vendredi, 19 janvier 2007
On n'est pas bien, là ?
Tu sais pourquoi j'écris moins par ici ? Parce que pour le moment, je ne me prends pas la tête. L'esprit si léger que je ne me reconnais qu'à moitié. Je ne pense pas au lendemain, juste ma gueule, les potes qui gravitent, les mecs, la fête, le boulot aussi (ben ouais, quand même, je ne vais pas non plus m'engager dans les ordres de la Glande). La vie est tellement plus simple, c'est dingue !
Tu vois, rien que ces quatres lignes : en les relisant, je les trouve absurdes. C'est totalement absurde, tout ça... De l'absurde auquel je reprends goût petit à petit mais présentement (old school, ce terme, n'est-ce pas ?!), je suis tournée vers le plaisir et le plaisir, ce n'est pas en se masturbant les idées devant son écran que je le trouve.
Alors maintenant, qu'il fasse gris ou non, tu fais comme moi : tu pars t'isoler quelques temps en Bretagne et quand tu reviens, ben t'es guérie : t'es plus jamais triste ! Non mais de la folie cette affaire, je sais pas il doit y avoir du magnétisme qui se dégage des menhirs et qui rend les connasses comme moi qui passent autour soudainement heureuses, je sais pas. Peut-être les niniches qui ont joué leur rôle de douceur jusqu'au bout. Ou alors le plein de crevettes, je suis devenue comme les flamands, rose. Non vraiment je ne sais pas pourquoi mais quand tu pars séjourner en ermite, que tu n'as ni internet ni musique (putain de cordon que j'oublie partout !), que tu passes ton temps à marcher avec ton chien sur la plage, que tu limites ton téléphone à quelques coups de fil de survie et ben je t'assure, à ton retour, t'as qu'une envie : bouffer la vie !
Donc voilà, depuis la Bretagne, en gros, j'ai gagné comme une nouvelle adolescence ! Ouais ok, c'est pas bien, je suis censée être une adulte responsable mais merde, j'ai que 26 balais, pas de nains, pas de mari alors dites-moi pourquoi je devrais vivre chiant ? Donc rien à foutre, je butine, je retrouve certains vieux réflexes, le sourire est bien là, le rire encore plus, plus de coups de blues, plus de questions existenconnes pour savoir si oui ou merde je dois rappeler untel ou envoyer balader tel autre, plus rien à foutre de savoir si machine fait la gueule ou si bidulle croit que je pipote, plus rien à foutre !
Certainement, les questions existenconnes vont revenir plus vite que prévu, les prises de mec aussi (prise de bec... prise de mec... ah ah ah), les soucis administratifs bref les petites conneries du quotidien, tout ça. Mais si vous voulez bien, je vais éviter d'y penser, pas envie que la Jen complexe redébarque avec ses gros sabots de relou ; envie de rester dans l'état dans lequel je suis aujourd'hui encore quelques semaines, au moins.
Bon allez, on lance les paris : combien de temps me donnez-vous avant de me reprendre la tête pour un mec/le taff/les factures/une cystite ?!!
En tout cas, ce soir, pour moi, ce sera papillon&co... En revanche, je m'autorise seulement trois verres maxi, pas envie d'être bourrée. Mouais. On verra.
Je vous laisse avec cette putain de chanson légère, tu bouges tes épaules, ton cou s'agite, tu deviens une girafe un peu fonfon, c'est juste excellent. Enfin moi j'adore ce titre, good vibes : bon ce soir, c'est le bordel !!!
(Toujours l'electrochic chez Maxim's, moyen de s'amuser, venez !)
PS pour moi : penser à acheter une recharge pour mon organizer. A force de dire oui à tout le monde, je vais encore zapper des rdv et foutre des lapins et on dira encore que j'abuse...
13:58 | Lien permanent | Commentaires (45)
jeudi, 18 janvier 2007
Juste pour dire ça
Le sourire facile, je décide de mater une connerie à la télé. TPS, Eddy Murphy Show : c'est trop trop drôle !
Faire un sketch sur ces fois où quand on chie il y a de l'eau qui éclabousse notre cul, et ben je trouve ça tordant.
Donc la prochaine fois que vous serez mouillés par une grosse crotte, pensez à moi qui vous observe et qui se pisse dessus tellement c'est médiocre et humain, bref c'est bon.
C'était la minute Nadine.
22:35 | Lien permanent | Commentaires (13)
Message pratique (donc ceux sur netvibes qui ne vivent pas à Paris, inutile de cliquer)
Qui va chez Maxim's demain soir ?
Qui va danser avec moi demain soir ?
Qui va m'embrasser demain soir ?
Sérieusement, qui vient demain ?
12:05 | Lien permanent | Commentaires (22)
jeudi, 21 décembre 2006
Le départ, enfin
Travail rendu, factures envoyées, boulot en dehors de ma vie pour un petit moment.
Faire la valise, ranger un peu et prendre la route.
