dame de l'aéroport de Dussëldorf). Je ne voulais pas rentrer.

Rester sept heures dans ce lounge, avec mes Cosmo et ses verres de Merlot, à parler d'anomalies amoureuses et de perfections qui foutent la frousse, juste regarder le soleil dans ses cheveux, la vie dans ses lèvres et la douce humanité dans ses yeux. Juste s'engueuler sur quelques kilomètres et partir s'embrasser sur la place devenue Rouge... Un week-end de flottement pour libérer les tensions diverses et variées venues de l'extérieur, traverser une ville inconnue et réchauffer mes mains dans son caban même pas trop grand. Si l'amour signifie vieillir, je laisse le botox aux autres.

Prochaine étape : Berlin, New York, Hydra, Madrid, Londres, Islande, Norvège, partout. Et ici. 

 

Côté souvenirs, hormis une restauration qui rappelle les méchants effets de la bouffe ethnique sur Ben Stiller dans Polly et moi, j'ai rapporté des culottes trop blanches, deux vernis Chanel (m'emmerdais à l'aéroport) et l'image d'un garçon qui me fait du bien.

En revanche, à l'aller, quelle galère... Surclassée, appellée trois fois au haut-parleur par la Lufthansa, eu le temps de compter un nombre impressionnant de vieux libidineux scotchés aux culs des chinoises et au bord de la crise de larmes/nerfs en entrant dans l'avion après avoir découvert un oubli essentiel : mon tube de Lexomil.

Mais là, pour le retour, j'avais de quoi assommer l'angoisse de mourir donc je pars me coucher, un crâne aussi aérien que le coeur... bonne nuit. 


podcast
 

vendredi, 06 octobre 2006

Leipzig, les nazis, des saucisses et moi

Faut que je trouve mes Lexo en cas de secousses.

Faut que je me lave.

Faut que je fasse mon sac.

Faut que je trouve un sac.

Faut surtout que je fasse caca avant d'être dans ces putains d'avions tout petits qui m'emmènent chez les nazis.

Oui, bon ok, on peut plaisanter, merde... ce la dit, il y avait les nazis dans la rue pour la fête nationale il y a quelques jours.

Enfin voilà, je pars ce week-end à Leipzig, trou du cul du monde mais où il y aura celui de mon mec, hé hé (attention, n'allez pas penser quoi que ce soit, juste je vais retrouver sa peau douce et son odeur de doudou dans le cou, en-fin !). Et histoire de faire tâche dans cette ville universitaire (pas envie de ressembler aux babos, moi), je mets ma robe fleurs bramboises A.P.C. achetée hier (Greg : elle est top ! Esprit vintage chic, prends-en de la graine pour le fashion killer !), mes bottes pourries cheap mais pas si mal au final, mon trench direction les bras de mon andalou en Allemagne.

Juste peur d'arriver en retard à l'aéroport, très molle ce matin (comme tous les matins)...

Bon week-end ! Perso, si je n'écris rien ici lundi soir, c'est qu'un capo m'a butée dans un coin de rue ou qu'après m'avoir violée, le commandant de bord m'aura dégagée de son avion, je veux pas mourir !

 

(PS : J'en fais quoi de la blonde qui a gentiment dragué mon andalou ? Je la recadre ou je la laisse croire qu'elle n'est pas si mal ?)

 
buzz