Putain ce que je l'attendais, ce départ ! Envie d'être isolée, sans ordinateur ni soirées parisiennes.
Envie de me retrouver, moi et ces putains de plages désertes.
C'est drôle, je ne réalise pas vraiment que nous sommes déjà fin décembre. D'habitude, je vois l'année passer aussi vite que ma frange part en couille mais après mes petits tracas sentimentaux, je visualise finalement cette année comme du grand n'importe quoi qui aurait duré des lustres. Pourtant en une année, il s'est passé des petits trucs qui mis bout à bout donnent un brin d'évolution. En tout cas, une chose est certaine, cette année, j'en ai appris plus sur les rapports humains qu'en trois ans dans une fac de psycho ! Entre les façons d'appréhender et de gérer les gens avec qui on travaille ou ceux avec qui on aimerait, les hommes qui m'ont montrée que le beau sentiment était un présent qu'on pouvait te retirer avec les félicitations du jury, les jolies choses entendues qui te sont reprises sous prétexte que du jour au lendemain tu es devenue une merde, les regards portés sur des hommes et des femmes qui évoluent tellement vite que tu n'as pas le temps de comprendre pourquoi cela peut ne plus t'atteindre, comprendre que nous sommes tous des êtres aussi bons que détestables, les masques, les changements, les prises de main, les mains qui se séparent, ceux qui veulent te donner la leur, la vie, quoi. Très enrichissante, cette année 2006. Pour plein de raisons. Si je n'avais qu'un seul mot pour la résumer, je dirais Etonnement.
En Bretagne, je pars avec à l'esprit des images, des sentiments et des désirs qui ne cessent d'accroître ma confiance en moi. Etonnante, cette vie, vraiment.
La complexité des êtres persuadés d'être simples. Sourire.
Amusons-nous et ne retenons que les moments sincères, qu'ils soient douloureux ou magiques. La vie, bordel !
Ma route est devant moi et je commence à ne plus laisser de morceaux de pain derrière mes pas, plus envie de retrouver la trace du souvenir qui ne mène à rien.
Passez de bonnes fêtes et savourez le partage avec les gens aimés, là est l'essentiel. Enfin je crois.
Perso, les fêtes, j'en ai rien à foutre. Mon but ici : buller dix jours et ne rien faire d'autre que lire, écrire, marcher, respirer, rire, aimer, vivre le temps qui passe et vivre ce putain de temps avec les miens.
Mon coeur est énorme et je compte bien l'entretenir encore un très long moment ! (Quand je vous dis que j'ai l'impression de vivre ma vie sous taz !)
A mon retour, de nouveau le boulot, des projets qui me plaisent, un trip à New York dès que les pépettes sont rentrées et le corps aussi sain que l'esprit. Bonnes fêtes à tous et soyons heureux, c'est un beau pari sur la durée, ça me plaît de tenter le coup. A nos amours, aux anciens et aux prochains. (Non, je vous rassure, je ne suis pas en pleine crise d'amour, juste bien alors quitte à être cruche, autant l'être jusqu'au bout !)
02:30 | Lien permanent | Commentaires (69)
mercredi, 20 décembre 2006
La chair est faible

Photo : A. Olofsson
Finalement, tenir le rôle de la putain, ça me convient avec certains (mon côté sale gamine, certainement). Joli futur à toi, à moi et rendez-vous dans 20 ans pour un opéra jazz à New York...
19:43 | Lien permanent | Commentaires (9)
lundi, 18 décembre 2006
Lundi, quoi.
Bordel, je viens seulement de me réveiller, c'est la loose ! Vivement les vacances parce que là j'en ai ras le bol de bosser jusqu'à pas d'heure, putaiiiiiin j'ai envie de glander !!! Et je n'arrive pas à joindre la nana qui s'occupe de moi dans ma boîte de portage, j'ai un problème de facture, j'ai besoin de tunes et elle zappe mes mails et mes coups de fils, c'est quoi ce bordel, ils se sont ligués contre moi pour que je reste à sec jusqu'en février ?!! Et pour couronner le tout, j'ai rêvé que je retournais dans la ville de l'ex (remercions Capital et sa famille catho) et une horde de chasseurs me courraient après comme si j'étais un lapin à abattre, j'avais des balles qui volaient partout au dessus de ma tête, l'horreur ! Su-per. Ah pis il y a aussi ces gros connards d'ouvriers qui ont sonné dix ans à ma porte sur les coups de 8h ou 9h comme des bourrins. Evidemment, j'ai zappé. Je me demande si ce n'est pas à cause de ma fuite d'eau dans les chiottes...
1 : penser à appeler un plombier en janvier.
2 : penser à laver les serpillères dégueues dans les chiottes.
3 : penser à aller chez Orange gueuler.
4 : penser à moi.
5 : boulot. pfff...
15:05 | Lien permanent | Commentaires (26)
dimanche, 17 décembre 2006
60feelings

Photo de Nana Hänninen
Réveil. Tout gris dehors. Et encore une nuit de boulot qui m'attend. Avant de s'y mettre, je ne me laverai pas, j'enfilerai juste un jean et mes bottes, direction Mulot pour un croissant et sans doute un détour par le kiosque. Mais avant, on reste en pyjama, on va sur iTunes et on achète "Le mouvement des choses" de 60feelings et on s'allonge sur le lit, avec un clope, un pet' ou un thé, ou on se frotte à son chéri, sa douce et on glande. Un dimanche, quoi.
Et demain, si tout va bien, je vous raconterai l'histoire du zéro. Ah non, ça c'était dans un autre film. Bon dimanche, crevez bien dans vos lit ;)
15:55 | Lien permanent | Commentaires (11)
J'ai tenu promesse !

04:17 | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 16 décembre 2006
Rilke a tout dit
Les enfants (ça y est, ce n'est plus tata Jen mais mamie Jen !), il va neiger, c'est certain : voilà des heures que je travaille sans faire de pauses plus longues qu'un pipi ou un thé, contente de moi. Alors je me prends quelques minutes pour raconter le vide de cette soirée et faire un clin d'oeil à celui qui m'appelle la petite fille de Gréco : Un jour, je serai la page d'accueil de quelqu'un ! Romantisme désuet et vulgaire d'une génération net.
Ce soir, en travaillant, je n'écoute plus la liste de lecture "Ajouté récemment", non, ce soir, je laisse la bibliothèque entière défiler. Avant, j'évitais. Certains titres rappelaient trop celui que j'appelais l'andalou, celui dont j'étais follement amoureuse. Et puis finalement, j'ai laissé tourner machinchose et bidulle sur iTunes et ça m'a juste rien fait. Juste des jolies images. Je suis enfin capable de penser à lui sans douleur réelle, en fait je le vois désormais comme un chapitre plutôt réussi de mon livre. Je trouve assez beau d'admettre et de garder en mémoire les souvenirs, heureux et intemporels, je trouve beau de me voir évoluer d'une manière dont je ne me pensais pas capable, tout du moins pas encore. Je deviens adulte dans ma façon d'appréhender la vie, on dirait.
C'est bête et inattendu mais je me sens bien. Sans doute la confiance n'est-elle pas étrangère à cet état de paix...
Sur ces bonnes paroles de mère sagesse, je retourne dans mes papiers et ne poserai pas mes lunettes avant 4h, je pense.
(Et si j'avais chopé le mystère de la vie ?!!)
23:19 | Lien permanent | Commentaires (9)
vendredi, 15 décembre 2006
Samba Saravah
Il me reste cinq jours pour rendre un mois de travail. Il me reste cinq jours et ce soir, au lieu de m'atteler à la tâche, je flâne. Je chante, je prends des photos, je m'observe dans le miroir, je jette des coups d'oeil furtifs sur le contenu d'une vieille boîte à chaussures, je butine entre les fleurs fânées de mon appartement et j'ai l'impression d'avoir le coeur d'une jeune adolescente sortie de l'esprit de Sagan.
J'aimerais bien que mon prochain mec soit musicien, ça manque un garçon qui vous joue des airs sur sa guitare ou son piano. Avec le grand amour de ma vie (enfin, le premier, donc oui, le plus grand, forcément), il composait des chansons et je m'occupais des textes, c'était souvent drôle, parfois pénible, mais ces moments de complicité dans la musique resteront à jamais gravés dans ma mémoire de grande amoureuse sur l'éternel. Quels bons moments... Alors moi aussi, je vais chanter Barouh et envelopper les poils de jambe de mon futur avec mes orteils trop grands, bientôt il y en aura un, ici, près de moi, qui me fatiguera à jouer et rejouer alors que j'aimerais qu'il lâche cinq minutes sa gratte pour me câliner, bientôt je serai de nouveau jalouse de six cordes, bientôt je me mettrai au diapason, à l'unisson, bientôt un coq rôdera sur mes tomettes, dans ma cour, dans ma rue, dans mon quartier, dans ma vie. En l'attendant, je chante et je fais comme si le chauffage qui est en train de m'assassiner (vous savez, je crois qu'il va me tuer, je crois qu'il dégage le gaz mortel là, inodore, oui, je crois bien qu'il est malade mon chauffage, ça craint) oui ce chauffage, je le remplace par le soleil brésilien et on chante, et on aime. Pas envie de bosser, pas envie d'être grande ce soir, je suis bien à rêvasser !
Sinon... il faut vrai-ment que je me mette à bosser sinon adieu vacances... J'AIME PAS TRAVAILLER QUAND JE SAIS QUE JE SERAIS MIEUX AU BRÉSIL AVEC UN MUSICIEN !!!
PS égo-encore-toujours-plus : On m'a dit que je ressemblais à Anaïs et à cette fille photographiée par Doisneau (Gréco en fait). Evidemment, je préfère Doisneau. Merci Greg (on m'a confirmée que tu avais l'oeil !...).

23:40 | Lien permanent | Commentaires (15)